— Par Aurore Garot —
D’après une étude publiée ce vendredi dans Livres Hebdo, le secteur enregistre un recul de 1,7% par rapport à 2017. Plus grand déclin du marché depuis dix ans. Seules la BD et l’édition jeunesse sont épargnées par ce naufrage.
Triste période pour le marché du livre. 2018 enregistre à nouveau un déclin de ses ventes, d’après une étude parue dans Livres Hebdo. Cette année bat même tous les records avec une baisse de – 1,7% par rapport à 2017. Niveau qui n’avait jamais été atteint depuis dix ans. Si en 2015, ce secteur a enregistré une hausse de 1,8% et s’est maintenu en 2016, il voit ses résultats chuter depuis 2010.
Les ventes des hypermarchés s’effondrent (- 7% en 2018), de même pour les librairies de premier et deuxième niveaux (respectivement -1,4% et -2,1%). Seules les grandes surfaces culturelles restent stables.
Le Top 50 est l’exemple le plus flagrant de cette diminution sur l’ensemble du marché du livre. Le classement des meilleures ventes toutes catégories confondues, enregistre un déclin de 17% du nombre d’exemplaires vendus et un écart de presque 29 millions d’euros sur le chiffre d’affaires entre 2017 et 2018 (environ 146,6 millions d’euros en 2018 contre 176 millions en 2017).

Julien Valmont, alias Gros Dégueulasse, alias DSKahnard, alias Ti-Coca, accessoirement docteur en économétrie de l’université de Paname, homme sans limite « n’est le fils de personne ». Il s’est fait tout seul en pays de Nadiland, où les chiens aboient par la queue, où les chevaux ont trois pattes, où les coqs ont des dents, où les serpents rampent sur le dos, où l’homme est sans tête, où la réalité dépasse la fiction.
La circulaire de janvier 2019 du ministère de l’Éducation nationale d’Haïti annonce-t-elle une mesure d’aménagement linguistique ?
Ya no será
J’étais descendu à Marseille pour écrire un reportage sur l’exode des opposants politiques et des juifs de toute l’Europe pendant l’hiver quarante. Après quelques jours de recherche, je suis en mesure d’envoyer mon article:
Nou pé pa ritjilé
Moun ki wousouvrez adan travay yo, té dwett sav ki pa ni ayen ka dégradé’w, lè’w ka palé kréyol, épi pa ni ayen ka fè’w ped valè’w, lè yo ka palé kréyol ba’w, si moun lan pa la ka jouré. Pa ni lanng dégradan.
Qui est
Matnik an tan tala sété an gran chan kann
Dé-twa mo a sonjé pou la nouvel ané
C’est la fin de deux mille dix-huit !
Kouté pli souvan
Ils sont mutins les Mutins, ces habitants d’un DOM imaginaire des Caraïbes, mutins dans les deux sens du terme. Révoltés d’abord, rebelles, insoumis, puisque le roman nous replace dans la grande grève et les émeutes de 2009 aux Antilles, à l’époque du président Sakko, contre la pwofitasyon, autrement dit l’exploitation outrancière dont les habitants se sentent victimes, levés à la fois contre les patrons locaux et l’Etat français employeur. Mais mutins aussi dans l’autre sens, espiègles, taquins, malicieux, badins, notamment au plan des mœurs, et surtout sexuelles, galipettes, cabrioles et culbutes, dont le livre nous fait part le plus crûment et innocemment du monde.
Née en Guadeloupe en 1937, l’écrivaine Maryse Condé doit recevoir le 9 décembre à Stockholm le prix Nobel alternatif de littérature, une récompense décernée par une nouvelle académie composée d’intellectuels suédois. Une consécration internationale pour celle qui fut la première présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
Indignez-vous ! disait Stéphane Hessel dans son essai publié en 2010. Un ouvrage d’une trentaine de pages, qui affirme que l’indignation n’est rien d’autre qu’une forme de résistance, c’est en quelque sorte le ferment de l’« esprit de résistance ». Son livre est publié dans la collection : “Ceux qui marchent contre le vent”. Hessel nous y exhorte à avancer à rebrousse vent, à ne pas aller moutonnement sur le boulevard de nos habitudes, en tous cas, vers celles que nous sommes tentés de prendre.
Murs… Murs… Murs… Murs !
— Par