Michela Murgia, éminente romancière italienne, s’est éteinte le 10 août 2023 à l’âge de 51 ans, laissant derrière elle un héritage profondément ancré dans la littérature, le féminisme et l’engagement politique. Originaire de Cabras, en Sardaigne, Murgia a marqué la scène culturelle italienne contemporaine grâce à son extraordinaire capacité à aborder des questions sociales et politiques à travers des récits captivants. Son départ a laissé un vide irréparable dans le paysage littéraire italien et dans les débats publics.
Militante féministe de premier plan, Murgia a utilisé son écriture pour dénoncer activement la résurgence du fascisme en Italie et pour promouvoir l’égalité des sexes et les droits civiques. Elle a débuté avec le roman « Le Monde doit savoir » (2006), qui avec sarcasme, relate les vicissitudes d’une télévendeuse précaire travaillant dans un centre d’appels. Son engagement en faveur de l’égalité des sexes s’est poursuivi avec « Ave Mary. E la chiesa inventò la donna » (2011), une réflexion sur le rôle des femmes dans la religion catholique.
L’un de ses accomplissements les plus marquants est « Accabadora » (2011), un roman qui s’inscrit dans la Sardaigne archaïque des années cinquante et explore l’euthanasie clandestine et le thème de l’adoption.

— Par Robert Berrouët-Oriol, 

L’aménagement du créole dans l’école haïtienne à l’épreuve des errements épistémologiques des « créolistes » fondamentalistes
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L’aménagement du créole dans l’École haïtienne à l’épreuve de l’amateurisme
Ki malè latè ka péyé
Nous, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de La Réunion ; gens d’ailleurs et de tous les côtés ; acteurs d’associations ou d’organismes non étatiques ; membres de la société civile ; professionnels de l’éducation, de la santé, de la recherche, de l’information, de la prospective, de la coopération internationale ; pratiquants du travail social, des arts, des lettres, du numérique, de la culture…, considérons que le monde d’aujourd’hui est une alchimie de civilisations, de cultures et d’individus ; qu’il résulte de la traite des Africains, des esclavages du Nouveau Monde et du système des plantations, des grandes guerres européennes et de leurs conséquences, du colonialisme en ses méfaits et de son extension capitaliste planétaire ;
J’ai rêvé que mon île, larguant la longue et lourde chaîne qui l’ancre à ce continent européen avec lequel elle n’a rien en commun si ce n’est un usage de la langue coloniale,
—Par Robert Berrouët-Oriol, l
IVRE D’AMOUR !
Dans le cadre du 110e anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire, la collectivité territoriale a lancé un appel à projets intitulé « Césaire, Autre horizon ». L’objectif annoncé ? Demander au monde des arts de travailler sur l’œuvre de Césaire, afin de faire « redécouvrir le chantre de la négritude, comme un bâtisseur fondamental sous un angle original et stimulant ». Les projets retenus se verront attribuer une somme de 20 000 euros, dédiés à « la recherche nécessaire aux projets culturels et artistiques novateurs ».
La « lexicographie borlette » du MIT Haiti Initiative n’a jamais pu s’implanter en Haïti dans l’enseignement en créole des sciences et des techniques
Féministe engagée, la Québécoise s’était opposée, seule, en 1990 lors de l’émission littéraire « Apostrophes » à Gabriel Matzneff, dont les écrits faisaient l’apologie des relations sexuelles avec les enfants et les adolescents.
Pou an zafè bel flanm
Paru dans Le National du 21 juin 2023,
— Par Patrick Chamoiseau —
Aborigène
I ni an bel boutjé
Du 22 juin au 23 juillet 2023, le festival de littérature jeunesse