— Par Selim Lander —
Jean-Claude Berutti et sa compagnie présentent des miscellanées piochées dans l’œuvre de Pirandello (sur le bien-fondé ou non d’une telle démarche, voir l’article de Roland Sabra). Le comédien Christian Crahay fait une première apparition dans le rôle du metteur en scène-bateleur chargé de « vendre » le spectacle au public, un prologue qui n’a pas semblé indispensable, sonnant même un peu faux, impression confirmée par les deux premières scènes dans lesquelles ce même comédien est distribué à contre-emploi, l’habit de séducteur n’étant pas, à l’évidence, celui qui lui convient le mieux. Par contre, et fort heureusement, sa partenaire canadienne, Nicole Oliver, a déployé dans ces mêmes scènes toutes les ressources de son art, une vraie démonstration de ce que peut faire une comédienne de sa voix, de son corps. Peut-être d’aucuns auront-ils pensé qu’elle en faisait parfois un peu trop, mais, comme cela nous est précisé à la fin de ces deux mêmes scènes, c’était « fait exprès » ! Il s’agissait de jouer à l’ancienne, à la manière du boulevard, bref comme il ne serait pas « convenable » de jouer de nos jours.

DISPARITION – Surnommé le «pape» du renouveau baroque, le chef est décédé samedi 5 mars à l’âge de 86 ans. Fin décembre, il avait annoncé qu’il mettait fin à sa carrière pour des raisons de santé.
L’amour, la mort, la disparition, la guerre des sexes et toutes les rêveries plus ou moins cauchemardesques afférentes à ces thèmes traversent l’œuvre de Pirandello et Jean-Claude Berutti nous en livre avec brio un aperçu laissant le spectateur dans une tension irrésolue, entre portrait théâtral de Luigi Pirandello et questionnement philosophique autour de l’identité, l’aliénation, le fantastique, le vrai, le faux, le théâtre dans le théâtre. Le portrait de l’écrivain sicilien est brossé à l’aide de quelques unes des figures les plus connues des œuvres pirandelliennes, issues de « Ce soir on improvise », « L’homme à la fleur à la bouche », « Je rêve, mais peut-être pas », « Colloque avec des personnages ».
Nouvelle session de formation dans le secteur culturel avec la participation d’artistes caribéens et européens
Il est important que les choses se sachent, afin qu’elles ne se reproduisent pas.
> Gratuit et ouvert à tous

OSCARS – Le film « Spotlight » de Tom McCarthy, qu’un public restreint a pu voir à Madiana il y a peu, a reçu l’Oscar du meilleur film dans la nuit de dimanche à lundi. Au moment de son discours de remerciement, le producteur du film, Michael Sugar, en a profité pour faire passer un message à l’endroit du Pape François.
La cérémonie des Césars, qui … [a eu] lieu vendredi 26 février au soir, récompense le cinéma d’art et d’essai. François Aymé, le nouveau président de la principale association des salles labellisées, directeur du Jean-Eustache, à Pessac (Gironde), fait le point pour La Croix.
D’abord, il y a le bruit. Ruissellements d’eaux tandis que l’on prend place, grincements de portes, fenêtres et tôles malmenées par un cyclone en approche, hurlements du vent, orage qui gronde dans la colère du ciel : la bande sonore ne nous laissera que peu de répit, qui nous accompagnera au long du récit, coupée de quelques brusques et rares interruptions laissant place à un épais silence, trou noir chargé de toutes les choses non encore dites.
DECRYPTAGE – Les représentants des intermittents du spectacle et leurs employeurs se rencontrent jeudi pour réformer leurs règles d’indemnisation. Une négociation en marge des discussions sur l’assurance-chômage entre partenaires sociaux. Explications.
Musique. Dans le Top 10 des bassistes africains les plus influents de la scène mondiale, le Camerounais Vicky Edimo est classé 2ème, derrière son compatriote Richard Bona. Agé de 62 ans, le bassiste gaucher a décidé de quitter le derrière de la scène pour se lancer dans une carrière solo.
1981. Avignon. Théâtre la Condition des Soies. La danse du diable fait ses premiers pas sur un chemin qui n’en finit pas et qui passait ces temps-ci par le Tropiques-Atrium de Fort-de-France. Le spectacle a pris du poids. Le comédien aussi. Tout comme le vin bien né il se bonifie avec le temps pour le bonheur des oenophiles mais ceux-ci se font plus rares.
La 41ᵉ cérémonie des César du cinéma, organisée par l’académie des arts et techniques du cinéma, s’est déroulée au théâtre du Châtelet à Paris le 26 février 2016, et a récompensé les films français sortis en 2015. Elle a réservé une belle surprise en sacrant « Fatima » de Philippe Faucon.
Il ne pouvait pas exposer mieux ailleurs que dans ce lieu là : Le Vin l’Art et Vous,* derrière chez Azurel, au rond point Canal Cocotte de Ducos ! Un concept de magasin un peu nouveau mais qui nous rappelle un peu nos boutiques d’autrefois où l’on trouvait pain, pacotilles, casseroles, beurre en conserve, boutons de culottes, statues de la vierge, tableau de cerfs bramant dans les forêts de la lointaine Europe…Des nourritures terrestres, esthétiques et autres. Mais là, l’innovation est sobre, si j’ose dire : une galerie d’Art dans une cave à vins.

Syndicats et employeurs de la profession se sont retrouvés jeudi pour une première réunion sur le sulfureux dossier de l’assurance chômage. Fait inédit, les règles propres à leur régime seront négociées à part. Mais les marges de manœuvre restent limitées.
Depuis 20 ans, Madina Aidahis et Halima Issé mènent une lutte acharnée pour mettre fin à la pratique de l’excision et de l’infibulation en pays Afar éthiopien.
La Berlinale est un festival de cinéma traditionnellement très immergé dans l’actualité politique et la défense des droits de l’Homme. L’an dernier, l’Ours d’or était revenu à « 