— Par Lauric Sophie —
Les Antilles-Guyane doivent s’approprier les enjeux écologiques et en faire un outil de développement et de lutte contre le chômage. Des choix politiques forts en matière d’écologie sont nécessaires pour la construction écologique de ces territoires, en inventant une véritable écologie populaire.
Dans une tribune récente, parue dans Le Figaro, Lenny Benbara rappelle la nécessité d’enraciner l’écologie dans la culture populaire, celle des gens ordinaires, loin de tout élitisme et du lifestyle écolo-bobo. Il entend, avec d’autres, dont moi, construire une écologie du peuple autour d’une idée forte, l’emploi vert garanti. C’est une occasion que les Outre-mer, parfois délaissés par les gouvernements oublieux du sens du commun, doivent saisir pour leur développement.
Dans les Antilles-Guyane l’écologie a souvent mauvaise presse. Elle est vue par les populations, en majorité descendantes d’esclaves, comme une forme de néocolonialisme venue brider leur développement économique. A cela s’ajoute la vision d’une écologie comme simple effet de mode, sans réel ressenti du péril climatique. Cependant, au-delà de cette perception, réelle ou fantasmée, il y a une réalité écologique posée comme une épée de Damoclès sur notre avenir.

Paris – La méthode d’élaboration des chartes locales qui permettent de réduire les distances de sécurité entre les habitations et les zones d’épandage de pesticides est contraire à la Constitution, a jugé vendredi le Conseil constitutionnel, donnant raison aux ONG écologistes. 
« En droit français, lorsqu’une infraction est occultée, la prescription ne court qu’à compter de la révélation », souligne Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe et l’un des avocats historiques dans ce dossier du chlordécone.
«La grande majorité des faits dénoncés était déjà prescrite» dès le dépôt des plaintes en 2006 pour 
— par Diane Turquety —
Paris – La situation de la faune et de la flore sauvages s’est dégradée en 13 ans en France, avertissent mercredi l’Office français de la biodiversité, le Muséum national d’histoire naturelle et l’Union internationale de conservation de la nature, appelant à protéger les espèces mais aussi à diminuer les pressions anthropiques.
• Aucune prescription des faits
Scandale du chlordécone : plusieurs milliers de manifestants en Martinique contre « l’impunité »
Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester samedi à Fort-de-France, en Martinique, contre la prescription d’une plainte déposée il y a 14 ans pour empoisonnement au chlordécone par des associations martiniquaises et guadeloupéennes. «Matinik lévé» (Martinique, lève-toi!), scandent les manifestants, rassemblés par une quarantaine d’associations, de syndicats et de partis politiques de l’île pour dire «non à l’impunité» et réclamer une justice pour les victimes de l’insecticide. «Ils nous empoisonnent, ils nous tuent», affirme une banderole de la CGT Martinique tenue par deux femmes vêtues de rouge. Dans un air de carnaval, d’autres manifestants avaient opté pour le rouge, vert ou noir, couleurs du drapeau revendiqué par les indépendantistes.
Le scandale d’Etat que constitue la poursuite de l’utilisation du chlordécone en Martinique et Guadeloupe entre les années1971 et 1993 semble être une péripétie, une anecdote au plan national, alors que plus de 90 % des antillais sont contaminés et que la contamination des sols durera au moins 4 à 5 siècles,-le temps que la molécule se dégrade.
Des vols intérieurs à la rénovation énergétique des bâtiments, de nombreuses mesures du projet de loi Climat pèchent par leur «portée réduite», regrette le Haut Conseil pour le Climat (HCC) qui espère que le Parlement pourra «rectifier le tir».
À l’approche des mobilisations du 27 février 2021, un collectif de citoyens – qui craint que justice ne soit pas rendue sur l’utilisation du chlordécone – tente d’alerter l’opinion publique. « Aujourd’hui, la prescription c’est une manière de dire que nos corps, nos terres, nos enfants, nos matrices, nos santés n’ont aucune valeur devant la loi française. Accepterez-vous cela ? »
Paris – Le gouvernement a réaffirmé son opposition au projet minier controversé Montagne d’or en Guyane, qu’il trouve peu compatible avec ses promesses en matière d’environnement, en déposant un recours contre le tribunal administratif qui lui avait ordonné de prolonger les concessions minières.
Paris – Si rien n’est fait rapidement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, la France est menacée d’un fort réchauffement climatique, avec son cortège de canicules et sécheresses, selon des projections publiées lundi par Météo-France.
Emmanuel Macron « pour l’ensemble de son œuvre » et Barbara Pompili pour la ré-autorisation des néonicotinoïdes: Greenpeace a décerné mardi ses premiers « boulets du climat » sur le tapis rouge d’une cérémonie parodique devant l’Assemblée nationale.
Le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, demande à la Cour pénale internationale d’enquêter pour « crimes contre l’humanité » contre le président brésilien Jair Bolsonaro, accusé de « persécuter » les peuples autochtones en détruisant leur habitat et bafouant leurs droits fondamentaux.
Malgré une situation épidémique stabilisée, les préfets de Martinique et de Guadeloupe ont durci les conditions d’accès aux îles, dès lundi 18 janvier. En cause, la crainte d’importer les formes variantes du virus.
Hier matin, des citoyen·ne·s ont affiché sur 3m sur 30m ce message, en soutien à l’Affaire du Siècle : « Nous sommes 2,3 millions », sur la voie Georges Pompidou, à deux pas du tribunal administratif de Paris. L’objectif ? Rappeler à l’Etat qu’il répondait aux 2 312 550 personnes qui ont signé notre pétition.
En 2021, saurons-nous faire face à la crise de l’Eau au robinet ? C’est la réponse qu’attend la population, suite à l’échec de nos dirigeants à gérer depuis des années, la production et la distribution de ce précieux liquide.
Dans le dernier carré des affidés d’AMJ, les responsables de la propagande sont heureux ! Ils croient avoir trouvé l’arme décisive dans l’entreprise de manipulation de l’opinion à laquelle ils se livrent depuis des mois dans « l’affaire Séguineau ». Il s’agit d’un courrier adressé par Christian de Joannis de Verclos au commissaire-enquêteur chargé d’une enquête publique dans cette affaire.
Dans la nuit du 5 au 6 mai contrairement à ce qui figure dans l’arrêté qui parle du 6 au 7 mai 2009, la canalisation d’adduction d’Eau potable en provenance de l’Usine de Vivé au Lorrain, s’est déboîtée au lieu-dit Séguineau à hauteur de la propriété de Bernard Bally qu’elle traverse depuis 1980.