Quitter la terre, Joël Maillard/Sélection suisse en Avignon. Festival d’Avignon off 2018. 11.Gilgamesh Belleville
« Dans un futur plus ou moins proche (ou un passé démesurément lointain) considérant l’incapacité des collectivités humaines à réguler leur impact sur les écosystèmes et la menace d’une imminente saturation écologique et démographique, une solution aussi tortueuse que radicale est imaginée pour sauver la vie humaine à la surface de la Terre »…
Attachez vos ceintures, on va décoller! Et c’est en effet dans un vaisseau spatial d’un nouveau genre que Joël Maillard nous embarque pour un voyage intersidéral sans promesse de retour. Dans la plus pure tradition du roman d’anticipation et du voyage sur la lune depuis Cyrano de Bergerac jusqu’à Jules Vernes, le spectacle nous propose une uchronie ou dystopie sur le mode néo-scientiste farfelu, où la drôlerie ubuesque le dispute au vertige borgesien.
C’est que l’auteur/metteur en scène ne manque pas d’imagination, ni de sens du loufoque. En jouant sur les mots, les prenant au pied de la lettre pour les soulever de terre, il s’empare du terme « nouveau départ » pour faire décoller la moitié de l’humanité dans une navette en forme de grosse courge ou de cylindre creux, une station orbitale semblable à un gros ananas.

Qui suis-je d’après le roman de Thomas Gornet, m.e.s.. Yann Dacosta, dessinateur Hughes Barthe
Festival d’Avignon off 2018
Jogging
Bal(l)lade enchantée du côté de Corée-en-Caraïbes
Une création de BAJOUR, m.e.s.. Leslie Bernard

Cendres/Aske
Maloya
Opal
Don Delillo,
Texte et mise en scène d’Élise Chatauret

Faisant suite aux
De Stéphanie Loïk, actrice, metteur en scène et dramaturge, nous avions découvert en 2016 à Tropiques-Atrium, un spectacle présenté comme une « adaptation-lecture théâtrale » de l’ouvrage éponyme d’Alain-Gilles Bastide, 

Yéééé! Jòdi ventéyen Jen, nou ka’y fè an ti-bef
« Comédies tragiques », d’après Catherine Anne
Rien n’a voir