— Vu par José Alpha —
Au sortir de la pièce de Michel Dural placée, selon l’auteur, au service de Molière, Tchekhov, Ionesco et Dubillard, j’ai trouvé sur le web la définition du mot Miscellanées qui titre la pièce : « un genre littéraire composé de textes divers, « mélangés » avec une unité plus ou moins manifeste. C’est une technique de fragments, une sorte de mosaïque littéraire… »
C’est alors que j’acceptai mieux mes interrogations sur le sens qu’a voulu donner le metteur en scène d’une comédie interprétée sous sa direction par les élèves, tout de noir vêtus, de l’atelier théâtre de l’Association pour le Développement des Activités et des Pratiques Artistiques et Culturelles Scolaires (ADAPACS), et dont le prénom de chacun, sur le programme, commence curieusement par la lettre R.
Le spectacle commencerait-il par une devinette ?
Catégorie : Théâtre
Arts de la scène, Théâtre
Potins d’enfer
Comédie de Jean-Noël FENWICK dans une mise en scène de Claude-Georges GRIMONPREZ
— Dossier de presse —
THÉÂTRE AIMÉ CÉSAIRE DE FORT-DE-FRANCE
Le 14, 15 et 16 mai 2014 à 19h30
17 mai 2014 à 15h30 et 20h0
Trois personnes qui ne se connaissent pas, se retrouvent dans un lieu étrange, mi-antichambre, mi-vestibule : une vedette de la politique, une autre de la radio nationale et un coiffeur homosexuel. Une constatation s’impose : ils sont morts et tout les oppose. Peut-on en rire ? OUI !!
Est-ce que, comme tentait à le démontrer Jean-Paul SARTRE, « L’Enfer, c’est les autres »; ou bien les autres peuvent-ils au contraire, nous éviter l’Enfer ? Très vite l’émotion et le rire se mêleront à la réflexion.
Jean-Noël FENWICK – auteur français contemporain – fustige avec bonheur les rapports superficiels, la course à l’argent et au pouvoir. L’humour apporté à chaque réplique de cette comédie, sa modernité, sa franchise et son impertinence devant les problèmes posés par notre société, donnent une telle saveur à cette pièce, qu’elle peut être considérée avec les PALMES DE M.
Arts de la scène, Théâtre
8ème Rencontre du Théâtre Amateur
«L’amateur» est au sens propre celui qui aime et sa passion mérite d’être encouragée et soutenue.
L’ histoire du théâtre nous a plusieurs fois révélé que certains parmi ceux que l’on nomme ainsi, se sont avérés par la suite aussi talentueux que d’éminents professionnels tel le Théâtre du soleil, Le Bread and Puppet et bien d’autres » ‘
Des auteurs, des metteurs en scènes et des comédiens se mettront au service de leurs troupes pour s’exprimer et apporter à ce terme ses lettres de noblesses.
Planning des représentations
Représentation : « Miscellanées«
Comédie de Michel Dural ( au service de Molère, Thékhov, Ionesco, et Dubillard)
Mise en scène : Michel Dural et les comédiens de l’ADAPACS
Dates : 9 et 10 mai 2014 à 19 h 30
Représentation : « Potins d’Enfer«
Comédie de Jean-Noël Fenwick
Mise en scène : Claude-Georges Grimonprez
Compagnie Courtes Lignes
Dates : 14, 15 et 16 mai 2014 à 19h 30. Le 17 mai à 15h30 et 20h.
Représentation : « La soupière«
Comédie de Robert Lamoureux
Mise en scène : Association Symphonie « Les Amateurs
Dates : 23 et 24 mai 2014 à 19h 30
Représentation : « Le métro fantôme« (Lire aussi la critique de Serge Mourouvin)
Tragi-comédie de Leroi Jones (Amiri Baraka)
Mise en scène : José Alpha
Téat Lari
Dates : 28, 30 et 31 mai 2014 à 19h 30
Arts de la scène, Théâtre
Le Théâtre de la démesure, une compagnie qui dépasse les bornes
—Par J.-P. Thibaudat —
Descendue de son tableau avec son fichu, sa robe et son pot, la laitière de Vermeer verse son lait dans une jatte. Tableau vivant ? Oui, car l’effet est saisissant. Mais non.
L’actrice (elle donne son nom) qui dit être « déguisée en laitière » nous explique que le spectacle que l’on va voir – « Temps de pose » – va nous parler de peinture. En réalité, il parle tout autant de nous, spectateurs, quand on regarde un tableau ou un spectacle, et de ce qui se passe entre elle (la laitière, l’actrice) et nous. Bref :
« […] c’est un spectacle qui parle du problème – très contemporain en fait– de la médiation culturelle ».
Retour d’expédition : le Christ et des lardons
Arts de la scène, Théâtre
« Miscellanées » : Comédie de Michel Dural ( au service de Molière, Tchékhov, Ionesco et Dubillard)
Le 9 et le 10 mai 2014 à 19h30 au Théâtre Aimé Césaire
— Rencontre de Selim Lander avec Michel Dural —
Selim Lander : Michel Dural, auteur, acteur, metteur en scène…C’est beaucoup pour un seul homme, non ?
Michel Dural. Ce ne sont que des mots, des étiquettes pour désigner des moments, des aspects différents du travail d’une même personne. Au théâtre c’était assez fréquent dans le passé, aujourd’hui aussi.
S.L. Pas tellement! Vous en avez beaucoup d’exemples de ces artistes protéiformes ?
M.D. Mais oui, ici comme ailleurs. Voyez, tout récemment en Martinique, Hervé Deluge, ou bien, c’est plus ancien, Henri Melon. Et puis pensez aux illustres devanciers du répertoire classique, voyez Shakespeare, voyez Molière ! Pour eux, la création théâtrale était un acte global. Ils étaient auteurs, ils étaient acteurs, c’était pareil.
Arts de la scène, Théâtre
« Potins d’Enfer », comédie de Jean-Noël Fenwick
–Dossier de presse —
Mise en scène de Claude-Georges GRIMONPREZ
Trois personnes qui ne se connaissent pas, se retrouvent dans un lieu étrange, mi-antichambre, mi-vestibule : une vedette de la politique, une autre de ta radio nationale et un coiffeur homosexuel. Une constatation s’impose : ils sont morts et tout les oppose. Peut-on en rire ? OUI !!
Est-ce que, comme tentait à le démontrer Jean-Paul SARTRE, » L’Enfer, c’est les autres »; ou bien les autres peuvent-ils au contraire, nous éviter l,Enfer ? Très vite l’émotion et le rire se mêleront à la réflexion.
Jean-Noël FENWICK – auteur français contemporain – fustige avec bonheur les rapports superficiels, la course à l’argent et au pouvoir.
Arts de la scène, Théâtre
« En marge du cahier » d’après « Chemin d’école » de Patrick Chamoiseau
Un moment jubilatoire. Le 10 mai à 19h 30 à Fonds St-Jacques.
Un moment jubilatoire.
—Par Roland Sabra —
Dans l’adaptation « En marge du cahier » du deuxième tome d' »Une enfance créole' »de Patrick Chamoiseau on retrouve Man Ninotte ,la maman du petit « négrillon » « experte en tous ses vices qui soupirait à haute voix : Mais qu’est-ce qu ce petit bonhomme là a dû faire comme couillonnade, han doux Jésus », la première maîtresse Man Salinière, une « mulâtresse bien en chair, aux cheveux peut-être gris, à beaux-airs, très douce. », Le Maître qui n’a pas la douceur de celle-là et qui « fait plutôt gardien de troupeaux-boeufs. ». Ce maître rouleur de r à n’en plus finir qui initiant le jour de la rentrée les élèves aux techniques des pleins et des déliés déclare : ‘ Obserrvez bien, messieurs, ce qu je viens d’écirre. Ne distinguez-vous pas une élégance de parrties larrge et de parrties qui se font plus étrroites ? N’est-il pas… » On retrouve aussi les copains de classe comme Gros-Lombric, le surdoué en calcul que le système scolaire finira par éteindre.
Arts de la scène, Théâtre
« La soupière » de Robert Lamoureux
8ème Rencontre du Théâtre Amateur
Vendredi 23et Samedi 24 Mai -19h30
Association Symphonie Les Zamakeurs / Comédie
Troupe : Les Zamakoeurs
Atelier théâtre adultes de l’Association Symphonie
Mise en scène : Marie-Pierre LOISEAU
Distribution :
– Germaine LAPUY : Myriam VIGILANT
– Clément DOUVRE :Serge BRAFINE
-La Tante Violette : Brunette BELFAN t
-Hélène DUBARD : Julia SECQ ALATI
– Brigitte DUBARD :Yvone OCTAVE
-Paul DUBAFID:Daniel NAMRIT
– L’inspecteur BERGER : Bruno BRAFINE
-Jean-François LOUY : Pierre André BORDELAIS
– Monsieur LOUIS : Bruno BRAFINE
Synopsis
A Bordeaux, Paul Dubard possède une usine de robinets qui prend I’eau de toutes parts. Accompagné de sa femme Hélène et de sa fille Brigitte, il rend visite à sa vieille tante, madame Violette Dubard, et lui demande de vendre ses soixante hectares de vignoble, qui ne produit qu’un rouge médiocre, afin de l’aider à renflouer son affaire. Alors qu’une entreprise internationale, la Generale Motors, est prête à acquérir le terrain à prix d’or, la propriétaire refuse net. Germaine, la gouvernante, n’a pas perdu un mot de la conversation. Une idée diabolique germe alors dans son imagination…
Auteur
Robert Lamoureux, né Robert Marcel Adolphe Lamoureux le 4 janvier 1920 à Saint-Mandé (alors département de la Seine, aujourd’hui Val-de-Marne) et mort le 29 octobre 2011 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)1 , est un acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste français.
Arts de la scène, Théâtre
Le Théâtre de l’Histoire pour le peuple martiniquais
Billet à Mme Joachim Arnaud de la CGTM et à M. José Alpha du Théatlari
— Par Gontran Dumaison —
D’abord il faut que je vous dise, Mme Joachim Arnaud et M. José Alpha, que je suis ému et satisfait de l’initiative que vous avez prise de raconter l’histoire du syndicalisme en Martinique à l’occasion du 1er mai 2014. Parce que pour la première fois, les syndicats montrent combien il est important d’associer l’histoire des luttes ouvrières à l’action culturelle. L’enceinte de la Maison des syndicats a été excellent parce que notre « Maison du peuple » est bien le lieu symbolique des rassemblements des combattants autour du théâtre… des opérations. Çà, je l’ai bien apprécié comme beaucoup d’autres personnes présentes.
Votre choix a été bon de créer pendant trois jours la réflexion avec la jeunesse martiniquaise, les seniors que je suis et tous les Martiniquais, sur les luttes, les victimes et les victoires qui ont jalonné ce siècle de revendications sociales et politiques. Pour la première fois, Il fallait raconter ces affrontements permanents entre les ouvriers, les travailleurs, les chômeurs, avec « les possédants ».
Arts de la scène, Théâtre
Théâtre de l’Histoire : sé linité travayé ki fos travayé
— Par Roland Sabra —
Le 30 avril et le 1er mai dans la cour de la Maison des syndicats à Fort-de-France José Alpha a présenté avec cette fougue, cette énergie parfois brouillonne mais toujours pleine de générosité et d’humanité qui le caractérisent, une page documentaire et épique d’un siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique. Ils étaient des douzaines sur le grand plateau central et sur les deux plus petits et adjacents à nous faire revivre de manière stylisée et synthétique quelques-unes des pages parfois glorieuses, souvent tragiques qui constituent la mémoire des luttes pour l’émancipation qui jalonnent l’histoire de la Martinique. Pour éviter d’avoir à tomber dans la lourdeur d’un récit linéaire quelque peu fastidieux le travail présenté prend la forme d’un dialogue serré entre l’hier et l’aujourd’hui. Ainsi à la grève de 1870, évoquée tout au début du spectacle, est associée, habilement l’attitude dilatoire de la Justice face à une demande de référé sur l’asphyxie des populations par les gaz d’épandage.
Théâtre
La Nuit des assassins : des paumés magnifiques
Par Selim Lander – En compagnie de Yoshvani Medina, puis de Ludwin Lopez et maintenant en solo, Ricardo Miranda a permis au public martiniquais de découvrir un théâtre latino-américain riche d’invention, de fantaisie, de mystère, où le sacré n’est jamais bien loin. Avec La Nuit des assassins Miranda puise une nouvelle fois dans le répertoire cubain. José Triana a écrit là un vrai texte de théâtre moderne, qui captive moins par les ressorts de l’intrigue que par l’étrangeté de la situation dans laquelle les personnages se trouvent plongés. Pourquoi sont-ils réunis, qui sont-ils, que veulent-ils, à quoi jouent-ils ? Telles sont les questions auxquelles chacun est invité à apporter ses propres réponses. À cet égard, on peut se demander s’il est pertinent de donner au futur spectateur, comme fait le programme du Théâtre municipal, autant de clés pour « comprendre » la pièce. N’est-il pas préférable de le laisser se faire sa propre opinion en toute autonomie ? Certes, il faut bien un « pitch » pour le convaincre d’assister au spectacle, mais il ne faut pas moins se garder d’imposer une interprétation a priori.
Arts de la scène, Théâtre
Peter Brook, spéléo du cerveau
L'ex-maître des Bouffes du Nord compose, avec Marie-Hélène Estienne, un extraordinaire spectacle sur les mécanismes de la mémoire.
—Par Gilles Costaz —
Peter Brook ne dirige plus les Bouffes du Nord, ce théâtre fantomatique qu’il avait sorti du sommeil en 1974 et auquel il donna une vie historique pendant des années. Mais un artiste comme lui ne peut que mettre en scène les symptômes de sa retraite, pour mieux poursuivre sa recherche et créer de nouveaux spectacles en France et à l’étranger. D’ailleurs, il est de retour aux Bouffes du Nord même, avec un spectacle en anglais, The Valley of Astonishment (La Vallée de l’étonnement), qu’il cosigne avec sa complice de toujours, Marie-Hélène Estienne. Qu’on n’ait pas peur du côté anglais de la soirée, elle est surtitrée, et les acteurs passent de temps en temps au français pour amplifier la connivence.
Arts de la scène, Théâtre
ETC Caraïbe représenté lors de la 4è édition de Cap Excellence en Théâtre
Pour la quatrième édition de son festival de théâtre qui se tiendra du 5 au 11 Mai 2014, la communauté d’agglomération Cap Excellence a fait appel à ETC Caraïbe pour proposer deux lectures d’auteurs dramatiques. Rappelons (si besoin est) que le festival
Cap Excellence en théâtre a pour vocation de proposer au public des créations d’artistes amateurs et professionnels afin de toucher un public averti ou non, l’objectif étant à la fois de sensibiliser davantage la population guadeloupéenne au théâtre, en rapprochant notamment l’offre culturelle des habitants, et en faisant bénéficier ce festival d’une communication d’envergure. ETC Caraïbe et les auteurs sélectionnés pourront donc profité d’une vitrine exceptionnelle pour présenter leurs oeuvres. Le premier texte proposé est : “le mouroir aux alouettes » de Frantz Succab; Il sera représenté le vendredi 9 mai à 19H au centre Rémi Nainsouta de Pointe à Pitre
(Entrée libre). Mise en lecture José Exelis avec Ruddy Sylaire, Dominique Bernard, Blade, Jacqueline Etienne, Lucette Salibur
Le second texte sera « un dimanche au cachot » de Patrick Chamoiseau dans une adaptation de José Pliya ; Cette oeuvre sera représenté le samedi 10 mai à 19H au Centre Rémi Nainsouta
(Entrée libre) Mise en lecture Serge Tranvouez avec Laetitia Guédon et Blade
Arts de la scène, Théâtre
« La nuit des assassins » : une création prometteuse de Ricardo Miranda
Retenue pour le Festival d'Avignon en juillet 2014
—Par Roland Sabra —
« En éduquant l’enfant, les parents placent en lui leur conscience déjà formée et ils engendrent leur mort. Ce qu’ils lui donnent, les parents le perdent, ils meurent en lui. Les parents contemplent dans le devenir de l’enfant leur propre suppression dialectique » Hegel « Conférences »
La pièce « La nuit des assassins » écrite par José Triana à Cuba en 1964 a connu et connait encore un succès mondial plus particulièrement en Amérique du Sud et en Europe. De quoi s’agit-il ? Enfermés dans un grenier deux sœurs et un frère imaginent, miment, mettent en scène l’affirmation hégélienne bien connue selon laquelle« les enfants sont la mort des parents ». Prurit boutonneux, crise d’adolescence, révolte contre le Père ? Se contenter de cette lecture serait bien superficielle. Les frères Castro ne s’y sont pas trompés. Ils y ont vu un appel à la résistance à l’oppression et leur sens développé de la démocratie, comme chacun sait, a conduit au début des années 1980 José Triana à l’exil en France.
Arts de la scène, Théâtre
Tous à vos plumes !
ETC_caraibe en partenariat avec les Rectorats et les Régions Guadeloupe, Martinique et Guyane organise le 4ème concours d’écriture théâtrale des jeunes des régions d’outre-mer.
En prix : Une semaine au festival d’Avignon 2014 (comprenant les billets d’avion et de train, l’hébergement, les perdiem et les entrées aux spectacles) et une lecture publique des trois textes lauréats.
« Ce concours est réservé aux jeunes de 15 à 25 ans de Martinique, Guadeloupe et Guyane »scolarisés ou non.
Les candidats devront écrire une courte pièce de 20 pages maximum (new roman police 14) en français ou en créole. Aucun thème n’est requis. Les textes seront envoyés par mail à etc_caraibe@yahoo.com
DATE LIMITE DE REMISE DES TEXTES LE : 12 mai 2014
Arts de la scène, Théâtre
4ème édition du Festival Cap Excellence en Théâtre
Du 05 au 11 mai 2014 en Guadeloupe
—Présentation—
S’appuyant très largement sur la mise en œuvre et en exergue des politiques publiques relative aux arts et la culture, les Festivals de la Communauté d’agglomération Cap Excellence s’acheminent depuis 5 ans, vers une structuration laissant la part belle aux pratiques professionnelles, sans que les autres pratiques ne soient totalement exclues de la programmation générale.
Nous en voulons pour preuve, les créations telles que Le Chœur de Lecteur, les Rencontres de l’enseignement dramatique, les ateliers d’improvisation ou de sensibilisation mis à la disposition du grand public sur la place de l’Office du tourisme (dit le Bik des Abymes) dès le début des vacances scolaires. En ce sens, nos efforts pour développer les pratiques artistiques, mais aussi la formation des publics seront, nous l’espérons des éléments déterminants pour que chacun trouve dans l’agglomération les ressources qui en feront un citoyen averti.
Arts de la scène, Théâtre
« La nuit des assassins » : un artefact théâtral
8ème Rencontre Théâtre Amateur
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
« L’Autre bord Compagnie » s’attaque au drame familial à travers l’une des œuvres les plus subversives de José Triana. « Dans la cave de la maison familiale, à l’aide de jeux et de souvenirs d’enfance ,trois frères et sœurs Lalo, Cuca et Beba se transforment en acteurs qui jouent leurs propres rôles, ceux de leurs parents et des autres personnages liés au présumé parricide. Rien de mieux que le jeu pour soigner leurs plaies toujours béantes. » Commettrons t-ils l’irréparable ?
Le théâtre de José Triana répond à deux courants de la scène européenne des années soixante : l’esthétique absurdiste et le théâtre cérémonial, héritier du théâtre de la cruauté. Il remet en question toute l’organisation des idées et des pratiques qui représente une manière de calmer des états de tensions agréables ou désagréables lié à toute une éducation, c’est-à-dire la transmission d’une culture qui conditionne les structures profondes de la personnalité à qui elle fournit un incontournable système de valeurs-attitudes.
Arts de la scène, Théâtre
Shakespeare 450
–Dossier de presse —
Deux anniversaires importants approchent, en 2014 (450 e anniversaire de sa naissance) et 2016 (quadricentenaire de sa mort), en prévision desquels la Société Française Shakespeare (SFS) organise en partenariat avec le Théâtre de l’Odéon une série d’événements, suivant un programme étendu sur trois ans qui reliera les deux célébrations. Shakespeare est depuis des décennies l’auteur le plus joué dans le monde. Le caractère universel de son œuvre vient d’être illustré à Londres pendant les Olympiades par la représentation au Globe du canon complet en trente-sept langues de A (albanais) à Z (zimbabwéen).
Ce programme d’événements, parrainé par le ministère de la Culture et de la Communication, est construit en association avec le Théâtre de l’Odéon, le Rectorat de Paris, l’Université Sorbonne Nouvelle Paris-III, divers centres de recherche (Histoire des Arts et des Représentations de Nanterre, CNRS/IRCL de Montpellier, Centre de Recherche en Langues et Littérature d’Amiens, Groupe de Recherche Identités Cultures du Havre, Unité de Recherches Rennes-II), King’s College qui pilote le projet « Anniversary » à Londres, ainsi qu’avec le Musée Delacroix, le Musée Victor Hugo, le Centre National du Costume de Scène, la BnF/ Arts du spectacle, le Centre National du Livre, l’Opéra de Paris, la MC 93, le Centre Dramatique d’Orléans, la Maison Jean Vilar à Avignon…
Arts de la scène, Sciences Sociales, Sociologie, Théâtre
Un siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique
Théâtre de l’Histoire Mercredi 30 avril et Jeudi 1er mai à 18h, dans la Cour de la Maison des syndicats
La Cie Téat’lari – Théâtre des cultures créoles et la CGTM (Confédération générale du travail de Martinique) portent à votre connaissance le calendrier des actions culturelles organisées pour Promouvoir la culture ouvrière en Martinique et restituer aux travailleurs martiniquais – particulièrement aux plus jeunes – l’histoire de leurs luttes, des victoires sociales obtenues, trop souvent méconnues voire occultées.
1 siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique 29, 30 avril et 1er mai 2014 à 18h Hôtel de Région Martinique et Maison des syndicats à Fort de France
Table ronde autour de l’Histoire du syndicalisme en Martinique Mardi 29 avril – 18h – Hôtel de Région Martinique, salle des délibérations
Arts de la scène, Théâtre
“La nuit des assassins“ de José Triana
Mercredi 30 avril, Vendredi 2 et samedi 3 mai 19h30 au Théâtre de Foyal
–Dossier de presse —
« Le salon n’est pas le salon. Le salon est la cuisine. La chambre n’est pas la chambre. La chambre est le cabinet.“
Cette chanson en apparence enfantine surgit constamment dans la cave de la maison familiale où se retrouvent les trois frères et sœurs. A l’aide de jeux et de souvenirs d’enfance, Lalo, Cuca et Beba facturent à leurs parents une éducation castratrice et répressive. Rien de mieux que le jeu pour soigner leurs plaies toujours béantes. Ensemble,
ils créent un artefact théâtral, une mise en abyme où ils se transforment en acteurs qui interprètent leurs propres rôles, ceux des parents et des autres personnages liés au présumé parricide.
L’auteur insiste sur les thématiques du pouvoir, de la mort et de la liberté, de manière abstraite. Que faut-il retirer de cette œuvre ? Le crime n’a pas d’importance majeure, c’est seulement sa représentation. Même si Lalo tue ses parents métaphoriquement, le crime n’est pas un problème du point de vue moral.
Arts de la scène, Théâtre
Le Théâtre du Soleil, utopie durable et flamboyante
Utopie. Le mot a disparu, sinon des dictionnaires, du moins des esprits contemporains, inquiets ou désenchantés. Depuis un demi-siècle et la création du Théâtre du Soleil par Ariane Mnouchkine, c’est bien, pourtant, ce qui résiste dans cette Cartoucherie magique, nichée au milieu du bois de Vincennes : une utopie concrète, durable, flamboyante.
Comment a-t-elle tenu, cette troupe qui n’a jamais voulu rentrer dans le carcan du théâtre public à la française, et qui est cependant l’une des principales ambassadrices de notre culture à l’étranger ? Où puise-t-elle sa longévité, sa créativité, son irrésistible capacité à attirer de jeunes acteurs du monde entier, prêts à faire le voyage de Vincennes pour participer à cette odyssée théâtrale ?
D’abord dans la ténacité et la foi d’une femme exceptionnelle, Ariane Mnouchkine.
Arts de la scène, Théâtre
Invitation au Théâtre de l’Histoire
Cie Téatlari – Théâtre des cultures créoles
Confédération Générale du Travail de la Martinique (CGTM)
Invitation au Théâtre de l’Histoire Mercredi 30 avril et Jeudi 1er mai 2014 à 18h30 – La cour de la Maison des Syndicats Bd Général de Gaulle à Fort de France
UN SIECLE DE MEMOIRES ET DE LUTTES OUVRIERES EN MARTINIQUE
Promouvoir la culture ouvrière en Martinique et restituer aux travailleurs martiniquais – particulièrement aux plus jeunes – l’histoire de leurs luttes, des victoires sociales obtenues, trop souvent méconnues voire occultées …
24 avril au 1er mai – Exposition de photographies – des grandes figures de la CGTM ; – de la Grande grève de février 2009 réalisée par la CGTM et Jean Guy CAUVERT / CMAC
Arts de la scène, Théâtre
PULL! ou de l’ironie aux Antilles
Texte et mise-en-scène de Hervé Deluge
—par Daniele Daude —
D’une perspective théátrologique une pièce mise en scène par son auteur suscite de premier abord une certaine méfiance. Le texte, la dramaturgie et la mise-en-scène étant ici liés par une même personne dans des exercices historiquement et artistiquement distincts un regard critique devra interroger tant l’autonomie que l’équilibre des genres. Les composantes théâtrales devant être considérées aussi bien séparément que dans leur interdépendance globale il convient d’interroger les constructions dramaturgiques (texte, musique, conception scénique, régie lumières, chorégraphie etc.) aussi bien dans leur rapport aux thématiques abordées et que dans les moyens scéniques déployés pour y répondre.
Théâtre
Pull : deux truands sur le retour
Par Selim Lander – « Pull » : pull the trigger, appuie sur la détente. De fait, les deux personnages qui occupent la scène ont la gâchette facile. Les sens en alerte, ils dégainent plus vite que leur ombre. Avec Pull, comme on le comprend tout de suite, Hervé Deluge (auteur et metteur en scène)nous projette dans un univers de films noirs aux truands sympathiques. Pas mauvais bougres, tuer pour eux n’est qu’un métier, avec ses bons et ses mauvais côtés. Il n’empêche : ces deux-là sont rendus à un stade de leur (médiocre) existence où l’on commence à se poser des questions existentielles. Leur philosophie ne va pas bien loin mais elle est dépourvue de prétention et l’on se laisse facilement charmer par des discours où l’humour côtoie la déraison. Il ne se passe rien : les tueurs (le mot « assassin » ne conviendrait pas ici) attendent qu’on leur désigne une cible, et comme la distribution est réduite à deux comédiens, on se doute bien qu’il ne se passera pas grand-chose d’autre. Pourtant, on a envie de savoir la suite.
Arts de la scène, Théâtre
Intermittents : des directeurs des théâtres en colère
— Par AFP —
Une cinquantaine de directeurs de théâtres nationaux et régionaux ont appelé le ministre du Travail et la ministre de la Culture a rejeter l’accord conclu en mars.
Des directeurs de centres dramatiques nationaux et régionaux et de centres chorégraphiques nationaux ont exprimé leur «colère» sur l’accord intervenu sur l’assurance chômage en mars entre partenaires sociaux qui «fragilise encore davantage les plus précaires». Au total, ils sont plus de cinquante à avoir appelé le gouvernement à ne pas agréer cet accord.
Un nouveau calcul du nombre de jours avant le début de l’indemnisation (différé du versement des droits) a été conclu, qui touche les intermittents aux plus faibles revenus. Les partenaires de l’Unedic en attendent une économie de 120 millions d’euros.