Catégorie : Ecologie

Sept personnes interpellées après les échauffourées devant le centre commercial du Robert

Les réactions politiques :

Photo : Martiniquela1ère

Communiqué de Combat Ouvrier

Libération immédiate des militants

Non aux empoisonneurs –pollueurs et à leur soutien par l’Etat !

Suite au blocage de super marché Euromarché du groupe Bernard Hayot et aux échauffourées ayant opposé des manifestants avec les gendarmes venus en protection du centre commercial Océanis au Robert, 7 militants écologistes ont été mis en garde à vue depuis le 28 novembre.

Les blocages par des groupes de protestataires de centres commerciaux appartenant aux gros possédants békés, s’inscrivent dans le cadre d’actions contre l’empoisonnement des populations de Martinique et de Guadeloupe par le chlordécone. Et pour exiger la réparation par tous les empoisonneurs et notamment par les possédants békés de la banane désignés responsables.

L’Etat a rapidement répondu aux injonctions des mêmes capitalistes en envoyant ses forces de répression en nombre, soi-disant pour protéger leurs entreprises.

L’Etat capitaliste montre qu’il est bien au service des pollueurs et des exploiteurs qui se sont ainsi enrichis sur le dos des ouvriers agricoles et des populations.

Combat ouvrier

  • proteste vivement contre ce qui apparaît comme une répression injustifiée contre les sept militants mis en garde à vue, alors même que les possédants empoisonneurs ne sont jusqu’à ce jour nullement inquiétés.

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L’eau… la grande incurie politique.

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.UM.A. —

L’Eau, cet important constituant biologique, essentiel pour tous les organismes vivants, a été polluée en Martinique, par des résidus pesticides utilisés dans les bassins versants des captages des usines de production de notre Eau de boisson.

Lors de nos échanges avec Monsieur le Préfet, le 24 janvier 2018, nous l’avions informé de notre inquiétude sur le relargage des molécules autres que la Chlordécone, dans l’Eau au robinet du consommateur, sa réponse nous a rassurés et nous lui avons indiqué que nous l’accompagnerions dans ce programme de la bonne gestion écologique de l’Eau.

Le lundi 4 novembre 2019, nous avons été reçus avec une délégation de la société civile par Monsieur le Directeur de l’ARS accompagné de ses services, cet échange fut très fructueux et enrichissant ; nous avons pu exposer, sans concessions, notre inquiétude sur les ‘’effets cocktail’’ des pesticides se trouvant dans l’Eau au robinet du consommateur.

Nous avons fait savoir que ce qui se passe actuellement sur les réseaux sociaux est déplorable ; attaques permanentes des services de l’ARS ; nous condamnons cette attitude pitoyable, d’autant plus que les fausses informations propagées brouillent les messages officiels à destination de la population.

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Chlordécone : «L’État savait dès 1969 que ce pesticide est ultra toxique»

— Par Coralie Schaub —

Le député de Martinique Serge Letchimy a présidé la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation des pesticides chlordécone et paraquat en Guadeloupe et Martinique, dont le rapport a été présenté ce mardi. Il insiste sur la responsabilité de l’Etat dans ce qu’il qualifie de «drame» et de «scandale», le chlordécone ayant été autorisé entre 1972 et 1993 aux Antilles françaises pour lutter contre le charançon du bananier, alors même que les autorités avaient été informées dès la fin des années 60 de la dangerosité de cet insecticide ultra toxique et de sa persistance dans l’environnement. Il presse aussi l’Etat de mettre enfin en place des mesures ambitieuses de réparation et d’indemnisation des victimes et territoires touchés. Sans quoi il y aura, dit-il, «une crise sociale majeure».

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Chlordécone aux Antilles: «L’État est le premier responsable»

Le chlordécone, un pesticide très polluant utilisé aux Antilles de 1972 à 1999 dans les plantations de bananes, a fait l’objet d’une commission d’enquête parlementaire qui doit rendre public son rapport le mardi 26 novembre 2019. Les réponses aux questions posées sont d’ores et déjà connues, et elles sont sans ambiguïté.

« Indéniablement, l’État est le premier responsable ». C’est la conclusion de cette commission d’enquête parlementaire qui s’est penchée sur les responsabilités et a clairement relevé des négligences de l’État.

► À écouter aussi : Le chlordécone, le pesticide qui empoisonne les Antilles

En 1972, le ministère de l’Agriculture avait accordé une autorisation de vente d’un produit à base de chlordécone alors que des rapports scientifiques montraient déjà la toxicité ce produit. Autre signal qui aurait dû alerter les autorités, l’accident survenu aux États-Unis dans une usine de fabrication de ce pesticide, et qui a eu des conséquences sanitaires sur les ouvriers exposés au chlordécone.

Réparations pour les victimes

Mais la commission précise que l’État n’est pas le seul responsable. Des industriels, des groupements de planteurs et même certains élus ont défendu l’usage du chlordécone qui a donc été utilisé aux Antilles pendant plus de vingt ans.

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Eau : posons-nous les vraies questions

— Par Edmond Borval —

Le 29 juillet par voie de communiqué, la population du Grand Nord apprenait à l’attention des abonnés des communes du Nord : « Nous vous informons que suite à la présence d’impuretés dans le désinfectant chloré utilisé dans l’eau produite, le principe de précaution impose une interdiction de la consommation de l’eau du robinet pour les enfants de moins de 5 ans et les personnes souffrant de pathologie du système rénal.

Cette restriction d’usage est valable jusqu’à nouvel ordre. La collectivité et la SMDS sont mobilisées pour assurer un retour rapide à la normale et remercient l’ensemble des habitants pour leur compréhension.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’évolution de la situation. »

S’en suivi alors une forte période d’inquiétudes, de questionnements et tout comme le réputé téléphone arabe, l’information circulait tous azimuts perdant un peu de son essentiel. La seule information fut que « l’eau est empoisonnée », le mot pourrait paraître fort mais ce qualificatif ne trouve pas d’équivalence quand on parle de la santé de l’Homme.

Pour ceux qui avaient déjà pour habitude de boire l’eau en bouteille, ce ne fut pas une révélation.

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Supprimer le glyphosate aura un coût élevé, estime un rapport parlementaire

Le calendrier prévu de suppression du glyphosate sera difficile à tenir partout en l’état actuel des connaissances, et aura un coût élevé pour les agriculteurs, estime un rapport parlementaire demandant à l’Etat de préciser rapidement les cultures qui « bénéficieront d’une dérogation » d’utilisation en 2021.

Interrogée dimanche sur ce rapport, la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a affirmé que le gouvernement « reste résolu à sortir du glyphosate ». L’objectif est « de sortir de l’essentiel des usages au 1er janvier 2021, et de tous les usages au 1er janvier 2023 », a-t-elle assuré dans l’Emission politique de France Inter, France Télévisions et Le Monde.

La mission parlementaire chargée d’évaluer le plan de sortie du glyphosate – dont l’AFP a obtenu une copie du rapport avant sa présentation à la presse prévue mercredi – juge « inconscient d’attendre le 31 décembre 2020 » pour savoir « quelles situations culturales » devront obligatoirement cesser d’utiliser l’herbicide le 1er janvier 2021 et lesquelles pourront bénéficier d’un délai.

La « mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate », dirigée par les députés Jean-Luc Fugit (LREM) et Jean-Baptiste Moreau (LREM), demande que l’INRA et les instituts techniques agricoles précisent « au plus tard en juin 2020 » les situations « qui ne pourront supporter un arrêt du glyphosate le 1er janvier 2021 sans menacer la survie de l’exploitation ni son environnement »

« Il est crucial que le gouvernement clarifie son message à l’égard des agriculteurs, en premier lieu à l’égard de ceux qui seront soumis à l’interdiction du glyphosate dès le 1er janvier 2021 », ajoute le rapport en soulignant que la « transition » aura un « coût substantiel ».

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L’Eau… Sortir du chaos.

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A.

15 ans déjà, que nous, PUMA ( Pour Une Martinique Autrement), faisons des propositions dans le cadre de l’aménagement du territoire, singulièrement pour l’Eau qui est un élément incontournable, sa gestion est assurée par nos politiques siégeant à : CAP NORD, ESPACE SUD, CACEM et la CTM.

Refusant l’endormissement de nos dirigeants, nous, PUMA, avons lancé une campagne de médiatisation, sur la qualité de l’Eau de boisson, qui a eu pour avantage de faire sortir de leur réserve les plus hauts dignitaires de l’État pour de rassurer la population ; mais comme il fallait s’y attendre, notre classe politique est aux ‘’abonnés absents’’.

Afin de faire face à ce scandale sanitaire, économique, social, éthique et juridique, il y a des déclarations plus contradictoires les unes que les autres, qui ne respectent pas le principe de la logique qui veut que l’on ne peut pas affirmer, nier en même temps, une même chose, pour une même raison, sous un même rapport. Cette erreur de communication ne fait que conforter l’inertie politique locale.

La réalité est là, indélébile, il y a bel et bien un scandale sanitaire de l’Eau en Martinique, qui du fait de l’absence d’investissements pour améliorer le réseau de transport et de distribution, pénalise fortement notre économie.

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La sécheresse a tué une centaine d’éléphants en deux mois au Botswana

Le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.

Certains sont morts de faim, d’autres ont succombé à la maladie. Une centaine d’éléphants sont morts, ces deux derniers mois, dans le parc national de Chobe (nord), le plus grand du Botswana. Les pachydermes sont victimes des effets de la sécheresse qui sévit dans toute l’Afrique australe, annonce, mardi 22 octobre, le ministère de l’Environnement. « À cause de la sécheresse actuelle, les éléphants ingèrent de la terre lorsqu’ils broutent et sont ainsi exposés à la bactérie de l’anthrax », qui provoque la maladie du charbon, ont expliqué les autorités, précisant que les cadavres de pachydermes qui en sont morts seront incinérés, pour éviter la contagion à d’autres animaux.
Toute la pointe sud de l’Afrique concernée

Comme le reste de la pointe sud de l’Afrique, le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse, aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.

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En Guadeloupe, Philippe privilégie la lutte internationale contre les sargasses

La lutte contre les sargasses passera par la coopération internationale, plutôt que par une succession de plans nationaux, a insisté le Premier ministre.

La lutte à long terme contre les sargasses passera par la coopération internationale, plutôt que par une succession de plans nationaux, a insisté samedi Edouard Philippe, qui a constaté lors de sa visite en Guadeloupe les dégâts causés par ces algues brunes proliférant partout dans les Caraïbes.

Il n’était donc pas question à ce stade pour le Premier ministre de débloquer une nouvelle enveloppe d’aide pour les Antilles, durement frappées depuis 2011 par les échouements massifs de ces algues à l’origine d’émanations toxiques et nauséabondes.

Alors qu’une première conférence internationale sur les sargasses se tenait cette semaine à Pointe-à-Pitre, Edouard Philippe a plutôt insisté en clôture sur « la nécessité de répondre à ce fléau par une coopération multilatérale ». En ce sens, une déclaration commune a été adoptée samedi par des délégations nationales de la zone et des organisations régionales, entérinant la création d’un programme caribéen de lutte soutenu notamment par des fonds européens.

« Les solutions doivent être mondiales », a encore plaidé le Premier ministre en clôture d’une conférence qui a notamment récompensé une douzaine de projets internationaux destinés à améliorer la connaissance des causes, pour l’heure assez mystérieuses, et la valorisation de ces algues.

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Guadeloupe : Édouard Philippe présent pour amplifier la lutte contre les sargasses, ces algues brunes.

Samedi 26 et dimanche 27 octobre, Édouard Philippe se rend en Guadeloupe avec l’ambition d’intensifier la coopération internationale pour lutter contre les sargasses, ces algues brunes dont les échouements massifs provoquent des émanations toxiques partout dans les Caraïbes.

Le Premier ministre est attendu samedi (16H30 locales, 22H30 dans l’hexagone) en clôture d’une conférence internationale à Pointe-à-Pitre qui réunit des délégations de toute la zone (Mexique, Etats-Unis, République dominicaine, Panama, Guatemala, Costa Rica…), avec l’idée de formaliser dans une « déclaration politique » une « alliance contre les sargasses », précise Matignon.

Cette initiative, portée par la région Guadeloupe, recouvre des partages de connaissances scientifiques afin d’éclairer les causes d’un phénomène pour l’heure assez mystérieux, ainsi que ses conséquences économiques, sociales et sanitaires. Elle englobe aussi des « réponses opérationnelles, très pratiques » sur la détection en amont, le ramassage de ces algues.

Source :AFP

Sargasses : comment transformer un mal en bien?

État de la question

Depuis 2011, les sargasses envahissent les côtes de la Martinique. Également appelées « algues brunes », elles proviennent de la haute mer. Elles y vivent sous forme libre et suivent des courants marins qui les dirigent actuellement sur les côtes martiniquaises, préférentiellement vers la zone atlantique mais aussi parfois jusque sur la côte caraïbe.

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« Plan B » : en Guyane, baleines et dauphins menacés par le pétrole

Dans les eaux brésiliennes, des compagnies pétrolières envisagent de forer le sous-sol marin, ce qui inquiète les défenseurs de l’environnement, comme Greenpeace.

— Par Marc Bettinelli —

La Guyane est une région française connue pour sa luxuriante forêt amazonienne, mais son espace maritime reste, lui, très peu exploré. Et pourtant, il accueille dans ses eaux une biodiversité particulièrement riche, dont de nombreuses espèces de dauphins et de baleines. C’est ce qui ressort d’une expédition inédite menée en septembre par Greenpeace et des chercheurs du CNRS, à laquelle notre journaliste a participé.

Mais cette richesse est menacée. A quelques kilomètres plus au sud, dans les eaux brésiliennes, des compagnies pétrolières envisagent de forer le sous-sol marin. Des projets qui inquiètent les défenseurs de l’environnement.

Au plus près du terrain, en France et dans le monde, partez à la rencontre de celles et ceux qui relèvent les défis environnementaux d’aujourd’hui. PLAN B, le rendez-vous vidéo hebdomadaire du Monde, tous les dimanches à 21 h 30. Et retrouvez l’intégralité de nos vidéos sur YouTube.

Source et liens :

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Eau !! Pas de panique, il y a des solutions.

— Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

L’Eau est un constituant biologique important, essentiel pour tous les organismes vivants. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale répartition sur Terre, l’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques.

Les grandes villes de France ont entrepris la réalisation de leurs réseaux de distribution d’eau sous pression en 1860-1890, grâce aux tuyaux en fonte que les usines de Pont à Mousson se sont mises à produire. Chez nous, dès 1865, la ville de Saint-Pierre s’est approvisionnée de 400 tonnes de tuyaux afin de capter sur les flancs de la Pelée, à la source Morestin, pour mettre l’eau sous pression à domicile des Pierrotins. Fort-de-France captait en 1856 l’eau de la rivière Absalon et alimentait ainsi par un canal à ciel ouvert la fontaine Gueydon, dont la cascade en marches d’escalier était conçue pour assurer au mieux une stérilisation par aération et exposition aux ultraviolets, ce qui n’empêcha pas de fréquentes épidémies…

C’est à partir de 1946 que furent construites les usines de traitement actuelles et le réseau de distribution d’eau sous pression, Alphonse JEAN-JOSEPH a mené un titanesque travail pour conduire cette eau dans toute la Martinique.

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Les propositions choc de Nicolas Hulot pour le commerce international

— Par Jérôme Marin —
Suspension des traités commerciaux, exception agricole, taxe carbone aux frontières: l’ancien ministre de la transition écologique s’attaque au « libre-échange débridé ».
Repenser la politique commerciale pour la mettre au service de la transition écologique. Dans un rapport publié jeudi 3 octobre, la fondation Nicolas Hulot et l’institut Veblen proposent 37 mesures pour s’attaquer aux effets « dévastateurs » sur le climat d’un « libre-échange débridé », symbolisé par le CETA, le très controversé traité commercial entre l’Europe et le Canada.

« Les bons sentiments ne suffisent plus », assène l’ancien ministre de la transition écologique, dans un édito co-signé avec Philippe Frémeaux, le président de l’institut Veblen. « Tout drame écologique majeur doit impérativement nous amener à interroger notre propre responsabilité, voire notre complicité », poursuivent-ils, pointant du doigt « nos modes de consommation et nos politiques commerciales ».

Sanctionner les partenaires commerciaux
Face à ce constat, le rapport préconise l’instauration d’une diplomatie commerciale au sein de l’Union européenne. Celle-ci doit permettre d’inciter ses partenaires à respecter les accords de Paris sur climat, en mettant dans la balance l’accès à son marché de 500 millions de consommateurs.

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Quand la vérité nous rattrape.

— Par Florent Grabin, président de l’Association Écologique P.U.M.A. —

1981 le Président de la République Française a libéré les ondes ce qui a permis à l’association APPELS de faire savoir à la population qu’il y a un grave problème de qualité de l’Eau distribuée. En 1994 après différentes tentatives, nous sommes parvenus enfin à avoir un débat télévisé sur le sujet Eau, puis en 1996 nous avons de nouveau communiqué sur l’absence de prise en compte des pesticides dans les analyses de l’Eau.

Depuis nous n’avons jamais lâché prise sur la question des analyses de l’Eau en mettant en cause les résultats du Laboratoire de Lille qui opérait pour le compte de la DASS et celui de Massy-Palaiseau en charge des analyses pour la répression des fraudes, enfin nous avons été entendus, Monsieur le Préfet de l’époque a accepté que les analyses se fassent au Laboratoire départemental de la Drôme que nous avons visité et filmé afin de remettre au Préfet la copie lui permettant de comprendre notre motivation, puis diffusé sur une télévision locale qui nous hébergeait.

Nous avons le 21 février 2008 relancé les services de la DASS sur la recherche des organochlorés et il a été convenu d’élargir sur l’ensemble des familles de pesticides, afin d’avoir un panorama exhaustif des molécules éventuellement présentes dans l’Eau ; n’ayant pas de réponse à notre demande nous l’avons réitérée le 6 juin 2008, il nous a été répondu que les résultats sont disponibles.

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Chlordécone: enquête préliminaire en Guadeloupe sur de présumés stocks enfouis

Une enquête préliminaire a été ouverte après des révélations sur de présumés stocks enfouis de chlordécone, un pesticide dangereux, a indiqué mercredi à l’AFP le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, confirmant une information de Guadeloupe la Première.

Cette décision a été prise à la suite du témoignage sous serment fait le 19 septembre de Joël Beaugendre, ancien député de Guadeloupe, aujourd’hui président de la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe, devant la commission d’enquête parlementaire sur le sujet.

Lire sur Madinin’Art une série d’articles consacrés à la chlordécone

Il a affirmé que des stocks de chlordécone, dont la quantité demeure inconnue, avait été enfouis au Jardin d’Essai, abritant aujourd’hui un lycée, aux Abymes.

Ce pesticide, utilisé pour lutter contre un charançon de la banane a été interdit aux États-Unis, dès les années 1960, car classé comme «cancérigène possible». Aux Antilles, il a été épandu jusqu’en 1993 en vertu d’une dérogation gouvernementale.

» LIRE AUSSI – Aux Antilles, la population est toujours exposée au chlordécone

L’enquête a été confiée à la gendarmerie et une nouvelle audition de Joël Beaugendre devrait avoir lieu «dans quelques semaines», selon le procureur Xavier Bonhomme.

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« Qu’as-tu fait, papa, alors que tu savais ? »

— Par Luc Bronner, directeur de la rédaction du « Monde » —

L’état de la planète est critique et nous en sommes responsables, nous rappelle Greta Thunberg. Du haut de ses 16 ans, elle dit à voix haute ce que nous ne voulons pas entendre collectivement et individuellement, analyse Luc Bronner, directeur de la rédaction du « Monde ».
Nous sommes comme des lapins pris dans les phares d’une voiture. Alors que brûle la planète, les polémistes et une partie des hommes et femmes politiques du monde entier s’interrogent sur une adolescente de 16 ans, parce qu’elle dit à voix haute ce que nous ne voulons pas entendre collectivement et individuellement. Nous sommes comme les lapins pris dans les phares d’une voiture, comme saisis de panique, incapables de penser et d’agir rationnellement, concentrés sur le visage, les mots et l’attitude d’une jeune fille.

Greta Thunberg inquiète ? Sa radicalité dérange ? Attendez les générations suivantes, leurs angoisses et leurs colères face à l’irresponsabilité des hommes et des femmes qui les ont précédées dans la destruction systématique de la planète.

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Qui est Greta Thunberg ?

Greta Thunberg née le 3 janvier 2003 à Stockholm, est une militante suédoise pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Fille de la chanteuse Malena Ernman, elle proteste à l’été 2018 devant le Parlement suédois, à l’âge de 15 ans, contre l’inaction face au changement climatique. En novembre 2018, elle lance la Skolstrejk för klimatet (« grève scolaire pour le climat »). Le mouvement se propage dans le monde entier après son discours à la conférence de Katowice de 2018 sur les changements climatiques (COP24), en décembre de la même année.

Elle reçoit plusieurs prix et distinctions pour son militantisme. Elle fait la couverture du magazine Time en mai 2019 et des médias décrivent son impact sur la scène mondiale comme l’« effet Greta Thunberg ».

Biographie
Famille
Sa mère est la chanteuse d’opéra Malena Ernman et son père, Svante Thunberg , est un acteur de cinéma, comme son grand-père paternel, Olof Thunberg . Elle a une sœur cadette. Elle est une lointaine petite-cousine de Svante August Arrhenius, prix Nobel de chimie en 1903, connu pour ses travaux précurseurs sur le réchauffement climatique lié à l’effet de serre et pour avoir alerté sur le risque lié à la combustion sans limite des énergies fossiles.

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Dans les eaux guyanaises, la découverte d’un écosystème « unique au monde »

— Par AFP —

Cayenne – Découverte d’une aire marine méconnue, observations de dizaines d’espèces de cétacés: une mission scientifique inédite Greenpeace-CNRS s’achève dans les eaux de la Guyane pour mieux comprendre le récif de l’Amazone, riche en biodiversité et menacé par le développement du pétrole offshore au Brésil.

« Nous découvrons des poches de vie, trésors de biodiversité, explorées par l’être humain pour la toute première fois et dont le mystère reste encore entier », s’enthousiasme Alexis Rosenfeld, plongeur-photographe de la mission océanique menée à 100 kilomètres au large de la Guyane.

Cette expédition intervient alors qu’un traité sur la haute mer est en cours de négociations à l’ONU, en écho au rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Publié mardi ce rapport souligne la nécessité pour les gouvernements d’intensifier et d’accélérer leurs efforts pour faire face à la crise climatique et protéger les océans.

Par 100 mètres de profondeur, dans une eau à forts courants et boueuse, une équipe de six professionnels a plongé pour la première fois sur la partie guyanaise du récif de l’Amazone, un assemblage d’algues calcaires, d’éponges et de coraux noirs.

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Utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique PUMA   —

Une énième étape dans l’utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique et en Guadeloupe a été franchie le mercredi 18 septembre 2019 à la préfecture de la Martinique. Préalablement, nous avons reçu une invitation à participer à l’audition en présence de quatre autres organisations, après avoir identifié ces dernières, nous avons considéré que, vue l’importance de cette audition, il était hors de question d’être en compagnie de ces interlocuteurs ; à ce moment nous avons motivé notre démarche et obtenu que PUMA soit entendu seul, afin de répondre favorablement à cet incontournable impératif.
En ouverture de séance, le Président Serge LETCHIMY nous a présenté la Commission et ses attentes, puis nous avons été invités à jurer de dire toute la vérité rien que la vérité sur ce que nous savons de l’usage du Paraquat et de la Chlordécone dans notre production agricole.
D’entrée de jeu, nous avons recentré le débat, en précisant
• Qu’il est impératif de traiter l’ensemble des pesticides
• Que les molécules actives n’ont jamais été vendues aux agriculteurs,
• Que le Kepone et le Curlone, sont à base de Chlordécone et le Gramoxon à base de la molécule Paraquat,
Puis nous avons demandé la mise à disposition de la fiche technique de ces produits.

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« Phoque le réchauffement climatique »

« Réchauffez les cœurs, pas la planète », « Phoque le réchauffement climatique », « La planète est plus chaude que ta meuf »… Tous ces slogans ont été affichés dans le défilé pour le climat, organisé vendredi 22 février, et auquel environ un millier de jeunes ont participé. Un chiffre en hausse par rapport au vendredi précédent. Il faut dire que cette opération accueillait l’adolescente suédoise Greta Thunberg, devenue l’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique.

La jeune fille, qui s’installe tous les vendredis devant le Parlement suédois pour réclamer plus d’actions du gouvernement contre le réchauffement climatique, a inspiré des milliers de jeunes qui ont manifesté entre autres en Allemagne, Australie, Grande-Bretagne et donc en France.

« Sauve la Terre, mange un lobbyiste »
Encadrés par des forces de l’ordre en nombre, les jeunes manifestants sont partis de la place de l’Opéra à Paris avec des pancartes dont les slogans attirent l’attention : « Sauve la Terre, mange un lobbyiste » ou « Water is coming ».

Après avoir brandi leurs pancartes, ils ont scandé d’autres slogans, comme « Rejoignez-nous, ne nous regardez pas » et « Et un, et deux, et trois degrés, c’est un crime, contre l’humanité« , selon une journaliste du Monde sur place.

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Climat, justice sociale : mobilisation générale le 21 septembre

RV Gare du TCSP à 9h 30 le 21 septembre 2019 à Fort-de-France

RDV Gare du TCSP de la pointe Simon à 9h 30 après la marche contourne le CV par le canal Vassaur, puis on passe par BD Gal de Gaulle pour arriver à la Savane, Tee shirt blanc, avec des casseroles ou tout autre instrument qui permet de faire du bruit voir mieux de la musique ensuite arrivée pic nique sur la savane !!! Covoiturez ou prenez les transports en commun SVP !!

Canicules, sécheresses, inondations, incendies, ouragans, fonte des glaces… Tout s’emballe. Le début d’année 2019 a apporté une fois de plus la preuve que les conséquences des changements climatiques sont sans cesse plus graves.

En France et dans le monde, depuis des mois, la mobilisation pour le climat bouillonne. 72% de la population demande un état d’urgence climatique, des voix de tous horizons se font entendre. Il est temps d’agir, il est indispensable d’agir, maintenant, de façon massive, nous le savons tous et toutes.
Pourtant, face à cette exigence de justice, le gouvernement tergiverse, parle, multiplie les postures grandiloquentes, mais n’agit pas, ne met rien en oeuvre.

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World clean up day : opération nettoyage de la nature ce week-end

World Clean Up Day est un mouvement mondial, lancé par l’association à but non lucratif Let’s do it Fundation ayant pour objectif la lutte contre la pollution à travers des nettoyages citoyens.

L’association a été créée en 2008 en Estonie.
Teeme Ära (2007-2008)

En 2007, Rainer Nolvak participait à des nettoyages citoyens organisés par des associations diverses en Estonie. C’est en 2008 qu’il décide de créer le mouvement Let’s Do it! (« Teeme Ära » en Estonien), qui avait pour concept de motiver toute la population estonienne à participer à un seul nettoyage, pour que le problème soit résolu en une journée. Le 3 Mai 2008, plus de 10,000 tonnes de déchets ont été ramassé par 50,000 volontaires.
Let’s do it! World (2008-2017)

Entre 2008 et 2011, le mouvement prend de l’ampleur dans les pays Baltes puis dans ceux de l’Europe de l’Est. Durant cette période, Let’s do it! développe plusieurs applications mobiles pour la géolocalisation des décharges sauvages.

Depuis 2012, plusieurs actions sont lancés au niveau mondial, avec plus ou moins de succès selon la région du monde. En effet, le concept de ne travailler qu’une journée convient particulièrement au pays de l’Ex-URSS, parce que les habitants de ces pays perçoivent le bénévolat régulier comme du communisme.

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Passer de l’Odyssi à l’Eaudela

— Par Florent Grabin de l’Association écologique Puma —

Dans les années 80, nous avons, avec Pierre DAVIDAS, dénoncé publiquement la situation de l’Eau en Martinique, dans l’association écologique A.P.P.E.L.S, tout a été dit, malheureusement nos prévisions nous rattrapent aujourd’hui, la population est excédée par les très nombreuses coupures dans la distribution de l’Eau.

À la demande de différents usagers de ce précieux et indispensable produit, nous allons vous livrer des éléments qui vous permettront de sortir de la logique de ces très nombreux récupérateurs qui perturbent l’information sur les problèmes de l’Eau.

La réserve de notre Eau se trouve majoritairement dans le Grand Nord de la Martinique, elle est principalement captée sur la Rivière la Capote au Lorrain, puis lavée dans l’usine de production de Vivé, enfin avant d’être mise dans le réseau de distribution elle reçoit une charge de chlore comme désinfectant ; à ce propos nous avons pendant des années combattu cette formule, pour enfin obtenir une chloration intermédiaire durant le transport jusqu’à Saint Anne.

Le 5 avril 2009, il y a eu un déboîtement sur la canalisation en fonte de 800 mm de diamètre, constituant la branche maîtresse Nord-Atlantique d’adduction d’eau potable de l’usine de Vivé, passant sur la propriété de Bernard BALLY à Séguineau au Lorrain ; la fuite pendant plus de 10 heures de 15000 m3 d’eau a engendré un glissement de terrain concernant au départ 2.5 ha de terres agricoles dévastées ; à ce jour, soit 10 ans après, la réparation reste toujours en suspens.

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Commission d’enquête sur le chlordécone

— Par Roland M’Sabi —

Même si la situation est extrêmement grave, on se permet d’ajouter un peu d’humour : le chlore ne déconne pas… Plus sérieusement : pourquoi maintenant ? Après plus de 40 ans ? Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est beaucoup trop tard pour agir puisque la grande majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais est déjà chlordéconée. Il était beaucoup plus simple d’accorder des dérogations pour continuer à utiliser ces pesticides qui ont contaminé une grande partie des terres de ces départements. A ce jour, il n’existe qu’une solution pour dépolluer ces terres contaminées durant des dizaines d’années ou plus, d’après une association guadeloupéenne. D’autant que le chlordécone n’est pas seul en cause, car il ne faut pas oublier le paraquat, le témic et beaucoup d’autres poisons utilisés quotidiennement. Même si les ouvriers agricoles sont les premiers touchés, il ne faut pas oublier les riverains qui fuyaient les épandages aériens qui les empêchaient de respirer. On ne peut plus parler « d’eau potable » pour cause de canalisations défectueuses, et mal entretenues. Oubliées les rivières et les « coups de senne » qui attiraient de nombreux visiteurs sur la côte Atlantique.

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Un rapport s’alarme de « la dégradation généralisée » des masses d’eau en Guadeloupe

Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.

La Guadeloupe subit « une dégradation généralisée des masses d’eau », selon Hugues Delannay, directeur adjoint de l’Office de l’eau de Guadeloupe, commentant un rapport sur l’état des nappes souterraines, des rivières et de la mer que l’AFP s’est procuré, mardi 10 septembre.

Une dégradation causée par « l’activité anthropique », selon l’Office de l’eau, dont « l’agriculture et l’assainissement (…) et dans une moindre mesure l’industrie ».

Stations d’épuration non conformes

Le constat le plus « alarmant » du rapport, selon M. Delannay, est l’augmentation de la salinité de la nappe d’eau douce souterraine située sous la Grande-Terre. En cause, « l’intensité de l’utilisation de la nappe, notamment par des forages d’alimentation en eau potable », mais aussi les pollutions d’origine agricole, pesticides et composés azotés.

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