
#CultureChezVous
Pour notre plus grand plaisir, Tropiques Atrium Scène Nationale continue le « Festival éphémère ». Cette fois-ci découvrez, entre autres, 4 films de réalisatrices caribéennes.
« Cette nouvelle session continue notre exploration du cinéma antillais dans sa diversité.
Des comédies, des drames. Nous avons aussi voulu vous proposer un focus sur des réalisatrices à travers quatre œuvres. Le cinéma sous nos latitudes s’est souvent décliné au féminin !
Continuons aussi à poser un regard bienveillant sur notre avenir avec un nouveau film de lycéens, et puis un générique réalisé par les étudiants de l’école d’animation Parallel 14. »
Une sélection « Femmes et Cinéma » » dédiée à Osange Silou Kieffer.
Ti Coq, de Nadia Charlery (Martinique 2016), avec Sohan Geneviève et Mayou Luc
Josué, un garçonnet espiègle a développé avec son coq des rapports de complicité particuliers, et il s’est mis en tête de faire de lui un coq de combat redoutable… Mais malgré tous ses efforts et l’aide de sa mamie, qui l’élève avec tout son amour, une suite d’événements inattendus va invariablement contrarier ses projets.
La femme qui passe, de Véronique Kanor (Martinique 2010), avec Mayou Luc, Alliou Cissé
Dans un vieux cimetière créole, un homme et une femme trompent leur solitude en se racontant des histoires d’amour.

C’est une grande dame qui a oeuvré pour le cinéma ultramarin qui vient de s’éteindre. La journaliste Osange Silou-Kieffer, née en Guadeloupe, est morte mercredi 1er avril, à Paris. Elle avait 73 ans.
La réalisatrice franco-américaine Tonie Marshall, est morte jeudi 12 mars à l’âge de 68 ans, « des suites d’une longue maladie », a annoncé son agente Elisabeth Tanner.
Le comédien et metteur en scène Didier Bezace, cofondateur du Théâtre de l’Aquarium et ex-directeur du théâtre de La Commune d’Aubervilliers, est mort à 74 ans des suites d’une longue maladie « qu’il a combattue avec vigueur et courage », a annoncé jeudi 12 mars son attachée de presse.
Avec Lambert Wilson, Isabelle Carré, Olivier Gourmet
Nationalité Français
Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait tenir compte du consentement des dominés ?
C’est le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, interdit de sortie de son pays, qui a été plébiscité par le jury. L’Ours d’or There Is No Evil, n’a pour l’heure pas de distributeur français. C’est le troisième film iranien a recevoir cette récompense sur la dernière décennie, avec Taxi Théréan de Jafar Panahi (2015) et Une séparation d’Asghar Farhadi (2011).
Dans une tribune
Avec : Mike Pniewski, Wayne Duvall, Niko Nicotera, Paul Walter Hauser, David Shae
Si les printemps arabes sont restés des bourgeons mal éclos, si l’on peut dire, parodiant François de Malherbe, que les fruits n’ont pas passé la promesse des fleurs, nul ne peut nier que le cinéma en provenance du Maghreb en a gardé le parfum.
Contestée pour son mode de fonctionnement et l’opacité de ses comptes, fragilisée par l’affaire Polanski, l’association se retrouve à terre, deux semaines avant la 45e cérémonie annuelle.
Avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Douae Belkhaouda
Le film sud-coréen, qui traite du gouffre entre classes sociales, a gagné l’Oscar du meilleur film, ainsi que ceux du réalisateur, du film international et du scénario original.
En 2017, la comédie « Il a déjà tes yeux » nous plongeait dans le quotidien d’un couple noir qui adopte un enfant blanc. Le réalisateur Lucien Jean-Baptiste donne une suite à son film avec une série déjantée en six épisodes. Une saga qui déconstruit avec brio les clichés.
Avec Ramzy Bedia, Amel Brahim-Djelloul, Slimane Dazi
— Par Marie Schuster —
De façon régulière Steve Zebina, pour nourrir notre soif de cinéma, nous propose un « focus sur », soit de porter notre regard sur un réalisateur, ou sur un pays, ou sur un continent particulier — de même que le photographe fixe son objectif sur les choses qu’il veut mettre en valeur. Février verra donc sur les écrans de Madiana, dans leur version originale sous-titrée, se succéder quatre films récents en provenance du Maghreb.
Avec Kelly Crifer, Leo Pyrata, Grace Passô
Acteur à la personnalité trempée des plus populaires dans les années 1950-60, Kirk Douglas, également producteur, a tourné avec les plus grands d’Hollywood. Retour en dix films sur 70 ans d’une carrière d’exception.