— Par Roland Sabra —

Sur scène dans dans un décor qui reproduit fidèlement un un studio d’enregistrement, Catherine ( Irène Jacob), comédienne est d’abords seule occupée à réviser le texte du commentaire OFF qu’elle doit faire pour un documentaire réalisé par Paul (Cédric Eeckhout), cinéaste, à propos du parcours du philosophe Didier Éribon. Peu après l’arrivée du réalisateur en compagnie de Tony (Blade MC AliMbaye) , le propriétaire du studio le travail d’enregistrement commence.
D’une voix superbe, Irène Jacob, lit le début du texte de Retour à Reims, tandis qu’est projeté sur grand écran au dessus de la scène un film tourné par Sébastien Dupouey et Thomas Ostermeier, qui a convaincu Didier Eribon de faire devant la caméra ce qu’il raconte dans son livre : retourner à Reims. Défilés de paysage à travers la vitre du train, gros plans sur le visage de Didier Eribon précèdent les retrouvailles avec la mère atour d’une tasse de thé dans le petit pavillon de banlieue où elle demeure. Sur la table des petits gâteaux et une boite de photos sous laquelle le journal régional est déployé.

Avec Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni
L’association AIA Auteurs d’ici et d’Ailleurs est heureuse de vous faire part de la venue en Guadeloupe d’Emile LANSMAN, des Editions LANSMAN. Il fêtera avec nous les 30 ans de la maison d’édition.

Qui croirait que dans notre petite île plusieurs compagnies se consacrent à l’art de la marionnette ? Tous les deux ans, à l’initiative de Jala, Pilotine du nord bien connue pour ses livres pour enfants et ses marionnettes, se tient le festival BBM (« Bamboula, Bwabwa & Marionnettes »). Certains des spectacles du festival basé à Case-Pilote essaiment dans d’autres communes. L’édition 2019 réunit six compagnies dont quatre martiniquaises (« ZigZag » qui reprend Terre, fleur d’amitié présenté récemment à l’Atrium


Le metteur en scène et comédien 
Un Carnaval Romantique

Février est, pour certains une période où, par l’intermédiaire du Carnaval, l’on se doit de tout oublier.
Un petit banc de bois blanc sur le sol parsemé de journaux parmi lesquels on reconnaît, le Monde, le Diplo, France-Antilles, les pages saumon du Figaro. Le décor est planté en décalage avec l’univers supposé d’un clochard, tout comme son apparence. La soixantaine bien tassée, barbe naissante, sous un smoking défraîchi, foulard noué autour du cou, il porte une chemise bien blanche. Son mode d’énonciation est marqué de l’hésitation de celle ou celui dont la parole est restée trop longtemps sans adresse. Ses mots font référence aux poètes, aux plus grands, et empruntent à l’argot d’un temps qui n’est plus mais qui fût le sien. Proche et lointain, il est d’un monde où l’humain déclinant est en fuite. Il s’adresse à un autre, un petit autre dans le vide d’un retour qui ne peut être, mirage d’une image perdue au désert des trottoirs peuplés de ses semblables. Il dit la violence et la mort, le sexe et l’inceste, l’alcool et la came, l’espérance envolée dans les sordides trafics autour des corps du désir protéiforme dans son apparence mais unique en son essence : survivre.
de Peter Farrelly
La scène nationale propose une masterclass autour du concert de Frédéric B.Briet intitulé «A silent way». Le contrebassiste est connu pour avoir travaillé la relation musique-danse…Gratuit/Concert public : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.
Comment dire l’exaspération des cinéphiles martiniquais face à la légèreté des gestionnaires de Madiana dès qu’il s’agit de la VO ? Grâce à Steve Zebina qui a organisé des projections de films en VO pour Tropiques Atrium dans leurs salles, ces gens ont compris qu’il y avait des amateurs pour de tels films, donc de l’argent à gagner. Mais il faut croire qu’ils détestent la VO au fond d’eux-mêmes puisque les incidents se multiplient. Combien de films programmés ne sont finalement pas passés au cours de ces deux dernières années ? On aimerait pouvoir en faire le compte ! Nous pardonnera-t-on si nous avouons avoir eu mieux à faire que dresser ce genre de liste ? C’est dommage, malgré tout, car il serait bon de mettre sous le nez des gestionnaires de ce cinéma la liste exhaustive de leurs manquements.