—Le metteur en scène et comédien Jérôme Savary est mort lundi soir des suites d’un cancer à l’âge de 70 ans, à l’hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans la banlieue parisienne, a annoncé mardi 5 mars sa famille.
Né le 27 juin 1942 à Buenos Aires dans une famille française exilée pour cause de pacifisme, Jérôme Savary est réfractaire à tout enseignement, dans la pampa comme à Paris, où il s’installe définitivement en 1964. Il suit les cours des Arts décoratifs, section fanfare, rythme bop. Il met en scène en 1965 ses premiers spectacles, Les Boîtes puis L’Invasion du vert olive. Proche du mouvement Panique, fondé par Topor, il met en scène Le Labyrinthe, d’Arrabal, au Sorano de Vincennes en 1966.
Ce boulimique et gourmet du théâtre populaire fonde, toujours en 1966, à Londres, le Grand Magic Circus avec lequel il monte divers spectacles, comme Zartan ou Superdupont. En 1982, il est président du Nouveau Théâtre populaire de Montpellier, où il reprend La Belle Hélène, monté à Paris en 1983, et dont il démissionne le 12 juin 1985.


Cesaria Evora, sempre viva, toujours vivante. Repartie vers la terre mère le 17 décembre 2011, vaincue par le diabète et le coeur encombré. Mae Carinhosa, la mère affectueuse, onzième album studio de « Cize », sort pourtant le 4 mars. Il comporte 13 titres inédits enregistrés entre 1997 et 2005 à l’occasion de sessions d’enregistrement au cours desquelles la chanteuse cap-verdienne avait accumulé les chansons comme autant d’oeufs dans son panier. En maîtresse de maison avertie, elle y puisait à sa guise afin de réussir une omelette de qualité. Ceux qui n’étaient pas dans l’ambiance du moment attendaient leur heure, au salon des refusés.
La nature toute entière est une cérémonie continuelle – un festin. 





—Nicolas Joel, actuel directeur de l’Opéra de Paris, souhaite que l’institution devienne un lieu de «formation cohérente» pour toutes les professions qui composent l’univers du lyrique et du ballet.

La première mondiale de l´opéra de chambre El Cimarrón, du compositeur allemand Hans Werner Henze, basé sur l’œuvre Biografía de un cimarrón, du poète et ethnologue Miguel Barnet, a eu lieu le 15 février dans la salle de Tito Junco du Centre Culturel Bertolt Brecht de La Havane.
Le Festival Prix de Court

Cette série documentaire retrace la construction de l’identité noire française et donne la parole aux acteurs et héritiers de cette histoire. Celle-ci, pourtant ancienne, devient visible à partir de l’exposition universelle de 1889. Le récit traverse deux conflits mondiaux, la colonisation, les indépendances et les migrations venues des Antilles, d’Afrique, de l’océan Indien ou encore de Nouvelle-Calédonie, et évoque l’influence afro-américaine depuis l’entre-deux-guerres
Brazzaville (Congo), envoyée spéciale. Le festival Étonnants voyageurs a eu lieu durant quatre jours au Congo-Brazzaville. Quatre millions d’habitants. La ville fait face à sa sœur Kinshasa, de l’autre côté du fleuve. Onze millions d’habitants. Deux métropoles d’Afrique, chacune ayant été colonisée, l’une par la France, l’autre par la Belgique. Aujourd’hui, par-delà le fleuve, on partage les musiques, les hommes et les femmes et les blagues belges. Si Brazza cultive le roman, Kin a une prédilection pour la bande dessinée et le polar. In Koli Jean Bofane, écrivain né en République démocratique du Congo qui vit en Belgique, nous dit : « La dictature a ralenti notre création littéraire. J’étais éditeur dans la clandestinité. Nos machines étaient régulièrement plastiquées. Je devais déplacer la mienne tous les soirs. J’ai appris la ruse. »
—C’est la troisième année que les élèves de l’Atelier théâtre post-bac et de l’option musique du Lycée de Bellevue s’associent pour mettre en scène leur talent. Après le succès d’« Au temps pour moi ! » (2011) et de « Tu te rencontres ! » (2012), cette année encore, c’est à partir d’un thème que les jeunes comédiens et musiciens ont laissé libre cours à leur dynamisme et à leur créativité.
La 63e Berlinale s’est achevée samedi 16 février par un palmarès relativement équitable, à l’image de la compétition. Jusque dans la faute de goût finale avec l’attribution surprise et incompréhensible de l’Ours d’argent du « meilleur réalisateur » à David Gordon Green pour un film surtout remarquable par sa bêtise et sa médiocrité (Prince Avalanche). On sent dans cette distinction, qui n’est pas mineure, le résultat d’un compromis introuvable entre les membres du jury qui ont fini par neutraliser les bons metteurs en scène pour couronner, in fine, le pire d’entre eux.
–SYNOPSIS–
–Si le sujet déclaré de l’ouvrage est profondément tragique, le résultat, lui, n’en est que plus affligeant. Que peut-on bien dire du spectacle intitulé « Le Réel / Lo Real / The Real », conçu par le danseur de flamenco Israël Galvan et ses compagnons pour tenter d’évoquer l’effroyable génocide perpétré par les nazis sur les tziganes, sinon que c’est un accablant navet ?
Critique cinéma LE PLUS. C’est le premier long-métrage réalisé en Arabie saoudite. « Wadjda », en salle depuis le 6 février, parle du combat d’une petite fille contre le fondamentalisme religieux qui règne dans son pays. Le film, qui a bénéficié d’un très bon accueil dans les festivals où il est passé, est l’une des premières surprises de l’année. Critique de notre contributeur Thibaut Fleuret.
Musiques Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe et Martinique – 11ème édition