(A propos de Fin(s) du monde , aux éditions Long cours)
— Par Georges-Henri Léotin —
Fin(s) du monde, tel est le titre du dernier ouvrage de Roger Parsemain. Un titre qui interpelle. A l’oral, quand on entend fin du monde, on peut avoir une petite idée de ce que cela peut vouloir dire, même s’il est difficile de concevoir, d’imaginer ce que c’est que la fin du monde. Et il se trouve maintenant que sur la couverture du livre de Parsemain, il y a un s entre parenthèses après fin, ce qui signifie qu’il pourrait y avoir plusieurs fins du monde ! Quelque part dans l’ouvrage, le lecteur sera éclairé, il découvrira un des sens que ce pluriel peut avoir. Nous vous laisserons découvrir une des significations possibles, de cette fin plurielle.
Nous remarquons que le tout premier poème, présenté comme « envoi », s’intitule L’œil d’éternité, un titre qui contraste avec celui de tout l’ouvrage, si on considère que l’éternité apparait comme étant tout le contraire de la fin du monde. Nous reviendrons sur ce point, mais nous voudrions faire tout d’abord une présentation de l’ensemble de l’ouvrage.

Un chaud effroi
Lancée par
Man té di’w
Celui qui croyait au ciel
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Si ton corps te fait faux bond, que te voici confinée à la chambre, que tu cherches au creux des oreillers un repos qui ne veut pas se donner, alors, la lecture se fait plus encore qu’à l’habitude ton amie chère, celle qui console, celle qui de son baume panse les plaies et blessures de la vie. Que le livre en cours soit de tonalité rose, grise ou noire n’a d’ailleurs que peu d’importance, ses vertus tiennent à l’histoire contée, aux thèmes abordés, aux héroïnes et héros aussi bien qu’aux anti-héros, réels ou inventés. Mais encore, la force d’un texte tient à la belle qualité d’un style qui, laissant sous-jacents ses procédés, donne à l’écriture une certaine force d’envoûtement. Tant de mots pour définir ce qu’apporte l’acte de lire, ce que le lecteur y cherche et en attend : un loisir, un plaisir, un enrichissement, le rêve et l’évasion, être au monde par procuration, par le truchement des pages ou, à l’inverse, être pour un temps au cœur d’une bulle protectrice, ignorant du monde qui tout autour va, vient et s’agite…
— Par Mireille Jean-Gilles —
Jwenn sé tradision-an, évolision-yo, bagay nef ka paret.
Le journaliste et opérateur culturel
Chlordécone,
Textes En Paroles vous invite à participer à la 2e édition du Festival du Jamais Lu Caraïbe qui se tiendra du 13 au 15 juin 2024 à la médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin, Guadeloupe.
La poésie, sans aucun doute!
— Par Monchoachi —
— Par Sarha Fauré —
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
O lé Loa libéré Ayiti
Un poète…
Une turbulence est une agitation désordonnée, bruyante. Frénésie. Fureur. Insolence. Tourbillons dans un fluide. Tel un avion surpris par la densité du dialogue entre l’air chaud et l’air froid. Les turbulences agitent le confort, défont, l’espace d’un instant, l’inertie. Elles inventent chaos, chocs, entrecroisements, crissements.
Ce mercredi 29 mai, « Les Docs de La Grande Librairie » consacre son cinquième volet à une figure emblématique de la littérature française : Colette. Réalisé par Catherine Aventurier et Margaux Opinel, ce documentaire inédit propose une exploration profonde et sensible de la vie et de l’œuvre de Colette, l’une des écrivaines les plus appréciées des Français.
Primé en 2023 lors de la deuxième édition du Prix international de l’Invention poétique, « Tempes », le dernier recueil de Nathanaël, vient d’être publié chez LEGS ÉDITION. Ce livre de 106 pages, magnifiquement illustré par l’artiste-peintre Sergine André, est introduit par une note de l’éditeur Dieulermesson Petit Frère. Cette préface offre un aperçu des conditions de publication et relate les conflits de censure entre l’autrice, l’éditeur et l’association initialement liée au prix. Refusant les pressions, Nathanaël a finalement confié son œuvre à l’éditeur initial, offrant ainsi au public un recueil empreint de sincérité et de résistance.
La saison des fruits à pain, La sézon fiyapen
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