— Par Roland Sabra —
Il ne faut pas trop en demander à Madiana. Déjà programmer Wim Wenders représente pour le complexe shoelchérois un effort, mais de là à espérer que le film tourné en 3D soit projeté dans ce format, faut pas rêver ! La séance du 17 juin avait été annulée faute de codes pour démarrer et annoncée sur les panneaux d’affichage en VF le film était en réalité en VO ! Ouf ! Le pire était évité. Madiana ? Peut mieux faire ! Vraiment !
C’est donc en 2D que le dernier Wim Wenders s’est affiché sur l’écran de la petite salle n°1 puisque la 3D semble réservée aux films d’action ou à ceux d’un divertissement éloigné de tout réalisme, de toute vraisemblance, style Jurassic World. A chacun son cinéma et à chaque film son public !
Pourquoi ces remarques préliminaires ? Parce que le choix de Wim Wenders pour la 3D ne relève pas d’un caprice de metteur-en scène, il s’inscrit dans une recherche sur les limites de l’exploration visuelle et les modifications du jeu des comédiens induits par l’introduction d’une nouvelle technologie.