29 mai 2015 19h à La Maison Rouge
La Maison Rouge : Maison des Arts vous présente « Moi… Marie Philomène Roptus, dite Surprise, dite Lumina Sophie », solo chorégraphique interprétée par Christiane Emmanuel. Ce solo a été dansé dans le bagne de Saint-Laurent du Maroni en Guyane lors du festival les Tréteaux 2013 organisé par Ewlyne Guillaume et Serge Abatucci. A cette occasion, nous recevrons l’historienne, Marie-Hélène LEOTIN qui nous fera l’honneur de présenter Lumina Sophie, héroïne de notre histoire.
«Lumina Sophie dite « Surprise » est sans conteste l’une des figures emblématiques de la résistance et de la révolution sociale martiniquaise. Issue d’un milieu modeste elle grandira dans un contexte d’abolition post esclavagiste mais surtout dans un courant socio politique très vif. Cette jeune femme courageuse et solidaire sera acteur d’évènements majeurs de notre île.»

Protéger les siens : la guerre entre gangs fera renaitre chez Dheepan fureur et ferveur de combattant.
C’est un soir de janvier 2015, à Lille. Deux semaines exactement après les attentats de Charlie Hebdo et de la porte de Vincennes. La grande salle du Théâtre du Nord est pleine à craquer. Et près de quatre heures durant, cette salle retient son souffle, tant ce qu’on lui raconte résonne avec les interrogations, les angoisses, la stupéfaction, la sidération, ce qu’on vient de vivre.
Le jury du Festival de Cannes, présidé parJoel et Ethan Coen, a décerné…
L’homme a refusé de mener un combat contre l’entreprise qui l’a licencié pour préserver sa «santé mentale». Contraint de se vendre comme une chose il veut, encore une fois, sauver sa dignité.
— Par Christian Antourel —
Les Victoires du jazz sont une cérémonie annuelle française de récompenses consacrées au jazz. Apparus d’abord au sein des Victoires de la musique en 1986, puis décernés au sein des Victoires de la musique classique à partir de 1994, les trophées liés au jazz font l’objet d’une cérémonie spécifique, baptisée « Victoires du jazz », depuis 2002.
En 2012 elle nous présentait
Admiral T s’annonce pour un premier concert le 14 mai à vingt heures à l’Atrium, aussitôt les réservations s’envolent à la vitesse de l’éclair. Aussi un second concert est-il programmé pour la veille, même heure, même lieu : aussitôt les réservations s’envolent à la vitesse de l’éclair… Bon, d’Admiral T je possède un CD, « Toucher l’horizon » , acheté voici quelques années dans ma démarche de néophyte qui veut « tout découvrir des Antilles » où elle a « émigré ». Vite, je le ressors de la pile, l’enfourne dans le lecteur, et je constate que j’aime toujours, que de petites mélodies tenaces me sont restées gravées au tréfonds de la mémoire. Allez, courage, me voici partie pour le tour des agences Mobile Plus, qui seules délivrent le précieux sésame, voir si par hasard il ne resterait pas quelques billets à acheter… Dans la boutique, mes cheveux blancs ne semblent pas vraiment cadrer avec ma demande : comme il ne reste que quelques places séparées, il m’est fort gentiment donné le conseil d’appeler « les personnes pour qui j’achète les places », afin de savoir si elles acceptent de ne pas assister côte à côte au concert.
— Dossier de presse —
—Par Christian Antourel —
— Par Nadine Eghels —

B.B. King était l’une des dernières légendes vivantes du blues des origines, musique qu’il jouait depuis la fin des années 40 et qu’il a continué de défendre sur scène jusqu’à sa mort, muni de sa fidèle Gibson surnommée « Lucille ».
Au Théâtre de Poche de Montparnasse Du domaine des murmures mis en scène par José Pliya est une reprise d’un travail déjà présenté l’an dernier, notamment au Festival de Caves (26 avril-27 juin 2014). Il était alors porté par la comédienne, chanteuse et musicienne Léopoldine Hummel. Elle a laissé place cette fois à la jeune Valentine Krasnochok.
— Par Fara C. —
Le Domaine de Fonds Saint-Jacques, Centre Culturel de Rencontre en partenariat avec l’EPCC Atrium Martinique accueille Arthur H pour une lecture musicale.
Troisième élément d’une fratrie qui fricote avec le crime, Titli tente d’échapper au déterminisme familial en prenant la poudre d’escampette avec les maigres économies du clan qu’il se fait voler par des flics corrompus. Contraint de retourner au bercail, les frangins après lui avoir administré une bonne raclée, décident de le marier de force, espérant par là le tenir. Las, l’épouse amoureuse d’un autre et plutôt dégourdie va lui proposer un arrangement boiteux et Titli va reproduire le comportement et les manières violentes qu’il cherchait à fuir. Ce n’est pas tant la reproduction sociale à l’intérieur de la cellule familiale qui est traitée que l’omniprésence de la violence incorporée et intériorisée de la société indienne. La violence de la ville, celle des frères braqueurs d’automobilistes, celle de l’aîné sur ses puînés, celle des hommes à l’égard des femmes, celle du patriarche sur la famille n’est dans Titli que la plaque projective d’une violence qui traversant les individus de part en part surgit presque toujours de façon inattendue à la suite de moments lourds d’un silence chargé d’oppression.
Par Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi | Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern
Aux corps prochains
Pédagogies de l’échec
Pièce tirée de Cahier d’un retour au pays natal & de Et les chiens se taisaient d’Aimé Césaire
Pour clore en beauté la programmation à l’Atrium de « Regards sur la Caraïbe », Steve Zébina nous a fait cadeau, ce mardi 28 avril, d’un film trinidadien : « Art Connect », superbe documentaire de Miquel Galofré, réalisateur de talent né à Barcelone en 1970, déjà plusieurs fois primé, qui a mené en parallèle la réalisation de cette œuvre sur un groupe de jeunes trinidadiens et un reportage sur une prison à sécurité maximale de la Jamaïque. Il justifie le lien qui unit ces deux projets : « Il est apparu que tous les “criminels” ont été victimes quand ils étaient enfants ».