— Par Edmond Borval —
Le 29 juillet par voie de communiqué, la population du Grand Nord apprenait à l’attention des abonnés des communes du Nord : « Nous vous informons que suite à la présence d’impuretés dans le désinfectant chloré utilisé dans l’eau produite, le principe de précaution impose une interdiction de la consommation de l’eau du robinet pour les enfants de moins de 5 ans et les personnes souffrant de pathologie du système rénal.
Cette restriction d’usage est valable jusqu’à nouvel ordre. La collectivité et la SMDS sont mobilisées pour assurer un retour rapide à la normale et remercient l’ensemble des habitants pour leur compréhension.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’évolution de la situation. »
S’en suivi alors une forte période d’inquiétudes, de questionnements et tout comme le réputé téléphone arabe, l’information circulait tous azimuts perdant un peu de son essentiel. La seule information fut que « l’eau est empoisonnée », le mot pourrait paraître fort mais ce qualificatif ne trouve pas d’équivalence quand on parle de la santé de l’Homme.
Pour ceux qui avaient déjà pour habitude de boire l’eau en bouteille, ce ne fut pas une révélation.

Le calendrier prévu de suppression du glyphosate sera difficile à tenir partout en l’état actuel des connaissances, et aura un coût élevé pour les agriculteurs, estime un rapport parlementaire demandant à l’Etat de préciser rapidement les cultures qui « bénéficieront d’une dérogation » d’utilisation en 2021.
15 ans déjà, que nous, PUMA ( Pour Une Martinique Autrement), faisons des propositions dans le cadre de l’aménagement du territoire, singulièrement pour l’Eau qui est un élément incontournable, sa gestion est assurée par nos politiques siégeant à : CAP NORD, ESPACE SUD, CACEM et la CTM.
Le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.
La lutte à long terme contre les sargasses passera par la coopération internationale, plutôt que par une succession de plans nationaux, a insisté samedi Edouard Philippe, qui a constaté lors de sa visite en Guadeloupe les dégâts causés par ces algues brunes proliférant partout dans les Caraïbes.
Samedi 26 et dimanche 27 octobre, Édouard Philippe se rend en Guadeloupe avec l’ambition d’intensifier la coopération internationale pour lutter contre les sargasses, ces algues brunes dont les échouements massifs provoquent des émanations toxiques partout dans les Caraïbes.
— Par Marc Bettinelli —
L’Eau est un constituant biologique important, essentiel pour tous les organismes vivants. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale répartition sur Terre, l’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques.
Suspension des traités commerciaux, exception agricole, taxe carbone aux frontières: l’ancien ministre de la transition écologique s’attaque au « libre-échange débridé ».
1981 le Président de la République Française a libéré les ondes ce qui a permis à l’association APPELS de faire savoir à la population qu’il y a un grave problème de qualité de l’Eau distribuée. En 1994 après différentes tentatives, nous sommes parvenus enfin à avoir un débat télévisé sur le sujet Eau, puis en 1996 nous avons de nouveau communiqué sur l’absence de prise en compte des pesticides dans les analyses de l’Eau.
Une enquête préliminaire a été ouverte après des révélations sur de présumés stocks enfouis de
L’état de la planète est critique et nous en sommes responsables, nous rappelle
Greta Thunberg née le 3 janvier 2003 à Stockholm, est une militante suédoise pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Cayenne – Découverte d’une aire marine méconnue, observations de dizaines d’espèces de cétacés: une mission scientifique inédite Greenpeace-CNRS s’achève dans les eaux de la Guyane pour mieux comprendre le récif de l’Amazone, riche en biodiversité et menacé par le développement du pétrole offshore au Brésil.
Une énième étape dans l’utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique et en Guadeloupe a été franchie le mercredi 18 septembre 2019 à la préfecture de la Martinique. Préalablement, nous avons reçu une invitation à participer à l’audition en présence de quatre autres organisations, après avoir identifié ces dernières, nous avons considéré que, vue l’importance de cette audition, il était hors de question d’être en compagnie de ces interlocuteurs ; à ce moment nous avons motivé notre démarche et obtenu que PUMA soit entendu seul, afin de répondre favorablement à cet incontournable impératif.
« Réchauffez les cœurs, pas la planète », « Phoque le réchauffement climatique », « La planète est plus chaude que ta meuf »… Tous ces slogans ont été affichés dans le défilé pour le climat, organisé vendredi 22 février, et auquel environ un millier de jeunes ont participé. Un chiffre en hausse par rapport au vendredi précédent. Il faut dire que cette opération accueillait l’adolescente suédoise Greta Thunberg, devenue l’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique.
RDV Gare du TCSP de la pointe Simon à 9h 30 après la marche contourne le CV par le canal Vassaur, puis on passe par BD Gal de Gaulle pour arriver à la Savane, Tee shirt blanc, avec des casseroles ou tout autre instrument qui permet de faire du bruit voir mieux de la musique ensuite arrivée pic nique sur la savane !!! Covoiturez ou prenez les transports en commun SVP !!
World Clean Up Day est un mouvement mondial, lancé par l’association à but non lucratif Let’s do it Fundation ayant pour objectif la lutte contre la pollution à travers des nettoyages citoyens.
Dans les années 80, nous avons, avec Pierre DAVIDAS, dénoncé publiquement la situation de l’Eau en Martinique, dans l’association écologique A.P.P.E.L.S, tout a été dit, malheureusement nos prévisions nous rattrapent aujourd’hui, la population est excédée par les très nombreuses coupures dans la distribution de l’Eau.
Même si la situation est extrêmement grave, on se permet d’ajouter un peu d’humour : le chlore ne déconne pas… Plus sérieusement : pourquoi maintenant ? Après plus de 40 ans ? Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est beaucoup trop tard pour agir puisque la grande majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais est déjà chlordéconée. Il était beaucoup plus simple d’accorder des dérogations pour continuer à utiliser ces pesticides qui ont contaminé une grande partie des terres de ces départements. A ce jour, il n’existe qu’une solution pour dépolluer ces terres contaminées durant des dizaines d’années ou plus, d’après une association guadeloupéenne. D’autant que le chlordécone n’est pas seul en cause, car il ne faut pas oublier le paraquat, le témic et beaucoup d’autres poisons utilisés quotidiennement. Même si les ouvriers agricoles sont les premiers touchés, il ne faut pas oublier les riverains qui fuyaient les épandages aériens qui les empêchaient de respirer. On ne peut plus parler « d’eau potable » pour cause de canalisations défectueuses, et mal entretenues. Oubliées les rivières et les « coups de senne » qui attiraient de nombreux visiteurs sur la côte Atlantique.
Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.
Le gouvernement soumet aujourd’hui à consultation un projet de décret fixant à 5 ou 10 mètres, selon les cultures, la distance minimale entre les habitations et les zones d’épandage de produits phytosanitaires. Mais d’où viennent ces chiffres?
Pendant que certains médias nous font vivre heure par heure l’avancée d’un ouragan de niveau 5(?) vers la Floride , d’autres catastrophes climatiques, peu ou pas médiatisées , sont en voie d’accélération dans plusieurs régions du monde . Par ailleurs, le rapport préoccupant publiée par le GIEC le 8 août dernier sur les risques pénuries alimentaires liés au réchauffement climatique demeure introuvable en langue française. Dans une lettre à la ministre Elisabeth Borne, le député communiste Alain Bruneel demande que ce rapport soit traduit en français afin que tout citoyen qui le désire puisse en prendre connaissance sans être exclu par la barrière de la langue anglaise.
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.