Marius Cultier
23 Avril 1942-23 Décembre 2018
33 ans déjà !
Ce 23 décembre 2018, voila 33 ans que nous a quitté ce talentueux pianiste qu’était Marius CULTIER, héritier de Thelonius MONK et inspirateur d’Alain JEAN-MARIE entre autres.
Dans le souvenir de ceux qui l’ont connu ou ont « joué avec Lui », des lieux : « L’impératrice » « Le Blénac » « La Bananeraie » « La Moïna »« La Grange » « La Bohème » ,des rues Marius CULTIER aux Terres Sainville , à Rivière salée , aux Abymes(Guadeloupe), des radios « L’ORTF » « Radio CANADA » ,une fresque sur le mur du collège Petit Manoir au Lamentin, et, plus récemment un Lycée Professionnel Marius CULTIER à Dillon, des pays : Porto RICO,Ste LUCIE, BARBADE, TRINIDAD, CANADA,AMERIQUE du NORD ,FRANCE«( L’Olympia » « La salle GAVEAU ») .
Sans oublier ses rencontres avec de grandes vedettes internationales, Dionne WARWICK, Miles DAVIS,Robert CHARLEBOIS, Mac Coy TYNER,Steevy WONDER, Chick CORREA Mongo SANTAMARIA entre autres, sa musique, ses compositions , ses interprétations :Diamant ,Ni telman lontan, ,Ki koulè mamnman ou, Sylvie, Zouk,Easy, Zandoli, Mazouk souvenir, sans oublier le bijou musical « Concerto pour la fleur et l’oiseau » et le terrrrible « Dachin lan ka bouyi »..
Ses amis Canadiens lui ont offert comme cadeau une inscription à la prestigieuse N.A.M.M.

Musical Director, Saxophones, Flute : Luther François


Le reggae a été admis jeudi au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco en raison de sa « contribution » à la prise de conscience internationale « sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité ».
Serge Barbuscia l’a rappelé à la fin du spectacle : il tient à cœur ce travail déjà présenté dans une première ébauche en Martinique en 2010. D’année en année il en formule des variations. En 2016 c’était avec deux orgues, l’an dernier avec un quatuor à cordes venu de Corée, aujourd’hui de nouveau avec avec un pianiste comme ce fut souvent le cas dans les années précédentes. Mais voilà le pianiste prévu et qui n’était pas annoncé sur les affiches s’est désisté pour des raisons personnelles au dernier moment remplacé dans l’urgence par Antoinette Hartmann. Elle a fait de son mieux dans un spectacle qu’elle découvrait trois jours avant la représentation ! Est-ce du à la raideur, bien compréhensible de son jeu, est-ce du à son manque de complicité avec un Serge Barbuscia un peu terne ce soir là ? Toujours est-il que la magie n’a pas eu lieu. Les mailles du tricotage de Joseph Haydn et Primo Levi étaient un peu larges pour captiver, pour saisir le public. Et pourtant « Si c’est un homme » et « les sept dernières paroles du Christ en croix » sont des chefs-d’œuvre.
« J’ai soif » est un spectacle qui scrute les profondeurs de la nature humaine et met en exergue son ambivalence. Des notes de Joseph Haydn à la parole de Primo Levi – qui livre dans « Si c’est un homme » son témoignage de survivant du camp de concentration d’Auschwitz – « J’ai soif » résonne comme le cri de tout homme à travers les âges et les mondes.
Elles sont censées être joyeuses et nous faire plaisir lors de moments festifs. Mais si nous les écoutons trop tôt et régulièrement, les musiques de Noël peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé mentale… voire nous inciter à faire plus de dépenses !
Drame musical inspiré du roman « Rêves Amers » de Maryse Condé : Rose-Aimée vit heureuse dans son petit village à Haïti, jusqu’au jour où la misère l’oblige à quitter les siens. Placée en ville comme restavek (esclave domestique), elle doit supporter le mépris et la méchanceté de sa patronne. Heureusement, elle a l’amitié de Lisa. Fraternité contre méchanceté, courage contre cruauté, à quel prix la liberté quand le quotidien est l’enfer ?
Le saxophoniste et multi-instrumentiste Jowee Omicil célèbre l’amour en général et 
La saxophoniste Sophie Alour en duo avec le pianiste Alain Jean-Marie, à Marciac, le 10 août. 


Yéééé! Jòdi ventéyen Jen, nou ka’y fè an ti-bef
Le Théâtre Aimé Césaire fête la musique à sa façon et met à l’honneur le chant à plusieurs voix en réunissant trois ensembles vocaux : la chorale Airs de Rien et les deux groupes vocaux à capella : Jane Tonix et X Five.
Après la sortie de « Ye » il y a une semaine, le rappeur présente « Kids See Ghosts », fruit de sa collaboration avec Kid Cudi.
L’architecture un peu raide de la Salle Frantz Fanon à Tropiques-Atrium ne s’y prêtait pas et pourtant la soirée « Poésie Pays » a bal(l)adé le public du coté du café-concert. Poésie Pays, est une déclinaison de ces soirées proposées et mises en scène par Guy Régis Jr, metteur en scène, dramaturge et comédien haïtien, accompagné de Wooly Saint Louis Jean, grand interprète de la chanson créole et de Daphné Ménard, chanteur ténor et comédien diseur. Chaque semaine, à Port-au-Prince, sont organisées des soirées au cours desquelles auteurs, comédiens, chanteurs, lecteurs viennent se retrouver et, tour à tour, partager avec les autres, poèmes et chansons. Guy Régis Jr en maître de cérémonie, au pied de la scène, Wooly Saint Louis Jean, guitare sur les genoux assis sur le proscenium et Daphné Ménard à la voix angélique, au milieu du plateau ont pris par la main la salle pour l’emmener visiter ou revisiter les plus beaux poèmes de la littérature haïtienne contemporaine du côté de Georges Castera, Syto Cavé, Lyonel Trouillot, James Noël, Pierre Richard Narcisse, Frankétienne, Gary Augustin mais aussi, assurés qu’ils sont d’une identité conquise dans la lutte, du coté de Brassens, Brel, Victor Hugo, Gainsbourg.
Frapadingos