Du 17 au 25 mars 2017 à Tropiques- Atrium et à Madiana
— Présentation de Steve Zébina —
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Un festival est comme une histoire, un conte qui nous emmène au gré des films des projections, des échanges, à visiter un imaginaire.
Pour cette 12e édition et après notre virée africaine, c’est à une exploration d’un autre continent de cinéma que nous vous convions : L’Amérique du Sud.
Comme l’an dernier, nous laisserons notre désir d’exhaustivité aux oubliettes et tel un personnage de Macondo, nous nous enfoncerons dans cette cinématographie riche et variée.
Premier pas : étendre les frontières géographiques. Cette Amérique que certains appellent Latine, hispanophone, ne peut se réduire à un continent.
Les perles de la Caraïbe, de Puerto Rico à Cuba,les héritages africains, amérindiens, irriguent ces cultures composites. Le cinéma raconte cette histoire à travers des coproductions régulières, l’existence de célèbres écoles cubaines ou mexicaines qui ontformé toute une génération de réalisateurs, de techniciens. C’est cette dynamique globale qui a permis l’émergence d’auteurs.
Décrire un cinéma c’est aussi mettre en exergue son apport au monde.



AMD-Guadeloupe proposent,
Les AMD, les Amis du Monde Diplomatique, est une association dont un groupe s’est constitué en Guadeloupe. Depuis cette constitution, le groupe a réalisé de nombreuses manifestations. Les plus fréquentes, l’organisation de projections-débats. Elles se déroulent, généralement, à la Médiathèque de Port-Louis. La dernière nous a permis de voir un film documentaire relatif à l’invasion du Panama par les USA, en 1989, et d’échanger avec une jeune femme, chargée à la Région de la coopération Guadeloupe-Panama ; sa grande connaissance du pays a rendu cet échange des plus passionnants.
Dans « Moonlight », qui vient de recevoir l’Oscar du meilleur film, Barry Jenkins déconstruit avec grâce les préjugés hypermachistes de la culture hip-hop afro-américaine. Entretien.
Le président américain a fait l’objet de vives critiques lors de la 89e cérémonie des récompenses du cinéma d’outre-Atlantique. Retour sur ces sorties que l’intéressé n’a pas encore commentées sur son compte Twitter.
Les gagnants des 37es Razzie Awards, qui récompensent les plus mauvais longs métrages et interprètes de l’année, ont été annoncés samedi dans une vidéo, à la veille des Oscars. Un documentaire à charge contre Hillary Clinton repart avec le titre tout sauf envié de pire film de l’année.
Les Raspberry Awards du mot anglais raspberry (framboise) est utilisé en référence à l’expression « blowing a raspberry », qui signifie « faire un bruit de dérision », semblable à celui du pet. Les Raspberry Awards (Framboises d’or) ou Razzies Awards, decernés par les journalistes, professionnels de l’industrie du septième art et cinéphiles membres de l’association The Golden Raspberry Awards Foundation récompensent chaque année les pires productions, acteurs, réalisateurs et scénaristes… Des prix aussi amusants que dérangeants, remis lors d’une véritable cérémonie officielle traditionnellement organisée la veille des Oscars. A la clé pour les lauréats, une boîte de pellicule surmontée d’une framboise dorée, estimée à quelques 4,97 dollars…
Le film « Elle » du Néerlandais Paul Verhoeven et son actrice Isabelle Huppert ont été sacrés vendredi soir aux César lors d’une soirée qui a aussi fait une large place au film 
Déjà dans « La Première étoile » avec l’histoire d’une famille noire qui part en vacances de neige faire du ski, Lucien Jean-Baptiste affichait son penchant pour dénoncer dans des histoires décalées, des situations inversées et sur le mode de la comédie les clichés xénophobes voire racistes qui minent « le vivre ensemble. »
De Lucas Belvaux
Réalisé par Martin Scorsese ; avec Andrew Garfield, Adam Driver, Liam Neeson, Tananobu Asano ,Issei Ogata
Le festival de courts métrages Prix de court s’est cloturé samedi soir au palais des congrès de Madiana. Le 1er prix a été remporté par « Féfé Limbé » de Julien Sillorayqui aconte l’histoire du premier chagrin d’amour de Féfé à 65 ans. L’auteur avait déjà réalisé Frincesse en 2013 et Ma Manman d’lo en 2014. Il bénéficiera notamment d’une aide à la production de 20 000 euros et d’une diffusion de deux semaines sur les Antilles-Guyane.
La réalisatrice Hongroise Ildiko Enyedi reçoit un Ours d’or pour son film film à « On body and soul », le 18 février 2017 à Berlin
De Denzel Washington
Réalisé par Pablo Larrain ; avec Nathalie Portman, Peter Sarsgaard, John Hurt, Greta Gerwing, Billy Crudup.
Sans conteste elle est la révélation de ce film. Elle et lui. Elle c’est Stan (Annabelle Lengronne). Lui, Omen (William Lebghil). Elle plus noire qu’hier soir. Lui couleur camembert. Elle « Madame 100 000 volts », volubile, autoritaire, insupportable d’orgueil blessé usant de tous les artifices pour atteindre ses fins. Exceptée la séduction. Ça elle sait pas, elle peut pas ou plutôt elle veut pas. Lui, rêveur, ailleurs, toujours ailleurs, jamais tout à fait réveillé, Pierrot lunaire amoureux depuis sept ans, sans espoir.
De Magaly Richard-Serrano
De Pablo Larraín
De Martin Scorsese
De Lucien Jean-Baptiste