— Par l’association Les Vélos Marin Martinique —
Chapitre numéro 1
Ce texte est le premier volet d’un article en quatre parties. Ce n’est ni un simple plaidoyer, ni une dénonciation. C’est une tentative de compréhension, une analyse argumentée, mais aussi un appel à faire évoluer le rapport de force actuel. Le vélo, dans sa forme populaire, ne pourra avancer qu’à condition d’être pensé comme un bien commun, et reconnu dans sa dimension culturelle, sociale et immatérielle. Face à l’oubli ou à l’instrumentalisation dont il est souvent l’objet, nous plaidons pour une reconnaissance du vélo populaire comme faisant partie du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI), au sens de l’UNESCO : un ensemble de savoirs, de gestes, de pratiques et de relations qui méritent d’être protégés, transmis et valorisés.
Le vélo n’est pas qu’un assemblage mécanique. Il n’est pas seulement un moyen de transport, ni un simple symbole de “mobilité douce”. Le vélo est une culture vivante. Un espace commun de savoir-faire et de savoir-être, de récits et de gestes transmis. Une manière d’habiter le monde, ancienne, mais toujours renouvelée.
Cette culture est fragile.

— Par Sabrina Solar —
Le 23 juillet 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu un avis consultatif qui pourrait bien marquer une rupture décisive dans l’histoire de la lutte contre le dérèglement climatique. À l’unanimité, les quinze juges siégeant au Palais de la Paix à La Haye ont reconnu que le droit à un environnement propre, sain et durable constitue un droit humain fondamental, intrinsèquement lié aux droits à la vie, à la santé, à l’alimentation et à l’eau.
— Par Sabrina Solar —
— Par Julie Mendret & Julie Mendret —
Avec le changement climatique, la montée des eaux est l’une des conséquences qui va toucher les communes du littoral Martiniquais dans leur partie basse. Selon les services de l’État, il y a environ dix mille maisons et immeubles concernés (particuliers, entreprises et collectivités). Dans ce patrimoine bâti, il y a des constructions précaires et des occupants sans titres qui devront faire l’objet de solidarité afin de permettre à ces habitants d’être relogés et régularisés.
En Guadeloupe, une crise de l’eau chronique et systémique continue de bouleverser la vie quotidienne de près de 400 000 habitants. Malgré une ressource en eau abondante sur l’île, plus de 60 % des foyers subissent des
Pollution, eau, biodiversité : la France en queue de peloton européen pour les investissements environnementaux
Saviez-vous qu’aujourd’hui seuls
— Par Sabrina Solar —
Tentative d’analyse de l’émission 7/10 de France Inter du 18 juin, lien ici:
Longtemps considérées comme des réserves stables, les eaux souterraines sont de plus en plus sensibles aux effets du changement climatique. Entre précipitations plus intenses, évapotranspiration accrue et pression humaine croissante, leur recharge devient à la fois plus incertaine et plus contrastée.
— Communiqué d’Intercommunalité de France —
Ce 23 juin, dix associations locales et nationales tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Dans un rapport intitulé Soif de justice, elles dénoncent une discrimination environnementale persistante dans les territoires d’Outre-mer, où des milliers de citoyens luttent au quotidien pour un accès régulier et sécurisé à l’eau potable.
— Par Michael A. Little. —
Une étude récemment menée par l’Anses
Depuis les années 1960, le domaine de l’observation des océans a été transformé par d’importantes avancées technologiques et numériques. La transition vers une approche globale de surveillance de la santé de l’océan s’est fait grâce à l’émergence d’instruments in situ déployés en mer et de satellites qui permettent d’observer la Terre depuis l’espace, et grâce à l’amélioration des modèles numériques. Progressivement, les scientifiques du monde entier ont su mettre l’océan à cœur ouvert.
Lettre restée sans réponse à l’UNESCO :
— Collectif(*) —
— Collectif —
Chaque année, le 8 juin, le monde célèbre la Journée mondiale de l’océan, une occasion essentielle pour rappeler le rôle vital que joue l’océan dans la vie sur Terre et pour renouveler notre engagement à le protéger. En 2025, le thème choisi, nous appelle à une prise de conscience urgente : notre rapport à l’océan doit changer, car sa dégradation met en péril notre avenir collectif.
Souvent présentées comme un levier essentiel, les subventions sont censées financer des projets, encourager la participation citoyenne et renforcer les dynamiques territoriales. Mais notre expérience avec Les Vélos Marin Martinique nous a confrontés à une réalité bien plus complexe. Loin d’être un simple appui, ces financements conditionnent en profondeur l’orientation des associations. De manière implicite, parfois insidieuse, ils les poussent à se conformer à des logiques souvent éloignées des besoins réels du terrain. Cette dynamique transforme des objectifs qui devraient être , endogènes et ancrés dans les réalités sociales, en projets standardisés . Les critères de sélection de dossiers sont rigides, et le suivi ainsi que la communication des institutions offrant ces financements sont eux-mêmes impersonnels et déconnectés. Ces éléments limitent, voire empêchent, des approches ou des initiatives pourtant porteuses d’un fort potentiel de transformation sociale. Plutôt que de soutenir ces dynamiques organiques, les subventions tendent à les orienter, à les influencer, et de plus en plus souvent, même dès la genèse d’un projet, à les dénaturer.