Catégorie : Musiques

Y aurait-il enfin de la place pour la musique, le culturel et la créativité dans les PIB des DFA ?

 — par Alain Maurin, maître de conférences en économie à l’Université des Antilles et de la Guyane —

 alain_maurinKassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.

 Malavoi, l’autre groupe mythique à rayonnement international, qui enregistre encore des triomphes sur les scènes internes et externes de la communauté des domiens.

 Mario Canonge, Grégory Privat, Denis Lapassion, Christian Laviso, …, ou l’art de naviguer dans les répertoires rhizomes et de sublimer les mélanges musicaux avec comme ingrédients principaux les souffles martiniquais, guyanais et guadeloupéens.

 Florence Naprix et l’équipe de Jérôme et Stéphane Castry qui livrent actuellement l’une des plus belles couleurs du zouk depuis les heures de gloire des années 1980 et 1990.

 Dominique Coco, Akiyo, Wozan Monza, K’Koustik, Soft, Martine Sylvestre, Eric Cosaque, Jomimi, Casimir Reynoir dit Négoce, Alchimik’S, …, Victor O, Guy Marc Vadeleux, Bwakoré, Baylavwa, Ronald Tulle, Kolo Barst, Marcé, Tony Polomack, Kannigwé, Guy Vadeleux, Gilles Rosine, Karlos Rotsen, Tony Chasseur, Bamboolaz,…, Chris Combette, Yann Cléry, Louis Caristan, Dominique Leblanc, Emile Romain, Eric Bonheur, Djingo, Spoity Boys, Fondering, Etoumba, Komanti,…, têtes d’affiche du bouillonnement des musiques populaires dans les DFA, valeurs sûres pour transformer les étincelles musicales en flammes économiques.

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Le festival Jazz à la Villette, un chatoyant arc-en-swing

jazz_la_villetteBryan Ferry en jazz singer, Seun Kuti et ses hôtes, Tigran l’enchanteur, dance music de Nile Rodgers, hommage à Gil Scott-Heron… Le festival conjugue danse du corps et mouvement de la conscience.

Bryan Ferry lancera les festivités, le 3 septembre à la grande Halle, en revisitant des standards dans le sillage de son CD « The Jazz Age » (2012). Excellente nouvelle, Fip, partenaire du festival, diffusera ce concert, le 7 à 20h30. Le 4 septembre, place à l’envoûtant afrobeat, à la Cité de la musique, où Seun Kuti, fils de Fela, et l’Egypt 80 inviteront le trompettiste de la Nouvelle Orléans, Christian Scott, et le tandem hip hop de Floride, Dead Prez, activiste irréductible. « Seun nous a contactés pour nous proposer de jouer avec des artistes qu’il a rencontrés lors de ses tournées », explique Vincent Anglade, un des deux programmateurs du festival. N’est-il pas réjouissant, quand une manifestation se fait l’écho direct de désirs exprimés par des artistes?

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Avignon : Jean-Paul Delore, Anne Teresa de Keersmaeker

Fin du IN, pour ce qui nous concerne, avec deux événements bien éloignés du théâtre.

— Par Selim Lander —

Dieudonné Niangouna dans Sans Doute

« Oratorio électrique, spectacle musical, théâtre fragmentaire » : telles sont quelques-unes des expressions qui reviennent à propos des productions de Jean-Paul Delore (qui dirige « Carnets Sud/Nord, laboratoire itinérant de créations théâtrales et musicales »). Il est présent cette année dans le IN avec le spectacle Sans Doute, par l’intermédiaire de Dieudonné Niangouna, comme l’on sait l’un des deux « artistes invités » cette année. Ce dernier paye d’ ailleurs de sa personne dans le spectacle, en tant que comédien (et danseur) vedette : heureuse l’occasion ainsi fournie à ceux qui, comme nous, n’avaient pas encore eu l’occasion de découvrir son remarquable talent d’acteur, de se rattraper.

Quelle que soit l’étiquette qu’on lui accole, Sans Doute ne se présente en tout cas pas comme une pièce de théâtre. Douze comédiens / musiciens / chanteurs sont alignés face au public, avec l’équipement requis pour jouer de la musique électronique ou électro-acoustique. Les chants cependant seront le plus souvent traditionnels. La composition du plateau est éclectique avec six nationalités et sept langues différentes, réunies au gré des résidences de Jean-Paul Delore en Afrique, an Amérique du Sud, au Brésil, au Japon.

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 » Transmissions » 42ème Edition du Festival Culturel de la Ville de Fort-de-France

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La 3 ème Edition de la Jazz Night 

Fort-de-France fait son Jazz.

Sous un ciel étoilé, dans un cadre idyllique, le dimanche 14 Juillet 2013

Le cœur du Parc Culturel Aimé Césaire vibrera au son du Jazz.

Une soirée entre musique et saveur culinaire.

Au menu dès 19H

Horizon Jazz Kreol quand le conte rencontre le Jazz

Gilles Rosine Quartet

Vibrations Cubaines rencontre Guy Marc Vadeleux en Terre Martiniquaise

Cette édition focus sur les États-Unis 

Découvrez la voix d’or de Shenel Johns et World Harmony Ensemble  venant tout droit des États-Unis après avoir séduit les clubs de Jazz de Manhattan. 

Et swingez au son de la clarinette de Doreen’s Jazz New Orleans qui enflammera cette soirée.

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Jay-Z: un album «plus réfléchi et moins bling-bling»

jay-zREVUE DE PRESSE – Le rappeur sort le 9 juillet Magna Carta Holy Grail, un disque ni bon ni mauvais, selon la critique, dans lequel il évoque sa femme, sa fille et ses peurs.

Jay-Z nous fait-il le coup de l’album de la maturité? Cela y ressemble bien avec le douzième album studio du rappeur. Un million de privilégiés ont pu écouter Magna Carta Holy Grail jeudi en téléchargeant une application qui leur donnait un accès excusif au disque. Depuis, les critiques fusent. Magna Cartaest sans doute l’œuvre la plus sage de Jay-Z, mais pas forcément la plus réussie.

«Le rappeur qui possède tout – succès, célébrité, voitures, fringues, œuvres d’art et une femme exceptionnelle – commence à se demander à quoi sert tout cela», * félicite The New York Times . Même s’il garde la même fierté à évoquer son patrimoine (il liste ses Basquiat, Maybach, Lamborghini) et à parler de lui (il se compare, rien que ça, à Michael Jackson et Mohammed Ali), Jay-Z est «moins vaniteux» et sa musique «plus ambivalente», apprécie le quotidien new yorkais. L’artiste a changé.

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Fête de la musique et non pas faites de la musique, hélas!

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Le 21 juin en Martinique peu de communes ont été dans l’esprit initial de la fête de la muisque. Quand Maurice Fleuret devient Directeur de la Musique et de la Danse en octobre 1981, à la demande de Jack Lang, il applique ses réflexions sur la pratique musicale et son évolution : « la musique partout et le concert nulle part ».  Ce 21 juin peu de musique aux coins des rues, peu d’amateurs découvrant leurs talents, on a été encore une fois dans la logique du bon gros concert dans lequel le public est assigné à sa place de spectateur et non pas d’acteur de la musique. Spectateurs de notre propre histoire.  Et dès demain nous célèbrerons le centenaire d’Aimé Césaire et nous interrogerons à l’envi pour ne pas avoir à y réfléchir pour ne pas avoir à penser : » quand donc cesseras-tu d’être le jouet sombre au carnaval des autres ?

Maurice Fleuret insistait inlassablement sur la nécessité de favoriser en priorité la pratique de la musique. Le 20 juin 1982, au soir de la première édition de la Fête de la musique, il expliquait : « Écouter de la musique, ce n’est pas suffisant.

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Joey Starr, le bad boy national

— Par Judith Perrignon —
joey_starLe rhum, c’est plutôt en douce qu’il le boit, planqué dans une petite bouteille d’eau en plastique quand il est sur les plateaux de cinéma. Car là, il n’est pas le roi, mais « une jeune actrice », comme il dit, un soldat qui s’applique, avec une équipe tout autour, des horaires et un cadre qui ne lui font pas de mal. La dernière affiche annonce bien une montée en puissance, gros plan sur lui à côté de Depardieu – « Pourquoi y a autant de jours de tournage ? », avait-il demandé à son manager. « T’as le premier rôle, banane ! » Mais il n’est pas un roi. Depardieu lui a dit : « Tu sais, tu as de la chance Didier, le ciné, ça rend con. T’as autre chose, toi. »

Le rhum, certains racontent qu’il le cache quand sa mère est dans les parages. Mère en forme de béance, aperçue pour la dernière fois le jour de ses 5 ans, pleurant sur le parking de la cité Allende de Saint-Denis, réclamant de voir son fils pour son anniversaire, et puis proclamée morte par son père.

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« Tournoi de Slam Junior »

AU CENTRE CULTUREL MARCÉ DE ST JOSEPH 21 JUIN 2013

 

slam-300Vendredi 21 Juin à 19h au Centre Culturel Marcé, se tiendra la seconde édition du Tournoi Slam Junior. Une belle réussite que de faire écrire et dire à ces 11 jeunes qui ont travaillé durant un an pour cette présentation.

 

À l’initiative du « Tournoi de Slam Junior »

 

Une femme, Etie Berry, professeur des écoles à St Joseph. Elle nourrit une grande passion pour le Slam qu’elle partage avec ses élèves et avec tous les jeunes souhaitant découvrir, écrire et slamer dans ses ateliers du samedi après-midi. Elle est accompagnée dans son projet par le slameur Elie Louisy. Etie aide à l’écriture, Elie au dire et a entrainé nos futurs champions pour ce tournoi de Slam Junior.

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Pour le rappeur tunisien Weld El 15

weld_el_15Tribune Son crime est d’avoir composé une chanson où il dénonce les exactions de la police. Je ne défends pas un rappeur qui insulte la police, je défends mon pays.
Par Hind  MEDDEB  et Cosignataires : Djel de la Fonky family Ekoué de La Rumeur Imhotep de IAM Mouloud Mansouri directeur de l’association Fu-Jo qui organise des concerts de rap en prison Raashan Ahmed rappeur américain de Oakland, Medine, Yasmine Hamdan, Oxmo Puccino et Joey Starr

Weld El 15 a 25 ans ; il risque aujourd’hui même deux ans de prison. Son crime est d’avoir composé une chanson où il dénonce les exactions de la police : plus de deux ans après la chute de Ben Ali, la police continue de réprimer les manifestations, d’insulter et de tabasser ceux qui tombent dans ses filets.

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Un récital de Miguel Ángel Estrella

— Par Selim Lander —

miguel-angel-estrellaEn écoutant le pianiste argentin Miguel Ángel Estrella, l’autre soir, à l’Atrium, je ne pouvais m’empêcher de penser au film de Haeneke, Amour, qui a remporté l’année dernière à Cannes une couronne ô combien méritée, superbe film qui met en scène une pianiste âgée, soudain privée de l’usage de son instrument par la maladie. À un moment, dans le film, alors que son mari lui fait entendre le dernier disque d’un de ses élèves virtuoses, elle lui demande d’arrêter : elle ne supporte plus d’écouter de la musique, y compris des morceaux qu’elle aime et qu’elle a, sans doute, elle-même joués. À la fin d’une vie, les valeurs les plus établies vacillent, quand elles ne s’éclipsent pas complètement.

Je pensais donc à ce film superbement émouvant, servi par deux interprètes éminemment talentueux (Emmanuelle Riva et Maurice Trintignant), en écoutant Miguel Ángel Estrella, l’autre soir, à l’Atrium.

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Le rappeur Orelsan condamné pour injures sexistes

orelsanLe rappeur Orelsan a été condamné aujourd’hui à 1.000 euros d’amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l’égard des femmes par le tribunal correctionnel de Paris pour certains passages de ses chansons.

Poursuivi par des associations féministes, il a été condamné pour injure en raison de l’expression « les meufs c’est des putes » et pour provocation à la violence notamment pour les termes « mais ferme ta gueule ou tu vas t’faire marie-trintigner ». Une allusion à l’actrice française Marie Trintignant morte en 2003 sous les coups de son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat.

Son avocat, Me Simon Tahar, a déploré que le tribunal ait « permis d’ouvrir la voie large, grave, à la censure de la création artistique ». Le parquet s’était prononcé pour la relaxe, a souligné l’avocat, ajoutant qu’un précédent jugement, concernant sa chanson « Sale pute », au coeur d’une vive polémique en 2009, avait relaxé son client. Dans cette première affaire le rappeur, souvent comparé à l’Anglais The Streets, s’était excusé et avait expliqué que la chanson était une fiction parlant d’un homme trompé.

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Le chanteur du « Métèque » Georges Moustaki est mort

georges_moustakiLe chanteur engagé et compositeur Georges Moustaki, auteur de chansons devenues des classiques comme Milord et Le Métèque, est décédé jeudi matin à l’âge de 79 ans. Retrouvez sa dernière rencontre avec L’Humanité, en 2008, à l’occasion de la sortie de l’album Solitaire.

Georges Moustaki revient avec Solitaire. Un album aux chaudes sonorités avec de nombreux invités, dont Cali ou Vincent Delerm. Georges Moustaki a gardé au fil des ans une même « coolitude » attachante. Le pâtre grec né à Alexandrie a su transformer cette nonchalance en art de vivre. Cela ne l’a pas empêché d’être un de nos plus tendres auteurs-interprètes de la chanson, ayant écrit pour Édith Piaf Milord et plus tard le Métèque, Ma liberté, Ma solitude, le Temps de vivre, Bahia ou Donne du rhum à ton homme.

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La danse de Joby Bernabé

—Par Jean-José Alpha —

joby_bernabeEn retrouvant Joby Bernabé au Théâtre Frantz Fanon de l’Atrium lors du « jédi mizik » du Cmac, le 16 mai dernier,  ce ne sont pas seulement les  métaphores  lyriques lâchées sensuellement en créole, qui donnent sens  à la rencontre avec le poète martiniquais, mais aussi le souffle de sa musique qui court sur la peau en ondes électriques énergisantes comme ces dubs poètes mal-connus  de nous,  LKJ (Linton Kwesi Johnson), Oku Onuora (Orlando Wong) ou Last poets.     

Quatre vingt minutes de bonheur  offertes à son public par un type qui dit, chante et danse les rythmes des cultures du Sud avec la souplesse des corps qui se meuvent en postures décalées, en étranges extensions ailées pareilles aux envolées  de kayali  qui se jouent de la pesanteur des oppressions sociales ; et puis cette voix, singulière, burinée par le soleil des pêches du large des solitudes  intemporelles.  

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Bona se bonifie

richard_bona Le bassiste star Richard Bona publie un disque bio d’une douceur revigorante, synthèse de ses influences éparses entre New York, Paris et Douala.

« Tout est parti d’une interview, quand un journaliste m’a affirmé que les créateurs de la musique actuelle, ce sont les DJ. J’étais choqué! » Pour Richard Bona, grand bien fasse à David Guetta et consorts de pratiquer « le collage sonore »… Mais que l’on ne lui raconte pas que la création y trouve son compte. « Comme le sport avec le dopage, ce show-biz qui généralise le play-back me fait peur. On devient otages d’usurpateurs! »

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Mizikopéyi, « Jazz créole » disponible

Le nouvel album de Mizikopéyi, « Jazz créole », est maintenant disponible sur les plates-formes digitales. Il vous est aussi possible de le commander (paiement Paypal) sur le site www.tonychasseur.com, rubrique « La Boutik Mizik ».
L’album physique sera disponible lors des concerts de Mizikopéyi, le 18 mai au festival Terre de Blues à Marie-Galante, le 19 mai au Lamentin Jazz project en Martinique.
Ce nouvel album regroupe des titres issus des deux précédents albums. C’est donc une sorte de compilation dont le but est d’exposer plus clairement pour les festivals cette nouvelle démarche orientée « Jazz créole » du big band.
Trois titres inédits, 5 titres remaniés pour coller à la nouvelle démarche, 4 titres qui n’ont aucune modification par rapport aux Cds précédents. Les modifications sont indiquées sur le verso du CD (voir visuel ci-dessous), à la suite du titre.
Tout ce qui est indiqué « 2013 » est donc soit nouveau, soit modifié (concernant « Flè bò kay », même si ce n’est pas indiqué « 2013 », le son a été refait pour un son plus réaliste avec ce que Tony  est aujourd’hui vocalement).

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Jean Claude Théophile Zadith : la vie qui dansait en s’éloignant

— Par Jean-José Alpha —

jean-claude-zadith-theophilChaque jour qui passe est porteur de peine, de joie, de défaites, de réussite, d’audace, d’espoir, de sentiments et d’émotions confuses, mais rien de transcendant ne vient déranger la mélancolie de l’existence si ce ne sont que les toute petites choses, pratiquement invisibles, qui participent à l’équilibre de chacun comme le diable dans les détails ou le bon dieu dans les plus insignifiantes.

Alors on regarde banalement les autres se démener contre la dépression qui lapide les plus faibles sans avoir réellement de prise sur ceux qui ont un job, une activité, une passion, qui s’accrochent pour donner sens à leurs actes, à leurs pensées, aux paroles qu’il faut tourner dans la bouche avant de les dire, à l’odeur des passions qui les maintiennent en vie.

Parce que c’est de la vie dont il s’agit. C’est de la vie qui s’échappe comme une fuite du tuyau d’air à respirer, qui stoppe le geste, le pas, le mouvement, l’élan de vie.

Il était bien à propulser une échappée d’élégance, une feinte à la banalité, une espièglerie à l’ignorance du corps commun; quand il est tombé sur le plancher de la salle de danse face au miroir.

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« Lamentin Jazz project 2013 » du 15 mai au 19 mai 2013

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La 11ème édition du festival Lamentin Jazz project 2013 en Martiniqueest  organisée par la ville du Lamentin. Ce festival se déroulera durant la pentecôte soit du 15 au 19 mai 2013. Les thèmes du programme seront les influences des musiques créoles dans le jazz. Le Lamentin Jazz Project a pour but de promouvoir les projets musicaux originaux et les nouveaux talents. Au programme les groupes After Eight,  Obad quartet, Guy Marc Vadeleux septet, Jean Claude Montredon quintet, Frantz Laurac sextet et Harold Lopez Nussa trio et plus encore !

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Programme des animations

jeudi

Place Antonio Macéo

19h30
Drums Brass Project

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Musique : un secteur en péril ?

— Par Christian Boutant, délégué Sacem Président de la commission culture CCEE —

musicien-2Ce qui se passe aujourd’hui est tout simplement hallucinant. En effet, en peu d’années, le secteur discographique, principal outil de découverte et de promotion, hier extraordinairement actif et productif, s’éteint progressivement mais sûrement dans l’indifférence généralisée.

 Les conséquences sont palpables pour les professionnels du secteur mais surtout de façon plus culturelle pour la création musicale qui s’épuise, impactant toute la chaîne allant de la création aux consommateurs.

On a pu se réjouir des nouvelles technologies, des facultés nouvelles offertes au consommateur, des perspectives d’un marché mondial à nos portes.

La réalité est cruelle : la production musicale martiniquaise comme dans l’ensemble des régions outre mer s’est effondrée de façon dramatique, entraînant disparition de métiers, chute de la création, fermeture d’établissements, affaissement d’un marché avec des conséquences culturelle et économique non négligeables.

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Mort de la conteuse haïtienne Mimi Barthélémy

— Par Philippe-Jean Catinchi —

La conteuse, comédienne et écrivaine haïtienne Mimi Barthélémy est morte à Paris le 27 avril, elle était âgée de 73 ans.

 Honneur et respect, Messieurs Dames la société ! La conteuse, comédienne et écrivaine haïtienne Mimi Barthélémy s’en est allée délivrer ses histoires sous d’autres cieux. Morte à Paris le 27 avril, elle était âgée de 73 ans. Née à Port-au-Prince, le 3 mai 1939, elle quitte son île pour entreprendre des études supérieures en France métropolitaine. Non sans réticence. Quand elle arrive, en 1956, le pays se remet encore lentement de la guerre et le conflit algérien rend l’effort d’assimilation difficile tant l’esprit colonial est encore prégnant.

Elle analyse très justement le paradoxe qui l’enferme :  » Comme je suis une femme excessive, je me suis assimilée totalement et c’est là que je peux parler d’aliénation. Ma voix était totalement nouée, abîmée.  » S’en suit, après un temps de réflexion, un lent parcours de reconstruction. D’abord des ateliers de psychophonie avec la cantatrice Marie-Louise Aucher (1908-1994), qui, forte des correspondances vibratoires entre les sons et le corps humain, établit une échelle qui rejoint sons et points énergétiques tels que les définit la médecine chinoise traditionnelle.

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Musique et danse à l’Atrium.

— Par Selim Lander —

Avec le Requiem de Verdi dans la grande salle, la compagnie de Christiane Emmanuel dans la salle Fanon, la fin de semaine dernière a été particulièrement riche en événements culturels. Le Requiem de Verdi est une œuvre exceptionnelle qui réclame des moyens exceptionnels. On en jugera à l’aune de ceux qui étaient déployés chez nous : cent vingt choristes, un orchestre en formation symphonique de cinquante-huit musiciens, les quatre chanteurs solistes requis pour les parties de basse, ténor, mezzo et soprano ! Ce n’est pas tous les jours que les Martiniquais ont l’occasion d’assister à un tel événement qui sera à nul doute le clou de l’année Césaire ! Le lien entre Verdi et Césaire peut apparaître ténu mais, ainsi que le père Élie – à l’origine de l’événement – l’a remarqué en préambule, le hasard du calendrier (grégorien) fait bien les choses, puisque l’année 2013 est tout autant celle du centenaire de la naissance de Césaire que celle du bicentenaire de la naissance de Verdi. Par ailleurs le Requiem est dédié à Alessandro Manzoni, un ami de Verdi qui fut aussi un écrivain engagé politiquement, tout comme Césaire donc.

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« La Messe de requiem » de Verdi à l’Atrium les 24 & 25 avril 2013

La Messa da requiem de Giuseppe Verdi (plus communément appelée Requiem de Verdi) est une messe de requiem pour solistes (soprano, mezzo-soprano, ténor et basse), double chœur et orchestre, créée le 22 mai 1874.

Genèse de l’œuvre :
Alessandro Manzoni en l’honneur de qui Verdi composa le Requiem

Pour le compositeur, elle devait à l’origine signifier la fin et le couronnement de sa carrière. Après avoir connu le succès avec l’opéra Aida en 1871, Verdi composa la Messa da requiem en mémoire de son compatriote le poète Alessandro Manzoni, mort en 1873 et qui s’était engagé comme lui pour l’unité italienne au sein du Risorgimento, dans un idéal de justice et d’humanité. Verdi fut si ébranlé par la mort de Manzoni qu’il ne put se joindre au cortège funèbre.

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Hommages à Francisco : André Lucrèce, Jean-José Alpha, Patrick Chamoiseau

Salut à Francisco

— Par André LUCRECE —

Je ne peux que saluer Frantz Charles-Denis, celui qui constamment mettait en mouvement le monde dans l’affinité de la matière qui était la sienne, la musique. Je ne peux que saluer celui qui a su répondre à la question : comment rendre le génie d’une forme musicale – la biguine – par l’exploration des possibles sous la bannière de la liberté de l’esprit.

Francisco a su puiser aux sources des profonds essentiels, chose indispensable pour qui veut animer le feu de l’art, de la poésie et de l’esprit. En d’autres circonstances, j’ai eu l’occasion de saluer son génie musical : d’abord dans la préface intitulée Francisco, Quasi une fantasia, préface au livre de Dominique Cyrille consacré à Francisco, puis en écrivant la préface qu’il m’avait demandée pour le livre de sa vie Inmin lavi, écrit par Francisco lui-même qui voulait, dans l’épreuve de la maladie, affirmer sa volonté de vivre.

Ce bel hidalgo à la chevelure noire et aux yeux rieurs s’en est finalement allé de ne pouvoir respirer qu’une très faible brise issue de la vie.

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Hommage à Tatie Gisou à l’Atrium, le 21 avril 2013

 « Amour et Honneurs pour les artistes vivants! »

Concert d’hommage à Gisele Baka

Organisé par Alfred Varasse avec les artistes martiniquais sur la grande scène de l’Atrium, le 21 avril prochain, à 17h

Avec :Kolo Barst, Joby Valente, Céline Fleriag, Orlane, les frères Bernard, Loriane Zakari, Guy Vadeleux, Jean-Paul Pognon, Joby Bernabé, Alfred Varasse et Blue Biguin.

Le Ballet Pomme Cannelle avec Giselle Baka.

Et:

Nicolas Lossen (direction / guitare)

Guy-Marc Vadeleux (piano)

Daniel Dantin (batterie)

Francis « Sico » Joseph-Rose (basse)

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Madeleine Peyroux dans les pas de Ray Charles

Dans The Blue Room, la chanteuse reprend plusieurs ballades d’un album historique de l’interprète de Georgia.

L’album s’intitule The Blue Room, mais c’est en vain qu’on y cherchera la chanson éponyme, vieil air interprété en son temps par Benny Goodman puis par Perry Como. « J’ai mis du temps à trouver ce titre », explique la chanteuse Madeleine Peyroux, entre deux bouffées de tabac blond, puis deux accords grattouillés sur cette guitare qu’elle semble ne jamais quitter. « Cela s’est imposé par hasard lorsque nous avons voulu réaliser la pochette du disque avec Rocky Schenck, photographe dont j’apprécie l’univers contemplatif et sombre… »

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Rokia Traoré, chanteuse engagée malgré elle

— Par Patrick Labesse —

Gracieuse, d’une élégance raffinée, la chanteuse malienne Rokia Traoré a éclairé de sa présence Babel Med Music, le Salon et marché des musiques du monde, organisé du 21 au 23 mars à Marseille. Et ce, sans y avoir chanté, hormis deux trois minutes, sublime a cappella – quelques paroles de Fanta Damba n° 2, une griotte célèbre au Mali. Elle était là pour y recevoir un prix. Elle participait également à une table ronde organisée autour du thème « musique et résistances ».

La chanteuse sort le lundi 1er avril son cinquième album, mais, même si la 9e édition du Salon regroupait environ 2 500 professionnels (et 16 000 spectateurs fêtards aux concerts des Docks des suds, du 21 au 23 mars), elle n’était pas à Marseille pour parler de son actualité. En revanche, quand il s’agit d’évoquer celle du Mali, un an après le coup d’Etat du 22 mars 2012, qui renversait le président Amadou Toumani Touré (ATT) au Mali, elle se montre intarissable.

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