Dimanche 27 Mars – 17h00 Salle Aimé Césaire
Piano : Xavier Belin
Vibraphone, marimba : Alexis Valet
Basse : Elvin Bironien
Batterie : Tilo Bertholo
Et des invités
Ce projet a commencé avant la mort de Jacky Bernard en août dernier. Il a été joué au Baiser Salé à Paris.
Le 28 mars Jacky aurait eu 70 ans…
Ce concert est une forme d’hommage mais aussi un signe de transmission par ce jeune et talentueux pianiste qui est un des rares à interpréter le répertoire de Jacky.
» Nous avons perdu un grand musicien Martiniquais en la personne de Jacky Bernard. Ce dernier a sûrement influencé grand nombre de pianistes Martiniquais de par son swing et sa créer de belles mélodies. Il m’a notamment influencé » Xavier Belin
En mémoire de Jacky Bernard
L’histoire musicale d’un pays s’écrit au fil des révolutions ou évolutions, de l’art de la composition, de l’interprétation, des caractéristiques esthétiques, des expressions artistiques ou sociétales et des personnalités ou figures artistiques représentatives des courants et différentes périodes. Un courant artistique se compose de personnalités. Les années 70, en Martinique, représentent un véritable courant artistique dans le domaine des arts visuels, du théâtre, de la danse et de la musique, pour ne citer que ces arts.




— Par Selim Lander —
Âpre et bouleversant, le film de Manuel Schapira, inspiré du livre éponyme de Nathacha Appanah, nous plonge dans le quotidien ultra-violent des mineurs isolés des bidonvilles de Mayotte. Une claque
Kafé littéraire & infos tournée
De deux en un à un se divise en deux le travail de Françoise Dô, « Juillet 1961 » présenté ce soir là dans la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium en illustre avec bonheur le chemin dans un infini d’allers-retours.


« Et Dieu ne pesait pas lourd » de Dieudonné Niangouna, jeu et m.e.s. de Frédéric Fisbach
C’eut été mal connaître Didier Poiteaux et Olivier Lenel que de croire qu’ils allaient nous embarquer dans une conférence théâtralisée sur le thème toujours aussi clivant, de la peine de mort. Abolie en France en septembre 1981 par l’Assemblée nationale à la suite d’un texte de loi présenté par Robert Badinter elle a toujours ses partisans, qui nostalgiques, l’évoquent le plus souvent à mots couverts: il est des désirs peu glorieux, honteux, sordides. Un quart des pays du monde, et parmi eux les plus peuplés se vautrent encore dans son lit. Trois jours avant la représentation de la pièce à Fort-de-France, l’Arabie saoudite exécutait 81 prisonniers.
Texte : Ali Babar Kenjah
« Je m’appelle Anton. Je suis né une première fois à la fin des années 60 à Grigny, dans une barre d’immeubles. J’ai grandi là-bas, entre la bande de l’escalier et le ventre de ma mère. J’ai voulu être acteur, je suis parti aux USA, où je me suis enfermé dans une cave avec un poète. La CIA m’a coincé, je suis parti en mission en Afrique, dans le désert. J’ai été fait prisonnier aux mains d’islamistes radicaux puis des djihadistes. Puis j’ai été délivré par un service secret, mais enfermé à nouveau, pour me faire cracher tout ce que je savais. Qu’est-ce que je savais ? Ça a duré presque trente ans, et chaque fois comme une mort et une nouvelle naissance. Je m’appelle Anton et je suis devant vous, je ne sais pas grand-chose mais j’ai des choses à dire. »
Conférence brillante ou performance foireuse, un portrait déstructuré du spectateur de théâtre
Ne chantez pas la Mort, c’est un sujet morbide

Suzy vit à Paris et Franck dans le couloir de la mort au Texas. En 1996, un peu par hasard, ils entament une correspondance. Peu à peu, ils se découvrent, se rencontrent, tombent amoureux et, plus tard, pour continuer de se voir malgré les restrictions imposés à Franck concernant ses conditions de détention, ils se marient. Vingt ans plus tard, ils continuent de s’aimer mais ne vivent toujours pas ensemble.
Primé Meilleur texte dramatique 2017 par Textes En Paroles – G