— Par Daniel M. Berté —

I ni dé volkan ki ka mò
I ni dé volkan ki ka rété
I ni dé volkan ki la selman pou van-an
I ni dé volkan fou
I ni dé volkan boulé an sann
I ni dé volkan ki ka viv an bann ek ka rodé
I ni dé volkan ki ka pwenté djol-yo anlè dlo detanzantan
vré chien lanmè
I ni dé volkan ki ka séré fidji-yo
toulong dan lé niyaj
I ni dé volkan lonjé kon rinoséros fatidjé
dontokel yo pé taté poch galaktik-yo
I ni dé volkan kwayan ki ka fè moniman
pou gloriyé pep ki disparet
I ni dé volkan véyatif
I ni dé volkan ka japé,
an montan lagad an palapot kay lépep ki ka dòmi
I ni dé volkan avous ki ka paret ek disparet
(sa sé jes makak)
I fo pa bliyé sa ki pa lé pli piti
lé volkan pies dòwsal pa janmen lokalizé
ek dontotjel lé rantjin ka konstwi lannuit
I ni dé volkan dontotjel djol-yo ka miziré kantékant
épi déchiraj antan-lontan-a.
Mofwazaj Dorsale bossale de Aimé Césaire ki paret dan Moi, laminaire
Daniel M.


Mirlande X, enseignante dans un lycée de Port-au-Prince et lectrice assidue de nos chroniques linguistiques depuis plusieurs années, nous demande dans un récent courriel si les droits linguistiques figurent dans le projet de « Constitution » que l’ex-président Jovenel Moïse –dont le mandat a expiré le 7 février 2021 selon la Fédération des barreaux d’Haïti, mais qui s’accroche au pouvoir dans un climat politique marqué par la régression des droits citoyens et l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire national–, s’est mis en tête de faire adopter par référendum en juin prochain. Pertinente, la question de Mirlande X renvoie à la nécessité de garantir, notamment dans un texte constitutionnel, l’efficience des droits linguistiques inscrits dans la Déclaration universelle des droits linguistiques de 1996. Et comme nous l’avons auparavant explicitement formulé à travers la vision de l’aménagement linguistique en Haïti que nous offrons en partage dans nos articles et dans nos livres, les droits linguistiques sont un droit premier. 

S’il est des personnages qui avancent dans la vie, entourés d’un halo de mystère, par leur rapport à l’existence, par ce qu’ils donnent peu à voir, peu à entendre, mais tellement à comprendre, il en est un qui incarne cette alchimie mystérieuse, le poète
Le National salue la publication, en mai 2021, du livre collectif « La didactisation du créole au cœur de l’aménagement linguistique en Haïti » (coédition Zémès, Haïti, et Cidihca, Canada). Coordonné et coécrit par le linguiste-terminologue Robert Berrouët-Oriol, collaborateur régulier du National depuis plusieurs années, ce livre ouvre des perspectives nouvelles et fortes en vue de l’enseignement du créole et de l’enseignement des savoirs et des connaissances dans la langue maternelle des locuteurs. Pour découvrir cet ouvrage et en apprécier le contenu, Le National présentera bientôt à ses lecteurs, en exclusivité, une série d’entrevues réalisées avec plusieurs auteurs de « La didactisation du créole au cœur de l’aménagement linguistique en Haïti ».
Écrivain engagé, essayiste, romancier, historien, reporter, polémiste, sociologue, critique d’art, éditeur, mais surtout
Menm si’w kon juiféran
Paris – De moins en moins de Français lisent, mais ils sont toujours autant de candidats pour être publiés. Et pour Gallimard, c’en est trop: l’éditeur prie les écrivains aspirants d’attendre avant d’envoyer leur prose.
Séance ouverte à toutes et tous le 9 avril 2021 de 14h 30 à 16h 30. Heures de Paris.
— Par Muriel Steinmetz —
“Poisson d’avril!”
A
Entretien
« Lorsque les philosophes n’ont plus rien à dire,
Il faut sortir de l’oubli un écrivain injustement retourné dans l’ombre ! En effet, le prix Goncourt n’a pas empêché
— Par Robert Berrouët-Oriol,
Annonce sur le site Montraykréyol