— par Janine Bailly—
Comme chaque année, le Martinique Jazz Festival nous est revenu avec le mois de novembre, riche de découvertes ou de re-découvertes musicales. Et lors même qu’il bat son plain, non seulement à Fort-de-France mais aussi égrenant ses notes sur tout le territoire de l’île, trois films documentaires, en lien avec l’événement, nous sont gracieusement proposés par Tropiques-Atrium, et ce pour la première fois dans la salle Frantz Fanon.
Treize heures, au dehors la pluie qui ne veut rendre gorge, et le cocon d’une salle obscure où trouver refuge… Le premier des trois films, au goût de nostalgie, porte le nom symbolique de « Africa America », et retrace une belle aventure qui hélas a trop vite pris fin, celle de Vibrations Caraïbes, manifestation venue relayer le festival Variations Caraïbes créé à l’automne 2006 à la Maison des Cultures du Monde et à l’Alliance Française de Paris, et qui voulait « ouvrir une fenêtre sur la création contemporaine des espaces insulaires et diasporiques de la Caraïbe créole et francophone… tisser des passerelles… lever le voile sur des pans inconnus des cultures de la Caraïbe… », puisqu’aussi bien, pour paraphraser Glissant, l’espace caraïbe est le lieu d’impulsion de la créolisation du monde et du métissage des cinq continents.

Un film réalisé par Susanne Regina Meures
Un film de Lula Buarque de Hollanda
Un film de Laurence Petit-Jouvet
Je voudrais, en réponse polie à l’article un tantinet injurieux de Selim Lander, — paru sur ce site le 22 novembre sous le titre élégant de Cinéma : En avoir ou pas (Bellochio et Gomes) —, et qui m’a personnellement touchée, simplement retranscrire cet article de Télérama : il y est dit ce que j’ai ressenti lors de la projection du film à Madiana, et je tiens à remercier ceux qui ont eu le courage de le programmer tout en sachant que l’inédit, toujours, a commencé par faire hurler et fuir les foules… Quel est le contexte de l’œuvre ? La crise a frappé de plein fouet le Portugal, l’un des quatre pays européens dont la situation était si grave qu’ils durent faire appel, pour survivre, à la troïka. Le réalisateur Miguel Gomes décide donc de parler de son pays, soumis à une sévère austérité, et de suggérer/analyser les troubles qu’il traverse. Dans le premier volume d’un film constitué de trois opus, où, à la façon du recueil persan Mille et Une Nuits, il déroule une succession d’histoires différentes, le cinéaste contera, entre autres, celle de représentants européens venus en mission d’observation au Portugal, et qui souffriront d’étranges problèmes de virilité…
De Anna Muylaert
Avec Jean Dampierre, Manuel Gomez, Lena Blou
Des projections gratuites à 13h accompagnent le Martinique Jazz Festival 2016 à Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
Mal de pierres, de Nicole Garcia ; avec Marion Cotillard, Alex Brendemühl, Louis Garrel
Centre culturel de Rivière Salée
— Par Janine Bailly —
Un documentaire français réalisé par Nina Barbier en 2016. Croisant images d’archives et témoignages d’élus et de spécialistes de la diversité, Nina Barbier interroge l’histoire de France et la société française d’aujourd’hui afin de comprendre pourquoi il y a si peu de Français originaires d’Outre-mer ou des anciennes colonies parmi les élus de la Nation. Après la diffusion du documentaire, Fabrice d’Almeida ouvre le débat en compagnie de ses invités pour tenter de brosser un bilan du poids de l’Outre-Mer et des anciennes colonies dans la politique française.
Dans le cadre du

Avec Oulaya Amamra, Kevin Mischel, Jisca Kalvanda plus
De Marco Bellocchio
De Keith Fulton, Louis Pepe
C’est une nouvelle semaine sous le signe du 
De Ayat Najafi