— Marie-José Sirach —
Aujourd’hui, les intermittents manifestent à nouveau dans tout le pays contre la convention Unedic et une concertation aux objectifs de plus en plus flous.
Ils n’ont pas renoncé. Et ne sont dupes de rien. Après un été des festivals plus que mouvementé, les intermittents ne désarment pas. Vendredi dernier, ils ont empêché la nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin, d’assister à la première de Liliom, au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, appliquant ainsi « la charte des festivals », qui considère tous les membres du gouvernement persona non grata. Il faut dire que l’opération Valls, à quelques jours des festivals, en juin dernier, s’est révélée un tour de passe-passe dont plus grand monde aujourd’hui n’est dupe. La concertation mise en place avec l’ensemble des partenaires sociaux et organisations professionnelles sous la houlette de « trois sages » (Jean-Patrick Gille, Hortense Archambault et Jean-Denis Combrexelle) s’est réunie durant le mois de juillet et, après une « pause » en août – incompréhensible pour bon nombre des intéressés –, ne semble pas pressée de passer à la vitesse supérieure.