Décès de Michel Crespin
— Par Géraldine Kornblum —
L’artiste Michel Crespin, concepteur, metteur en scène et scénographe urbain, considéré comme le père fondateur des arts de la rue, est décédé ce lundi 8 septembre à Château-Chalon (Jura), à l’âge de 74 ans.
Son nom était peut-être peu connu du grand public. Un nom qui pourtant restera à jamais gravé dans l’histoire des arts de la rue ; rien de ce qui existe aujourd’hui dans le paysage culturel en ce domaine ne lui est étranger. Fondateur du Centre national de création des arts de la rue Lieux Publics en 1982 à Marne-la Vallée (déplacé à Marseille en 1989) qu’il a dirigé pendant dix-huit ans, cofondateur avec Pierre Berthelot (codirecteur de la compagnie Générik Vapeur) de la Cité des arts de la rue à Marseille en 1995, initiateur de la Fai-Ar (formation avancée et itinérante des arts de la rue), il a été aussi le fondateur du festival international des arts de la rue d’Aurillac, qu’il a créé en 1986 et dirigé jusqu’en 1993 avant de passer la main à Jean-Marie Songy.

Le comédien, dramaturge et metteur en scène Olivier Py quitte son costume de directeur du festival d’Avignon pour revêtir la robe de soirée de Miss Knife, chanteuse de cabaret travestie.
Avec l’Italien Francesco Bearzatti, les Rouennais de Papanosh, l’Américain Mike Ladd
et d’autres inventifs trublions, Jazz’Hum’Ah convoque l’audace de l’imaginaire.
Le Rêve d’Olivier Py – diriger avec l’éclat qu’il mérite le Festival d’Avignon-, sur le point de devenir réalité en juillet dernier, a failli tourner au cauchemarr. La faute à une « petite affaire » négligée de puis des lustres, ou plutôt amendée en prévison d’une future disparition, refilée d’un gouvernement à l’autre de droite comme de « gauche » comme une patate chaude, et qui, bien sûr, n’a pu que susciter les vifs mouvements de protestation que l’on sait. Il s’agit, on l’aura deviné, du régime des intermittents du spectacle. Affolement et colmatage à la va-vite des « responsables » politiques qui ont fini, sans bouger d’un iota de leurs décisons, par nommer une commision ad hoc composée d’Hortense Archambault, ancienne codirectrice du Festval, Jean-Denis Combrexel, ancien directeur général du travail, et Jean-Patrick Gille, député PS, nommé pâr le gouvernement médiateur dans le conflit. Le groupe doit rendre ses premières conclusions avant la fin de l’année; l’une de ses premières décisions étant de sursoir à ses travaux durant le mois d’août pour cause de vacances !
22 août à 19h, espace artistique, 6 place Joseph Buffaven, 26110 Nyons

La
Vous nétiez pas au Festival d’Avignon 2014, vous y étiez et vous voudriez y revenir, voici donc un récapitulatif des spectacles couverts par Madinin’Art. Bonne lecture


La 71ème Mostra affiche ses couleurs et elles sont américaines. Cinq films hollywoodiens, pas moins, sont cette année en compétition dont Birdman, le film d’ouverture du festival ce mercredi. Dans cette super production signée Alejandro Iñarritu, Michael Keaton joue un ancien acteur déchu qui tente de renouer avec le succès.
DISPARITION – Oscarisé huit fois en 1983 pour son film Gandhi, le cinéaste était un grand ami de Steven Spielberg qui lui donnera le rôle de John Parker Hammond dans le premier volet de Jurassic Park en 1993.
A Madiana
Son regard bleu acier, son élégance légendaire, l’inimitable « tombé » de sa chevelure, son histoire d’amour avec Humphrey Bogart, tout chez celle que l’on surnommait « the look » confinait à la perfection.
Avec son tonitruant “Goooooood morning Vietnam” en 1987 dans le film de de Barry Levinson et son rôle de professeur brillant et anticonformiste en 1989 dans “Le Cercle des poètes disparus” de Peter Weir, Robin Williams avait conquis un large public dans le monde entier.
Hommage à Claude Dauphin
Du 11 au 16 août 2014
—Dossier de presse —
Place Bertin / Saint-Pierre (Gratuit)
Soirée de bonne tenue hier soir à la Purgerie de Fonds Saint-Jacques pleine comme un œuf pour la présentation, avant l’ouverture officielle, du Biguine Jazz Festival 2014. La soirée, programmée à 19 h a débuté avec l' »inévitable » retard martiniquais d’une demi-heure, par la projection du documentaire passionnant de Christiane Succab-Goldman « Ernest Léardée ou le roman de la Biguine ». On lira la biographie de ce musicien martiniquais de grand talent
Malgré le charisme de Scarlett Johansson, le nouveau film du nabab d’Europacorp est un objet informe et trépané.
A propos du Biguine Jazz Festival