Catégorie : Arts de la scène

« L’Effacement » un film de Karim Moussaoui

Lundi 16 juin à 19h
Par Karim Moussaoui, Maud Ameline
Avec Sammy Lechea, Zar Amir Ebrahimi, Hamid Amirouche | 7 mai 2025 en salle | 1h 33min | Drame
Synopsis
Interdit – 12 ans
Réda vit chez ses parents dans un quartier bourgeois d’Alger. Il occupe un poste dans la plus grande entreprise d’hydrocarbures du pays dirigée par son père, un homme froid et autoritaire. Sous tous ces vernis apparents, Réda dissimule un mal-être profond. Un jour, le père meurt et un événement inattendu se produit : le reflet de Réda disparaît du miroir…
La presse en parle :
CinemaTeaser par Rose Piccin
Dans le rôle principal, Sammy Lachea – qu’on ne connaissait que d’un rôle secondaire dans LE PRIX DU PASSAGE – manie à merveille le curseur de son charisme, jouant tour à tour les garçons effacés et les hommes dangereux.

Franceinfo Culture par Falila Gbadamassi
Le film de Karim Moussaoui est un petit bijou et marque l’éclosion d’un talent brut, celui d’un magnétique Sammy Lechea […].

L’Humanité par Sophie Joubert
Cette utilisation discrète du fantastique donne au film une étrangeté qui, alliée à la sécheresse des paysages, renforce la froideur et le malaise.

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« Les Enfants Rouges » un film de Lotfi Achour

Lundi 16 juin à 14h | Madiana
Par Lotfi Achour, Natacha De Pontcharra | Avec Ali Helali, Yassine Samouni, Wided Dadebi | 7 mai 2025 en salle | 1h 40min | Drame
Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la montagne, deux adolescents sont attaqués. Nizar, 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message à sa famille.
D’après une histoire vraie.
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par François Barge-Prieur
À partir d’un meurtre atroce qui a agité la Tunisie en 2015, le cinéaste Lotfi Achour parvient à composer un véritable kaléidoscope de sensations, en nous plongeant dans la psyché meurtrie d’un jeune adolescent. Un grand film, aussi terrifiant que solaire.

Bande à part par Isabelle Danel
Lofti Achour s’inspire d’une histoire vraie et raconte l’irracontable. Avec un sens inné de la beauté, qui est partout, même là où rôde le mal.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Là, en plongeant ses yeux dans ceux de son jeune acteur, terrassant de vérité, la caméra capte une peine insondable que les mots ne sauraient pleinement exprimer.

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 » Tu ne mentiras point », un film de Tim Mielants

Mardi 17 juin – 19h | Dimanche 22 juin – 19h |Jeudi 26 juin – 19h | Madiana |

Par Enda Walsh, avec Cillian Murphy, Eileen Walsh, Emily Watson | 30 avril 2025 en salle | 1h 38min |Titre original Small Things Like These Drame

Synopsis
Tout public
Irlande, 1985. Modeste entrepreneur dans la vente de charbon, Bill Furlong tache de maintenir à flot son entreprise, et de subvenir aux besoins de sa famille. Un jour, lors d’une livraison au couvent de la ville, il fait une découverte qui le bouleverse. Ce secret longtemps dissimulé va le confronter à son passé et au silence complice d’une communauté vivant dans la peur.
La presse en parle :
L’Humanité par Eléonore Houée
Durant deux siècles, des milliers de femmes ont subi des abus dans les couvents de la Madeleine, en Irlande. Le réalisateur belge Tim Mielants signe un film majeur et terrassant sur ce traumatisme, avec Cillian Murphy, tout en sensibilité et mutisme dans le rôle principal.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
La précision de l’écriture et de la mise en scène sert une prestation splendide de Cillian Murphy.

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« Le Clan des bêtes », un film de Christopher Andrews

Dimanche 15 juin – 19h | Jeudi 19 juin – 14h | Mercredi 25 juin – 19h

Avec Christopher Abbott, Barry Keoghan, Colm Meaney
Titre original Bring Them Down| 23 avril 2025 en salle | 1h 46min | Thriller

Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
Un berger irlandais est entraîné dans un conflit violent avec une ferme voisine, lorsque ses moutons sont attaqués par des inconnus…

La presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Christopher Andrews, par le biais de son admirable et éprouvante série noire rurale, décortique avec une rare précision d’écriture le mécanisme de la violence, celle qui n’a pas lieu d’être, qui couve durant des années sans conséquence, qui se déclare à la suite d’un incident certes regrettable mais minime, d’abord timidement puis qui croît et croît encore jusqu’à sa prolifération incurable et définitive comme un cancer.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
La violence des pères, la bêtise des fils, la toxicité des hommes : pour son premier film, l’anglais Christopher Andrews fait montre de rigueur et d’assurance.

Ecran Large par Déborah Lechner
« Le Clan des Bêtes » est un premier thriller haletant et qui aborde subtilement les mécaniques de violence, notamment intra-familiales, au détour d’une banale (mais pas bête) histoire de vengeance entre éleveurs.

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« La Réparation », un film de Régis Wargnier

Dimanche 15 juin – 11h | Mercredi 18 juin – 19h | Vendredi 20 juin – 14h | Mardi 24 juin – 19h | Jeudi 26 juin – 14h| Madiana
Drame Avec Julia de Nunez, Clovis Cornillac, Julien De Saint-Jean | France | 2025 | 1h38
Synopsis :
Quelques heures avant l’attribution de sa 3ème étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait avec son second lors d’une partie de chasse. A 20 ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan…
La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Espérons que cette belle réussite convaincra Régis Wargnier de ne pas nous laisser encore dix ans à attendre un nouveau film.

Le Figaro par Olivier Delcroix
Entre thriller psychologique, conte de fées onirique et quête de soi, La Réparation ausculte tout autant l’univers de la gastronomie que la manière dont un enfant tente de faire un deuil impossible ou de gérer un pesant héritage familial.

Sud Ouest par Stéphane C. Jonathan
Un thriller aux saveurs mystérieuses.

Le Parisien par Catherine Balle
On se laisse porter par ce scénario légèrement improbable avec plaisir.

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« A Normal Family »: Un regard acerbe sur la décomposition des repères familiaux et sociaux

Mardi 17 juin – 14h | Jeudi 19 juin – 19h | Dimanche 22 juin – 11h | Madiana | ★★★★★ |

— Par Sabrina Solar —

Avec A Normal Family, le réalisateur sud-coréen Hur Jin-ho livre une analyse acérée et complexe des fractures qui traversent à la fois les structures familiales et la société coréenne contemporaine. Dans ce thriller psychologique, où la question morale se confronte sans cesse à la réalité sociale, le film met en lumière l’impact de la richesse, du pouvoir et des rôles sociaux sur l’équilibre fragile des relations humaines.

À l’origine de cette introspection, une première scène tragique et choquante : un conducteur de voiture écrase volontairement un homme, menaçant d’endommager son pare-brise, et provoque la mort de la fille de ce dernier. L’introduction de cet acte, plus que simplement violent, est un catalyseur d’une réflexion éthique qui déchire les personnages et le spectateur. D’un côté, l’avocat de la famille du conducteur défend son client avec des arguments d’un cynisme implacable, profitant de l’argent familial pour manipuler la justice et acheter le silence des proches de la victime.

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« A normal family », un film de Hur Jin-ho

Mardi 17 juin – 14h | Jeudi 19 juin – 19h | Dimanche 22 juin – 11h | Madiana | ★★★★★ |
Thriller Avec SUL Kyung-gu, JANG Dong-gun, KIM Hee-ae, Claudia KIM |2025 | 1h49
Synopsis :
Un avocat accepte de prendre comme client le fils d’un patron de grande firme, qui vient de foncer dans un gars qui était sorti de sa voiture pour lui reprocher sa conduite dangereuse. Un chirurgien s’occupe de la fille de la victime, hospitalisée dans un état critique. Tous deux sont frères, le premier, juste cinquante ans, veuf, remarié à une femme plus jeune, avec une fille adolescente attendant les résultats d’un concours d’entrée dans une grande école, le second marié, avec un fils adolescent harcelé à son lycée. Quand les deux familles se retrouvent dans un restaurant huppé de Séoul et qu’il est question de placer la grand mère qui perd la boule, habitant pour l’instant chez le chirurgien, les questions de morale et d’argent reviennent sur le tapis, gâchant un peu l’ambiance…
Lire sur Madinin’Art la critique de Sabrina Solar

La presse en parle :
Madinin’Art par Sabrina Solar
[…] un film sur l’impossibilité de maintenir des repères dans un monde où tout peut être acheté, où le sens de l’humanité et de la justice s’érode au contact d’une réalité implacable.

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Arukah – Elsy Fleriag

Vendredi 13 juin à 19h30 à  Tropiques Atrium

Née en Martinique, Elsy Fleriag est une jeune chanteuse et musicienne à l’univers singulier. Elle chante du jazz… en créole. À travers ses compositions et ses réinterprétations des standards, elle mêle subtilement les couleurs des biguines, des mazukas et du bèlè qui ont bercé son enfance. Nourrie de multiples influences, mais avant tout de la vie elle-même, Elsy façonne un langage musical sensible, enraciné et personnel.

Après un parcours musical en Martinique puis au Conservatoire de Marseille, elle forme un quartet avec des musiciens venus d’horizons multiples : Maher Beauroy (piano, Martinique), Willy Quiko (contrebasse, Guadeloupe) et Pierre-Auguste Bona (batterie, Cameroun). Ensemble, ils tissent une musique chaleureuse et sincère, une véritable invitation au voyage portée par la voix d’Elsy, tour à tour rauque, suave, intense.

Avec Arukah, Elsy Fleriag présente le fruit de sa dernière résidence de création. Ce projet évoque le cheminement d’une femme en quête de sens, de lumière et de réconciliation avec elle-même. Il s’inspire des subtilités du jazz, des rythmes caribéens, de la douceur de la soul et de la ferveur du gospel.

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Festival Prix de Court 2025 – Une édition sous le signe des voix ultramarines

Du 11 au 15 juin 2025 – Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion

Le Festival Prix de Court revient pour sa 12e édition, du 11 au 15 juin 2025, et célèbre la richesse et la vitalité du cinéma ultramarin. Festival itinérant et simultané, il se déploie en Martinique, Guadeloupe, Guyane et à La Réunion, avec pour mission de révéler des talents, valoriser les cultures locales et encourager la création cinématographique dans nos territoires.


✨ Un tremplin pour les talents d’outre-mer

Né il y a 12 ans d’un besoin urgent : donner de la visibilité aux productions audiovisuelles ultramarines, encore trop rares et souvent inaccessibles, Prix de Court s’impose aujourd’hui comme un vivier de talents. Des réalisateurs comme Nelson Foix (Zion) ou Julien Silloray ont fait leurs débuts ici avant de connaître un véritable envol professionnel.

Chaque année, le festival attire une nouvelle génération d’auteurs-réalisateurs, des plus jeunes aux autodidactes, en passant par les diplômés d’écoles de cinéma. Il rassemble des voix singulières, des récits ancrés dans le réel, mais toujours tournés vers l’universel.


️ Programme 2025 – Une sélection audacieuse et engagée

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« La guerre n’a pas un visage de femme », m.e.s. de Julie Deliquet

— Par Jandira Bauer—

« La guerre n’a pas un visage de femme », titre de l’ouvrage de Svetlana ALEXIEVITCH publié en 1985 en URSS (censuré pendant plusieurs années), constitue d’emblée un acte de subversion littéraire et mémorielle.

L’auteure y dénonce à la fois une invisibilisation historique et un stéréotype profondément enraciné dans les représentations collectives : celui d’une guerre fondamentalement masculine. Ce titre fonctionne donc comme un renversement symbolique destiné à interroger non seulement le statut des femmes dans les conflits armés, mais aussi la manière dont les récits de guerre sont construits, transmis et légitimés dans les discours.

La négation paradoxale : La guerre n’a pas un visage de femme, suggère qu’elle (la guerre – nom féminin) devrait ou quelle pourrait en avoir un, et qu’il existe une dimension féminine occultée du conflit. Dans l’Histoire, le récit de guerre a longtemps été monopolisé par une écriture virile, épique ou tragique, centrée sur l’héroïsme, le commandement, le sacrifice et la victoire… Or, en relevant la parole de femmes ayant participé activement à la Seconde guerre mondiale — infirmières, tireuses d’élite, mécaniciennes, télégraphistes ou soldates –Alexievitch reconfigure la topographie de la mémoire : elle rompt avec une conception monolithique de l’Histoire militaire, pour ouvrir un espace discursif où l’émotion, la subjectivité, la mémoire intime ont droit de citer.

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Victor Treffre, maître du bèlè et militant culturel, est décédé

Victor Treffre, né le 16 septembre 1941 à Fort-de-France dans le quartier Bô Kannal, est décédé à l’âge de 83 ans. Figure reconnue du bèlè martiniquais, il a consacré une grande partie de sa vie à la pratique, au développement et à la transmission de cette tradition musicale et culturelle.

Adolescent, il découvre le danmyé, forme martiniquaise de lutte traditionnelle, ainsi que le bèlè, musique et danse traditionnelles. Après son service militaire, il s’engage dans la vie associative de Fort-de-France. Il rejoint la Fédération des Œuvres Laïques où il exerce comme animateur-chant.

Dans les années 1960, il participe au comité directeur du Club des jeunes de Bô Kannal, puis au groupe « Rénovation », qui deviendra en 1973 l’association Tanbou Bô Kannal. Il est l’un des membres fondateurs de cette association culturelle, qui joue un rôle important dans la valorisation du bèlè au cœur de Fort-de-France.

Au cours de sa carrière, Victor Treffre collabore avec de nombreux artistes de la musique martiniquaise et caribéenne, comme Ti-Émile, Ti-Raoul, Alain Marlin, Dédé Saint-Prix, mais aussi des groupes tels que Kassav et des musiciens comme Mario Canonge.

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Spectacle Slam – « Nègre Versus Nigger »

Mercredi 11 juin – 19h30
Salle La Terrasse Tropiques-Atrium
Tarif : 5 € / 4 €
À partir de 7 ans
⚠️ Places limitées – Réservation conseillée


Yawa, triple championne du Madinina Slam Contest, slameuse, pawolez, conteuse, vous invite à un moment fort, engagé et vibrant : la sortie de résidence de son spectacle « Nègre Versus Nigger ».

Accompagnée sur scène par le talentueux musicien Michel Potiron, Yawa mêle la parole poétique, la musique vivante et la performance avec une force rare. Une conférence slamée où les mots résonnent, confrontent, révèlent.

En Haïti, « Nèg » signifie simplement humain.
En Martinique, « Nègre » revendique une richesse culturelle.
Aux États-Unis, « Nigger » est une blessure, un stigmate.

Dans ce voyage poétique entre Afrique, Caraïbes et Amérique, Yawa interroge les mémoires, les regards, les héritages. Avec sincérité, pudeur et humour, elle nous invite à penser autrement les mots, à guérir les silences, à réconcilier les imaginaires.

Texte, conception et performance : Yawa
Accompagnement musical : Michel Potiron
Illustration : Darios Adomé
Conseiller artistique : Patrice Le Namouric

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« Manuela et le boxeur », texte & m.e.s. J.José Alpha

Mardi 10 juin à 14h
Espace Culturel Georges Gabriel Fitt Duval
Infrastructure sports et loisirs
536 Terres Gueydon, 97270 Saint-Esprit
Infoline : 0596 610 007

Par la Cie Téatlari – Théâtre de l’histoire des cultures créoles
Le récit de la tragédie qui marque l’histoire du grand boxeur martiniquais François Pavilla (1937-1968), triple champion de France de boxe des poids welters et super welters de 1964 à 1968, est pour la première fois, porté à la scène théâtrale par son épouse Manuela Pavilla née Graça (1931-2009).
C’est à partir des témoignages des ses proches et partenaires, du Club Spirit of Pavilla des Terres Sainville, des archives de la presse locale et nationale et de la Fédération Française de boxe (palmarès) que J. José Alpha va se nourrir pour créer une biographie romancée de la vie du champion de boxe .lequel tire sa révérence 10 ans après la naissance de la Vème République Française
Distribution : Gladys Arnaud / Eric Bonnegrace / Laurent.Troudard Texte et mise en scène : J. José Alpha (2023)

Lire aussi : « Manuela et le boxeur »: un vrai théâtre populaire!

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Soirée Théâtrale : « Djol Dou » de Christophe Cazalis

Vendredi 6 juin à 18h30 Téyat Otonom Mawon – Croix Mission, F-dF
Entrée gratuite sur inscription obligatoire : 0696 253 735
Dans le cadre de ses actions de prévention et d’éducation à la santé, l’IREPS Martinique et le Contrat Local de Santé (CLS) de la Ville de Fort-de-France ont le plaisir de vous convier à une représentation théâtrale unique autour d’un sujet qui nous concerne toutes et tous : la pollution au chlordécone et ses conséquences sur notre santé et notre environnement.

Une pièce de théâtre engagée, drôle et percutante

Intitulée « Djol Dou » (traduction libre : « Langue douce » ou « Parole mesurée »), cette pièce a été écrite par Christophe Cazalis et est interprétée par la troupe martiniquaise Kant é Kant, bien connue pour ses créations ancrées dans le patrimoine local, et son engagement sur des questions sociales et environnementales.

Durée : 1 heure de spectacle + 1 heure d’échange avec le public

Distribution : Rita Ravier, Nadia Calmo, Émile Pelti


Une histoire savoureuse… aux multiples rebondissements !

Le point de départ est simple : Myrenda, jeune femme au foyer, est soudainement rappelée à une promesse oubliée : elle a invité ses futurs beaux-parents à dîner… ce soir !

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« La Guerre n’a pas un visage de femme », d’après le livre de Svetlana Alexievitch, m.e.s. Julie Deliquet

— Par Michèle Bigot —

Cette proposition theâtrale est une création du Théâtre Gérard Philippe, CDN de Saint-Denis, datant de septembre 2014. Sa riche tournée témoigne du succès emporté par cette pièce. Sur scène, dix personnages, neuf femmes russes dans leur échange avec Svetlana Alexievitch venue recueillir leur témoignage sur la grande guerre patriotique. Toutes ces femmes furent engagées volontaires pour partir au front, soit en tant que soldat, sergent, tireuse d’élite, adjudant-chef, lieutenant de la garde, agent de renseignement, soit en tant que soignantes, médecin, brancardière. Toutes se sont trouvées en première ligne et sont désireuses de témoigner du conditionnement idéologique qui les a préparées, de leur réel désir d’en découdre avec le fascisme, de la violence des combats, de la solidarité des combattants, de la rencontre avec la peur, avec la haine, des difficultés à se faire reconnaître en tant que femme combattante, du malaise aussi que peuvent connaître des jeunes filles (certaines n’ont pas plus de quinze ans et ont menti sur leur âge pour être enrôlées) à se retrouver au coeur d’un bataillon d’hommes, avec des uniformes top grands pour elles, avec le malaise d’avoir leurs règles au mauvais moment etc.

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Nicolas Boidel :  » Retour au pays natal »

Samedi 7 juin – 19h30 – Tropiques-Atrium

Nicolas Boidel – Musicien martiniquais aux multiples facettes

Nicolas Boidel est un violoniste originaire de la Martinique, dont le parcours artistique reflète une grande ouverture musicale et une maîtrise impressionnante de plusieurs instruments. Il commence le violon en 2003 et s’initie rapidement à une diversité de styles, allant :

  • du jazz aux

  • musiques traditionnelles antillaises,

  • en passant par les répertoires latino-américains et orientaux.

Cette richesse d’influences façonne un jeu personnel, sensible et expressif, oscillant entre musique classique, baroque et musiques du monde.


Multi-instrumentiste et pédagogue engagé

Outre le violon, Nicolas Boidel joue également du :

  • violoncelle,

  • flûte,

  • clarinette.

Il se distingue par sa capacité à passer d’un instrument à l’autre avec une aisance remarquable.

Formé à Paris, il étudie :

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Soirée projection & échanges autour du film documentaire “ANAÏS”

Cinéma Madiana – Jeudi 5 juin 2025 – 19h

L’AKAM (Association des Kinésithérapeutes de Martinique) vous convie à une soirée exceptionnelle le jeudi 5 juin 2025 à 19h au cinéma Madiana, pour la projection du court-métrage ANAÏS, un film poignant qui mêle sport, santé et résilience.

Le film : une histoire vraie, un message d’espoir

Réalisé par Hélène Hadjiyianni (@hlenie) et produit par Shanice Mendy (@shanice.mendy), ce documentaire retrace le parcours d’Anaïs Quemener, aide-soignante et athlète de haut niveau. À seulement 24 ans, Anaïs est diagnostiquée d’un cancer du sein de stade III. Loin de renoncer, elle continue de courir, s’accroche à sa passion, et en fait une force pour avancer.

Malgré les traitements, la fatigue et les doutes, elle devient championne de France de marathon en 2016 et 2022, et première Française au Marathon de Paris 2023. Ce film, salué à l’international et déjà primé à plusieurs reprises, raconte comment elle a transformé l’épreuve de la maladie en un combat victorieux, aussi bien sur le plan physique que mental.

À travers des images sensibles et un témoignage fort, « ANAÏS » met en lumière la force de caractère, la discipline sportive, et la solidarité humaine.

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« Schwarz-Bart, de la littérature à la musique. Itinéraire du jazzman Jacques Schwarz-Bart » par Esther Eloidin

Éditions : Caraïbéditions

Dans Schwarz-Bart, de la littérature à la musique, l’autrice et chercheuse Esther Eloidin nous invite à plonger dans l’univers foisonnant et singulier de Jacques Schwarz-Bart, saxophoniste de renommée internationale, porteur d’un héritage culturel d’une richesse rare. Ce livre dresse le portrait sensible et vibrant d’un musicien aux multiples influences, à la croisée des cultures caribéennes, juives et afro-américaines.

Fils du romancier André Schwarz-Bart, Prix Goncourt 1959 pour Le Dernier des Justes, et de Simone Schwarz-Bart, figure majeure de la littérature antillaise (Pluie et vent sur Télumée Miracle, L’Ancêtre en Solitude), Jacques Schwarz-Bart est né au sein d’un foyer où la création artistique était au cœur du quotidien. L’ouvrage met en lumière l’influence de ce double héritage littéraire sur la trajectoire musicale de Jacques, qui a su traduire en notes ce que ses parents exprimaient par les mots.

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Nicole Croisille (1936 – 2025)

La chanteuse, comédienne et danseuse Nicole Croisille est décédée le 4 juin 2025 à Paris, à l’âge de 88 ans, des suites d’une longue maladie. Artiste aux multiples talents, elle laisse derrière elle une carrière de plus de six décennies, marquée par une grande diversité de styles et de registres.

Née le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine, Nicole Croisille était la fille unique de Jean Croisille, accompagnateur de voyages, et de Germaine Decorde, pianiste amatrice. Elle grandit dans un environnement sensible à la musique classique, bercée par les œuvres de Chopin et Liszt que sa mère jouait à la maison. Formée dès son plus jeune âge à la danse classique, elle manifeste très tôt un fort désir de scène, malgré les réticences de son père. Adolescente, elle découvre le jazz dans les caves de Saint-Germain-des-Prés, une révélation qui influencera durablement son parcours.

À la fin des années 1950, elle se forme au mime auprès de Marcel Marceau et intègre sa troupe pour une tournée en Amérique du Sud en 1957, puis aux États-Unis en 1960. Passionnée par les comédies musicales américaines, elle enchaîne les engagements outre-Atlantique : meneuse de revue à Reno, chanteuse au Playboy Club de Chicago, participation à la tournée des Folies-Bergère à New York.

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Festival de théâtre amateur 2025 de Trinité

Du 3 au 14 juin à la Maison de la Culture Armand Nicolas, Avenue Casimir Banglidor, La Trinité. 

Le programme

Samedi 7 juin 19h30
Troupe Téyat Lanbéli « Sa’w pé ka konprann ? de Michel Platon, mise en scène Michel Platon Avec Bruno Dubréas – Gaspard Bionville – Gina Coranson – Gladys Mélo – Nicole Claudant – Christine Nortia

Jeudi 12 juin 19h30
Troupe Lesseniors doubout douvan de l’OMASS (Oce Missions Action Sociale et Santé)
«Mi jounen» de Raymonde Résidant, mise en scène Raymonde Résidant avec
Liliane De Percin – Julie Tuzo – Clément Avenel – Claude Euloga – Myrella Choisy – Marie-Josée Duboyer – Christine Tarrieu – Évelyne Gauchet – Alice Avenel – Simone Capron Galim – Claudine Jean-Marie Tarif : 10 euros Renseignements et réservations :

Les rendez-vous du Off
Mardi 10 juin 19h
Troupe Rézilyans «Plein emploi» de Stéphane Titéca, mise en scène Éric Delors, avec Rita Ravier – Virgil Venance –
Fiona Soutif – Marc Julien Louka

Mercredi 11 juin 15h
Représentation jeune public «Ciara» Bannann jòn pa ka vini vet, de Nasséra Zahar, mise en scène Nasséra Zahar avecAndréa Raulet – Anna Di Paplo Églo – Léna Smaïl – Lucie
Pinet – Océane Voortuizen – Kanèle Bellance – Thida Gilles Kéo – Romain Brosille – Antone Boujon – Sayan Bellance

Samedi 14 Juin 10h
Lakou Lib : Débriefing/Pawol lib alantou téyat Site de la Maison de Quartier de Tracée

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Wilhem Latchoumia : « Retour au pays natal »

Vendredi 6 juin – 19h30 – Tropiques-Atrium

Wilhem Latchoumia
Pianiste français, né à Lyon en 1974, Wilhem Latchoumia est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, où il a étudié avec Éric Heidsieck et Géry Moutier. Il y obtient un Premier Prix à l’unanimité, avec les félicitations du jury, puis poursuit sa formation en classe de perfectionnement. Il a également travaillé auprès de Claude Helffer et a suivi les masterclasses d’Yvonne Loriod-Messiaen et de Pierre-Laurent Aimard. Parallèlement à ses études musicales, il obtient une licence en musicologie.

Lauréat de plusieurs concours internationaux, il reçoit notamment en 2006 le Premier Prix mention spéciale Blanche Selva ainsi que plusieurs autres distinctions au Concours international de piano d’Orléans. Il est également lauréat de la Fondation Hewlett-Packard et du Concours Montsalvatge de Gérone.

Wilhem Latchoumia se produit en récital, avec orchestre ou en musique de chambre en France et à l’étranger. Il a été invité par de nombreuses institutions et festivals, parmi lesquels l’Auditorium de Radio France, la Cité de la Musique, l’Opéra-Comique, le Théâtre des Bouffes du Nord, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Présences, ou encore Musiques en Scène à Lyon.

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« Théâtre sans animaux » au Théâtre Aimé Césaire les 6 et 7 juin

La troupe L’Art Gonds Tout présente « Théâtre sans animaux » de Jean-Michel Ribes les 6 et 7 juin à 19h00 au Théâtre Aimé Césaire.

Pièce facétieuse dans laquelle surréalisme et humour font bon ménage, « théâtre sans animaux » enchaîne huit saynètes traversées par des tempêtes de cocasserie.

Un stylo à bille de trois mètres cinquante atterrit à l’aube dans le salon. Lors d’une visite au musée, un groupe se mobilise autour d’une question cruciale, pourquoi ne peint-on plus de carpes ? Ou bien comment arrêter de fumer quand on ne porte pas de perruque Louis XV ?
Des gens
presque comme tout le monde s’interrogent, par exemple, sur la nécessité de ne pas s’appeler Bob. Un coiffeur se transforme en goéland. Par des brèches fantasques, les personnages s’évadent.
Les situations dérapent et la parole se réinvente.
Des personnes a priori raisonnables se libèrent sans prévenir et explorent le pays réjouissant du non-sens.

Les huit comédiens et comédiennes de la troupe, mis en scène par Marie Alba, prennent les chemins de traverse de l’absurde, hors de toute réalité et nous enseignent qu’il ne faut surtout pas s’enfermer dans la routine du quotidien et combien il est sain de ne pas se prendre au sérieux.

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« Carmen », comme en 1875 !

— Un opéra ressuscité à voir sur France 4, lundi 2 juin à 21h —

Et si vous pouviez voir Carmen comme les tout premiers spectateurs de 1875 ? Ce lundi soir sur France 4, replongez dans l’éclat d’une époque avec une version exceptionnelle de l’opéra de Bizet, telle qu’elle fut imaginée pour sa création à l’Opéra-Comique. Une expérience rare, conçue comme une véritable machine à remonter le temps.

Grâce au travail minutieux de l’Opéra de Rouen Normandie et au soutien scientifique du Palazzetto Bru Zane, cette production redonne vie à la mise en scène, aux costumes et aux décors d’origine de Carmen. Le tout sublimé par les créations hautes en couleur de Christian Lacroix, qui marient avec finesse reconstitution historique et élégance théâtrale.

On redécouvre ainsi l’histoire brûlante de Carmen, la cigarière sévillane, libre et insaisissable, qui entraîne Don José dans une spirale de passion et de perte. Une tragédie en musique devenue l’un des opéras les plus joués au monde — et dont les airs vous trottent sûrement déjà en tête.

Cette reconstitution, fondée sur des archives rares (aquarelles, plans de scène, livrets annotés), redonne corps à la Carmen d’origine, celle qui, à l’époque, choqua autant qu’elle fascina.

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« We want Sex Equality », un film de Nigel Cole

Mercredi 4 juin à 18h 30 au T.O.M. Croix Mission à FdF

Reprise de l’article publié le 26 avril 2015 sur Madinin’Art

Comment avancent les droits des femmes dans le monde du travail ?

Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d’une succursale de Ford, sous l’impulsion de son supérieur et partant d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par sa direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes…

We Want Sex Equality ou Les Dames de Dagenham au Québec (Made in Dagenham) est un film britannique réalisé par Nigel Cole et sorti en 2010 (2011 en France). Scénarisé par William Ivory, ce film historique traite de la première grève des ouvrières de l’usine automobile du constructeur américain Ford à Dagenham, ainsi que des négociations que conduisirent ses meneuses pour obtenir une complète égalité salariale entre hommes et femmes, notamment auprès de la secrétaire d’État travailliste Barbara Castle⋅ Il met en scène Sally Hawkins dans le rôle principal, ainsi que Daniel Mays, Miranda Richardson et Rosamund Pike⋅

La véritable histoire de « WeWant Sex Equality »
La grève
Pour la première fois en Angleterre, des femmes décident de faire grève.

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 » Un chapeau de paille d’Italie » de Labiche, m.e.s. d’Alain Françon

Dimanche 1er juin à 21h sur France 4

Un vaudeville en cavale : Labiche ressuscité par Alain Françon et Vincent Dedienne

Dans un tourbillon de quiproquos et de chapeaux envolés, Un chapeau de paille d’Italie, chef-d’œuvre comique d’Eugène Labiche créé en 1851, retrouve un éclat neuf sous la direction d’Alain Françon au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Mis en scène pour la première fois par ce pilier du théâtre public, le vaudeville se pare ici d’une énergie électrisante, soutenue par la musique en live de Feu! Chatterton et porté par une troupe de comédiens d’exception, avec Vincent Dedienne en Fadinard étincelant.

Le point de départ est aussi absurde qu’irrésistible : le jour de son mariage, Fadinard, jeune rentier parisien, voit son cheval dévorer le chapeau de paille d’une dame surprise en plein adultère dans un bois. Pour sauver l’honneur de cette dernière et éviter un drame conjugal, il doit impérativement trouver un chapeau identique — tout en cachant cette affaire rocambolesque à sa future épouse et à sa belle-famille, fraîchement débarquée de la campagne.

La force de cette mise en scène réside dans son alliance improbable mais réussie entre tradition et modernité.

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