Catégorie : Cinéma

Anselm (Le Bruit du temps) un documentaire de Wim Wenders

Jeudi 18 avril – 14h Madiana : Séance unique!
Titre original Anselm – Das Rauschen der Zeit
En salle | 1h 34min | Documentaire

Synopsis
Une expérience cinématographique unique qui éclaire l’oeuvre d’un artiste et révèle son parcours de vie, ses inspirations, son processus créatif, et sa fascination pour le mythe et l’histoire. Le passé et le present s’entrelacent pour brouiller la frontière entre film et peinture, permettant de s’immerger complétement dans le monde de l’un des plus grands artistes contemporains, Anselm Kiefer.

La presse en parle :
L’Obs par François Forestier
Le genre même du documentaire est réinventé. C’est un chef-d’œuvre.

Culturopoing.com par François Armand
A l’aide d’une 3D exceptionnelle, le spectateur découvre une œuvre pour laquelle les qualificatifs – monumentale, fascinante, majestueuse, dérangeante voir gênante – s’accumulent et ne suffisent pas à traduire le spectre des sensations ressenties.

Ecran Large par Antoine Desrues
Wim Wenders redonne ses lettres de noblesse à la 3D dans un documentaire qui creuse la matière artistique d’Anselm Kiefer. Foisonnant et passionnant.

Le Figaro par Valérie Duponchelle
Du premier plan, qui renvoie à Allemagne année zéro de Rossellini (1947), au rêve qui transforme Kiefer en drôle de funambule, tout Wenders est là.

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Le Monde en face : Rwanda, vers l’apocalypse

Disponible jusqu’au 14 juillet sur France 5

Ce documentaire remonte aux fondements historiques et politiques d’une tragédie orchestrée et planifiée, celle du génocide des Tutsis de 1994. Il raconte comment une élite rwandaise a transformé le Rwanda en théâtre de l’horreur absolue.

Avec une perspective inédite, Rwanda, vers l’apocalypse expose le rôle controversé de la France, protectrice des architectes de cette catastrophe. À travers des témoignages inédits, notamment celui de Paul Kagame, actuel président du Rwanda et acteur clé de l’époque, ce film dévoile les prémices, les actes et les conséquences d’un génocide planifié.

Le 6 avril 1994, de retour d’une réunion en Tanzanie, peu avant 20h30, alors que le Falcon 50 offert par François Mitterrand, meilleur allié du régime, amorce sa descente, deux missiles percent l’obscurité. L’avion s’écrase dans les jardins de la résidence présidentielle.

Cet attentat donne aussitôt le signal. Le génocide de la minorité tutsi vient de commencer.

Un million de morts en trois mois.

On est loin, très loin, des massacres interethniques « à l’africaine » présentés par l’Élysée de l’époque pour minimiser l’étendue de l’horreur.

Ce génocide a été planifié pendant des années, sous les yeux de la France, sourde aux alertes.

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« Bolero », un film d’Anne Fontaine

Par Anne Fontaine, Claire Barré
Avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar
6 mars 2024 en salle | 2h 00min | Biopic
Synopsis:
En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Raphaël Personnaz, lui-même pianiste, fait jouer ses mains sur le clavier du biopic qui suit la ligne tout en nuances de l’ostinato mélancolique.

Femme Actuelle par La Rédaction
On tourne autour de son mystère, de sa distance, d’une opacité finement incarnée par Raphaël Personnaz.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Une des réussites d’Anne Fontaine est d’avoir réalisé plus le « biopic » d’un morceau de musique qu’une biographie de son compositeur. La réalisatrice inscrit le « Boléro » dans une époque, à travers sa perception par Ravel.

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« L’histoire oubliée des femmes au foyer » : Un plongeon émotionnel dans le quotidien féminin à travers les images amateurs

Samedi 30 mars à 21h sur LCP

— Par Hélène Lemoine —

Dans le documentaire captivant « L’histoire oubliée des femmes au foyer », la réalisatrice Michèle Dominici nous entraîne dans un voyage intime à travers les images amateurs, révélant ainsi les coulisses souvent ignorées de l’histoire des femmes au foyer. Sans même le savoir, ces images du quotidien familial se transforment en témoignages puissants d’une époque révolue.

Le film démarre avec une découverte personnelle de Michèle Dominici : des bobines de films appartenant à son père, contenant notamment des images du mariage de ses parents. Cette trouvaille inattendue devient le point de départ d’une exploration fascinante du rôle des femmes au foyer à travers le prisme des images familiales.

Ce projet n’est pas seulement une plongée dans le passé, mais une quête profonde pour redonner une voix et une visibilité à ces femmes souvent reléguées dans l’ombre de l’histoire. Michèle Dominici, féministe convaincue, souhaite renverser le récit traditionnel de l’histoire, souvent dominé par les grandes figures masculines et les événements politiques, pour révéler la réalité vécue par la majorité des femmes.

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« Bison : une histoire de l’Amérique » : un documentaire inédit de Ken Burns !

Samedi 30 mars 20h50 sur Arte, disponible sur le site.

Bison : une histoire de l’Amérique (1/2)
Mémoire de sang
Comment le bison, principale ressource des Amérindiens, fut exterminé au XIXe siècle puis sauvé de l’extinction au XXe. Cette nouvelle fresque historique de Ken Burns (« Vietnam ») retrace en filigrane la dépossession des peuples autochtones.

« Un vent froid a soufflé à travers la prairie quand le dernier bison est tombé, un vent de mort pour mon peuple », avait résumé dans les années 1880 Sitting Bull, grand chef des Lakota Hunkpapa et vainqueur du général Custer. Au début du XIXe siècle, la population de bisons dans les grandes plaines des États-Unis était estimée entre 30 et 50 millions de têtes. Mais il aura fallu moins d’un siècle pour que l’animal, essentiel depuis dix mille ans pour les peuples autochtones évoluant sur ces territoires (Kiowa, Comanches et Cheyennes au sud, Lakota, Salish, Kootenays, Mandan, Hidatsa et Blackfeet au nord), soit sur le point de s’éteindre. Chassé de son territoire par la conquête de l’Ouest, massacré pour fournir viande et fourrure, décimé par les maladies du bétail domestique et une série de sécheresses, il devient après l’arrivée du chemin de fer, dans les années 1870, une proie traquée pour son cuir très résistant, employé désormais pour la fabrication des courroies de machines industrielles.

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Aide à la création et à la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles

Aide à la création et à la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles
La CTM informe les candidats au fonds territorial d’aide à la création et à la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, que la date limite de dépôt de leurs dossiers est fixée au :

– lundi 8 avril 2024 pour la 1ère session
– lundi 9 septembre 2024 pour la 2ème session Pour rappel, le fonds territorial d’aide à la création et à la production est consacré à l’aide à l’écriture, au développement, à la production et l’attribution de bourses de résidence. Ce fonds s’inscrit dans le cadre d’une convention entre le Centre national du cinéma et de l’image animée, l’État et la CTM. Les projets candidats à l’obtention d’une aide au titre de ce fonds sont soumis à un comité de lecture qui a pour mission d’examiner et d’émettre un avis sur les projets. Pour la 1ère session, le comité de lecture se réunira les jeudi 6 et vendredi 7 juin 2024. Le règlement, la liste des pièces constitutives des dossiers et la fiche technique sont disponibles sur demande à l’adresse mail : comitecinema.ctm@collectivitedemartinique.mq

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« Black Tea », un film d’ Abderrahmane Sissako

Dernières séances en VOstFR du 29 mars au 2 avril à Madiana

 ⭐  ⭐  ⭐  Par Abderrahmane Sissako, Kessen Tall
Avec Nina Melo, Han Chang, Wu Ke-Xi
28 février 2024 en salle | 1h 49min | Drame, Romance
Synopsis :
Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Le Mauritanien Abderrahmane Sissako tourne avec une grâce infinie autour de l’histoire d’amour enchanteresse d’Aya, une Ivoirienne éprise de l’art subtil du thé.

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Festival Nouveaux Regards de Guadeloupe : le palmarès 2024

C’est dans une salle comble et dans une ambiance conviviale et détendue que le palmarès 2024 du Festival Nouveaux Regards de Guadeloupe a été annoncé par nos différents jurys hier soir:
-Jury du long-Métrage
-Jury « Jeunes Regard »
-Jury du ‘Public’
-Jury du Court-Métrage
-Jury du Documentaire.

Le festival a donc été encore une fois l’occasion de découvrir une sélection unique de films venant du monde et plus précisément de notre région Caraïbe pour laquelle la compétition du Festival Nouveaux Regards est exclusivement réservée!
25 films ont été sélectionnés en compétition et proviennent de 10 régions caribéennes: Guadeloupe, Martinique, Jamaïque, Curaçao, Haïti, Suriname, Aruba, Guyane Française, République Dominicaine, Cuba.

Voici les œuvres cinématographiques lauréates de cette année, à noter le film « Mant Jé Tonbé Sé Vi »de Wally Fall primé cette année dans la catégorie documentaire (Prix Poté Ganm)

CATÉGORIE LONG-MÉTRAGE

JURY LONG-METRAGE
*Mention spéciale « interprétation » pour le rôle de Christopher Bordelais
dans « APPRENDS LUI À PÊCHER», de Mathew Bazile et Christopher Bordelais, Guadeloupe
BA: https://youtu.be/apprendsluiapecher

*PRIX DU MEILLEUR LONG-MÉTRAGE
« BOCA-CHICA », de Gabriela A.Moses,

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« La complainte du sentier Pather Panchali », un film de Satyajit Ray

Mercredi 20 mars à 18h30 Tropiques-Atrium

La Complainte du sentier (titre original : bengali : পথের পাঁচালী, Pather panchali) est un film indien, le premier film du réalisateur bengali Satyajit Ray, sorti en 1955. C’est également le premier volet de la trilogie d’Apu.

Synopsis
Dans le Bengale rural des années 1920, le brahmane Harihar Roy vit dans la maison de ses ancêtres qui nécessite des réparations, mais il est trop pauvre pour les payer. Il vit avec sa femme Sarbajaya, sa fille Durga qui vole régulièrement des fruits dans le verger qu’ils ont été amenés à vendre aux voisins, son jeune fils Apu, et Indir, une vieille parente. La maison abrite aussi un chien, des chats et une vache. Sarbajaya s’occupe des tâches ménagères, de la préparation de la nourriture et des rites religieux.

Incapable de gagner assez d’argent pour subvenir aux besoins de la famille, Harihar part en quête d’un nouveau travail, laissant Sarbajaya seule pour gérer la famille. Pendant son absence, Indir meurt, puis, lors d’un ouragan, Durga tombe malade, et meurt à son tour. Lorsque le père revient, il trouve la maison dévastée.

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« It’s a Sin », série, réalisée par Peter Hoar

Sur France 2 le 18 mars 2024 à 21h10

« It’s a Sin » est une série britannique qui sera diffusée , à l’occasion du 30e Sidaction. Cette série, réalisée par Peter Hoar, offre une perspective poignante sur l’impact du VIH dans les années 1980 à Londres.

L’histoire suit Ritchie, Roscoe, Colin, Ash et Jill, cinq jeunes amis qui se retrouvent à Londres, chacun avec ses rêves et ses aspirations. Mais alors qu’ils entament leur vie adulte, un nouveau virus se répand dans la communauté gay, apportant avec lui la peur, la discrimination et la tragédie.

Avec cinq épisodes de 45 minutes chacun, « It’s a Sin » explore les différentes facettes de la vie de ces personnages, mettant en lumière l’amour, la perte et l’amitié. La série est portée par une bande originale culte qui accompagne les spectateurs dans cette époque où la vie brillait malgré la menace constante du VIH.

Au casting, on retrouve des acteurs talentueux tels qu’Olly Alexander, Nathaniel Curtis, Omari Douglas, Lydia West, Keeley Hawes, Neil Ashton, Shaun Dooley, Callum Scott Howells, Toto Bruin et David.

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« Walk Up », un flm de Hong Sangsoo

Mardi 19 mars à 19h Tropiques-Atrium

De Hong Sang-Soo | Par Hong Sang-Soo
Avec Hae-hyo Kwon, Hye-Young Lee, Song Seon-mi
Titre original Tab | 21 février 2024 en salle | 1h 37min | Drame
Synopsis :
Byungsoo, un réalisateur célèbre, accompagne sa fille chez une amie de longue date, propriétaire d’un immeuble à Gangnam. La visite des lieux entraîne pour Byungsoo un voyage hors du temps où se dessinent, à chaque étage, ses amours passés et à venir. Fin portraitiste, Hong Sangsoo transforme le quotidien d’un immeuble en puzzle des relations humaines. Un terrain de jeu qui explore les désirs, les regrets, les rêves, et bien sûr, le cinéma.

La presse en parle :
Culturopoing.com par Pierig Leray
Hong Sang-Soo filme cette bête qui rôde (la dépression) avec une telle intelligence (cette inversion architecturale entre l’état dépressif de Byungsoo et sa montée progressive dans les étages de l’immeuble est du génie) prouvant une fois de plus la vitalité sans pareille de son imaginaire métaphysique.

Cahiers du Cinéma par Romain Lefebvre
L’art hongien de la fragmentation consiste d’abord à découper l’édifice par niveaux afin d’y faire se dérouler les différents segments de son récit.

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« Moi, Tonya », un film de Craig Gillespie

Dimanche 17 mars à 21h sur OCS Max
Par Steven Rogers
Avec Margot Robbie, Allison Janney, Sebastian Stan
Titre original I, Tonya
21 février 2018 en salle | 2h 00min | Biopic, Comédie, Drame

Synopsis :
En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d’avoir planifié et mis à exécution l’agression…

La presse en parle :
Femme Actuelle par La rédaction
On a adoré ce biopic explosif à la fois burlesque et tragique porté par Margot Robbie et son interprétation triple axel.

20 Minutes par Caroline Vié
Le réalisateur de « The Finest Hours » n’a pas choisi un format classique, ce qui rend ce biopic passionnant.

CNews par La rédaction
Dans une mise en scène au montage impétueux et haché, « Moi, Tonya » fait usage d’un ton bourré d’ironie. L’écueil du mélodrame est ainsi évité pour livrer un récit agité, qui fait le portrait d’une femme meurtrie et belliqueuse.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Gillespie offre à ce conte de fées raté un écrin normcore, aussi immoral que sophistiqué : comme la survivante qu’elle est, Tonya Hardmg en sort presque grandie.

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Nouveaux Regards Film Festival 2024 en Guadeloupe

7ème édition du 20 au 24 Mars 2024

« Nouveaux Regards Film Festival de Guadeloupe » est portée par l’Association ACIA (l’association CINEMA D’ICI ET D’AILLEURS), créée par 2 guadeloupéennes de l’ingénierie culturelle et passionnées de cinéma et mis en place chaque année par une équipe dynamique et compétente partageant les mêmes valeurs.

ACIA est une association Loi 1901 qui a pour but de promouvoir le cinéma sous toutes ses formes par le biais d’événements ou d’actions à destination du grand public ou des professionnels de l’industrie. Être une force vive du territoire, aider au développement des actions, faire croiser et partager les compétences, sont le fer de lance de l’association.

Ce festival fidélise chaque année de plus en plus de public mais aussi de professionnels venant de Guadeloupe, de Martinique, de Paris et d’ailleurs. Le programme détaillé sera dévoilé prochainement lors de la conférence de presse du Jeudi 14 Mars 2024, mais déjà voici un résumé des grandes lignes de cette 7ème édition:

– La compétition de films provenant exclusivement de la Caraïbe

– La Virtual Reality Room by BNP PARIBAS

– La séance Insolite « DARK FANTASY »

– La séance insolite « AFROFUTURISME »

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« La mère de tous les mensonges », un film d’Asmae El Moudir ***

Lundi 18 mars – 19h / Jeudi 21 mars – 14h / Madiana

Festival de Cannes 2023 Prix de la mise en scène Un Certain Regard & Œil d’or du meilleur documentaire Marrakech 2023 Etoile d’or Maroc /Qatar/Arabie Saoudite/Égypte | 2023 | 1h36 | VOSTFR (arabe) Documentaire Titre original Kadib Abyad
28 février 2024 en salle | 1h 37min | Documentaire
Synopsis :
Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. C’est alors que les blessures de tout un peuple émergent et que l’Histoire oubliée du Maroc se révèle.

La presse en parle :

Madinin’Art par la rédaction
De l’art de la fiction à faire émerger une Vérité, un refoulé intimement emmêlés dans histoires familiale et collective.
Bande à part par Nadia Meflah
Œuvre cathartique qui utilise l’animation pour exorciser les plaies du passé, ce documentaire marocain, primé au dernier Festival de Cannes, impressionne. Par la volonté farouche de la cinéaste d’annihiler les mensonges de l’histoire, au sein de sa famille et de son pays, le Maroc.

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« La zone d’intérêt », un film de Jonathan Glazer

Dimanche 10 mars – 11h / Jeudi 14 mars – 14h / Madiana

De Jonathan Glazer
Avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus
Titre original The Zone Of Interest
31 janvier 2024 en salle | 1h 45min | Drame, Historique, Guerre
Synopsis :
Le commandant d’Auschwitz Rudolf Höss et son épouse Hedwig réalisent sur un terrain directement adjacent au mur du camp leur vision d’une vie de rêve avec une famille nombreuse, une maison et un grand jardin. Cependant, lorsque Rudolf doit être muté à Oranienburg, leur petite vie idéale menace de s’effondrer et il cache l’information à son épouse. Quand Hedwig l’apprend, elle refuse de quitter sa maison de rêve.
La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Une œuvre d’une puissance sidérante et durable.

Culturopoing.com par Vincent Nicolet & François Armand
Ce regard sur une apparence de normalité, en réalité corrompue et cynique, provoque le malaise et confère au film toute sa force. C’est aussi à nous que Jonathan Glazer s’adresse en fin de compte, pour sonder notre propre rapport à l’Histoire et ses atrocités, interroger notre sensibilité et éventuellement réveiller notre indifférence.

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« La bête », un film de Bertrand Bonello

Dimanche 10 mars – 19h / Jeudi 14 mars – 19h / Dimanche 17 Mars – 11h / Madiana
Par Bertrand Bonello, Guillaume Breaud
Avec Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda
France | 2024 | 2h26
Drame, Romance, Science-fiction
Synopsis :
Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l’envahit, le pressentiment qu’une catastrophe se prépare.

La presse en parle :
L’Humanité par Pablo Patarin
Surtout, Bertrand Bonello expérimente, tord l’image tout autant que la narration, déroute, à la manière d’un David Lynch, son récit tendant vers un fantastique dérangeant. Sans toujours nous permettre de saisir les tenants et aboutissants de chaque séquence, Bertrand Bonello nous enjoint à parcourir sa Bête en nous laissant porter par nos propres sentiments.

Les Inrockuptibles par Arnaud Hallet
Le film manigance son émotion avec une certaine distance, dans une brèche située quelque part entre Cronenberg et Lynch mais qui n’appartient qu’à Bonello. Une brèche devenue un royaume étourdissant de beauté.

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« Bye Bye Tibériade », un doumentaire de Lina Soualem

À Madiana Vendredi 8 mars – 14h / Lundi 11 mars – 19h
| Par Lina Soualem, Nadine Naous
Avec Hiam Abbass
Titre original Bye bye Tiberias
21 février 2024 en salle | 1h 22min | Documentaire
Synopsis :
Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Yemcel Sadou
Le voyage bouleversant, riche de photos personnelles et de vidéos d’époque, permet de comprendre à l’échelle d’une famille, les conséquences de la Nakba.

Elle par Françoise Delbecq
Un film délicat et émouvant.

Suivant le fil ténu et sensible de la mémoire, Lina Soualem inscrit l’histoire de sa mère et la sienne dans celle d’une lignée de femmes palestiniennes.

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« Emmeth Till », un film de Chinonye Chukwu : le visage d’une révolution

Vendredi 8 mars à 19h  à la Paillote du bourg Les Anses d’Arlet
De Chinonye Chukwu | Par Michael Reilly, Chinonye Chukwu
Avec Danielle Deadwyler, Jalyn Hall, Whoopi Goldberg
8 février 2023 en salle | 2h 10min | Biopic, Drame

Synopsis:
D’après une histoire vraie.
Jeune veuve élevant seule son fils de 14 ans, Mamie Till-Mobley est aussi l’unique femme noire travaillant pour la US Air Force à Chicago. Quand Emmett est assassiné parce qu’il aurait sifflé une femme blanche dans le Mississippi de 1955, Mamie bouscule les consciences en insistant, lors des obsèques, pour que le cercueil de son fils reste ouvert et que l’opinion publique comprenne l’horreur qu’il a subie. Un geste fort pour refuser l’oppression et la haine. Elle cède également au magazine Jet les droits exclusifs de publication des photos de son fils mutilé, si bien que le monde entier s’émeut de ce lynchage particulièrement atroce.
Avec courage, Mamie Till s’engage dans le mouvement des droits civiques et devient une militante active pour la NAACP, principale organisation de défense des Afro-Américains, réclamant davantage de justice sociale et d’accès à l’éducation pour la communauté noire.

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Les Suffragettes, un film historique britannique de Sarah Gavron

Mercredi 6 mars à 20h55 sur Arte
De Sarah Gavron | Par Abi Morgan
Avec Carey Mulligan, Helena Bonham Carter, Meryl Streep
Titre original Suffragette
18 novembre 2015 en salle | 1h 47min | Drame, Historique
Les Suffragettes (Suffragette) est sorti en 2015. Il s’agit de l’histoire, se déroulant en 1912-1913, centrée autour des militantes du mouvement britannique pour le droit de vote des femmes, les suffragettes1, et du premier film dans l’histoire qui a pu être tourné dans l’enceinte du parlement anglais.

Synopsis :
Au début du xxe siècle, une organisation de femmes britanniques souhaite obtenir le droit de vote pour les femmes. Elles appartiennent à des classes sociales différentes, mais ensemble, elles se livrent au même combat : ne plus être considérées comme le sexe faible et obtenir les mêmes droits que les hommes. Elles multiplient les manifestations pacifiques. Mais le gouvernement se montre de plus en plus violent. Contraintes à la clandestinité, ces femmes optent pour la violence afin de faire entendre leurs revendications. Elles sont conscientes des enjeux : elles risquent de perdre leur emploi, leur famille, leur vie.

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Édouard Montoute : Caméléon de la scène, héros de la différence

Edouard Montoute est un artiste guyanais polyvalent, engagé dans le monde du cinéma, du théâtre et de la télévision en tant que comédien, scénariste et réalisateur. Né en Guyane, il a grandi en France dans une famille de quatre frères et sœurs. Bien qu’il ait terminé sa scolarité avec un BEP en électronique et mécanique, sa véritable passion était le théâtre.

Il découvre le théâtre au collège lorsqu’il participe à une représentation des Fourberies de Scapin de Molière, une expérience qui le marque profondément. À 18 ans, inspiré par une citation de Christophe Lambert, il décide de tenter sa chance au cours Florent, une filière « d’excellence » pour la formation d’acteurs. Malgré l’opposition de sa mère, il est accepté et se forme au métier de comédien.

Sa carrière démarre avec des rôles diversifiés, mais il se fait connaître du grand public grâce à des films emblématiques tels que « La Haine » (1995), où il joue le rôle de Darty, et la série de films « Taxi », dans laquelle il incarne le personnage comique d’Alain Trésor.

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Berlinale 2024 : « Dahomey » de Mati Diop, Ours d’or

La 74e édition du Festival de Berlin a couronné la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, 41 ans, pour son documentaire saisissant, « Dahomey ». Le film a reçu l’Ours d’or, prestigieuse récompense qui met en lumière la question brûlante de la restitution des œuvres d’art volées en Afrique par les anciennes puissances coloniales.

« Dahomey » plonge le spectateur dans l’événement marquant de novembre 2021, lorsque 26 trésors royaux du Royaume du Dahomey ont été restitués au Bénin, leur terre d’origine, après avoir été pillés par les troupes coloniales françaises en 1892. Mati Diop, déjà distinguée à Cannes en 2019 pour « Atlantique », offre ici une œuvre magistrale qui donne une voix poignante aux statues, leur redonnant dignité, force et existence. Le récit historique se mue en une expérience mystique, allant au-delà de la simple dimension politique et financière de la restitution.

Le choix du jury, présidé par l’actrice mexicano-kényane Lupita Nyong’o, témoigne d’une volonté de rester fidèle à la tradition politique engagée de la Berlinale. Mati Diop, dans son discours de remerciement, a souligné son refus de l’oubli, affirmant sa solidarité avec les luttes pour la démocratie et la justice au Sénégal, tout en exprimant son soutien à la Palestine.

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Éclats de cinéma français : Les moments forts et les voix engagées de la 49e cérémonie des César 2024

La soirée du vendredi 23 février a consacré la 49e cérémonie des César à l’Olympia, une célébration majeure pour le cinéma français. Présidée par Valérie Lemercier, cette édition a marqué une évolution dans son format en optant pour une présentation collégiale, un choix audacieux qui a insufflé une nouvelle dynamique à l’événement.

Le film « Le Règne animal » de Thomas Cailley, porté par Romain Duris et Adèle Exarchopoulos, a émergé en tête des nominations. Cependant, « Anatomie d’une chute » de Justine Triet, auréolé de la Palme d’or à Cannes l’année précédente, a raflé les César majeurs, confirmant son statut de succès international. Le film a non seulement remporté les prix du meilleur film et de la meilleure réalisation mais a également valu à Sandra Hüller le César de la meilleure actrice, et à Swann Arlaud celui du meilleur second rôle. Cette victoire a scellé sa reconnaissance nationale et a jeté un éclairage bienvenu sur la scène internationale à l’approche des Oscars.

Le moment fort de la soirée a été le discours poignant de Judith Godrèche, une figure marquante du mouvement #Metoo en France.

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« Pour se croire, encore faut-il être crue », par Judith Godrèche

Judith Godrèche a pris la parole pendant la cérémonie des Césars, vendredi 23 février, pour encourager la libération de la parole sur les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français.

C’est compliqué de me retrouver devant vous tous ce soir.

Vous êtes si nombreux.

Mais, dans le fond, j’imagine qu’il fallait que ça arrive.

Nos visages face à face, les yeux dans les yeux.

Beaucoup d’entre vous m’ont vue grandir.

C’est impressionnant, ça marque.

Dans le fond, je n’ai rien connu d’autre que le cinéma.

Alors, pour me rassurer, en chemin, je me suis inventé une petite berceuse.

Mes bras serrés, c’est vous, toutes les petites filles dans le silence,

Mon cou, ma nuque penchée, c’est vous, tous les enfants dans le silence,

Mes jambes bancales, c’est vous, les jeunes hommes qui n’ont pas pu se défendre.

Ma bouche tremblante mais qui sourit aussi, c’est vous, mes sœurs inconnues.

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« Sleep », un film de Jason Yu

Par Jason Yu
Avec Yu-mi Jeong, Sun-kyun Lee, Kim Kum-Soon
Titre original Jam
21 février 2024 en salle | 1h 35min | Epouvante-horreur, Thriller
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
La vie d’un jeune couple est bouleversée quand le mari devient somnambule et se transforme en quelqu’un d’autre la nuit tombée. Sa femme, submergée par la peur qu’il fasse du mal à leur nouveau-né, ne trouve alors plus le sommeil….
La presse en parle :
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Film-métaphore, Sleep combine à merveille la peur théorique et l’effroi concret, ce que l’on croit et ce qui est sous nos yeux, sans jamais vouloir – et c’est tant mieux – prendre parti. Brillant premier long-métrage.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un cauchemar à dormir debout.

L’Ecran Fantastique par Quelou Parente
Le film qui bénéficie d’un jeu d’acteurs, vedettes de premier plan, s’avère convaincant de bout. Il tient son audience en haleine avec une réalisation au plus près des émotions des personnages, tout en offrant un éventail de lectures qui en fait tout son intérêt.

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Diversité cinématographique : Lupita Nyong’o, première présidente noire de la Berlinale

L’inauguration de la 74e édition de la Berlinale le 15 février dernier a été marquée par un événement historique : la nomination de Lupita Nyong’o en tant que présidente du jury. L’actrice et réalisatrice mexico-kényane, née le 1er mars 1983 à Mexico, est devenue la première personne noire à occuper cette fonction prestigieuse dans l’histoire du Festival international du film de Berlin.

Le parcours exceptionnel de Lupita Nyong’o a débuté avec son rôle mémorable dans « Twelve Years a Slave » en 2013, qui lui a valu l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Depuis, elle a continué à illuminer l’écran avec des performances remarquables dans des productions à succès telles que « Black Panther » en 2018, établissant ainsi sa réputation comme l’une des actrices les plus talentueuses et influentes de sa génération.

Sa présence en tant que présidente du jury à la Berlinale ne représente pas seulement une reconnaissance de son talent, mais aussi un symbole fort de l’engagement du festival envers la diversité et l’inclusion. Dans un paysage cinématographique souvent critiqué pour son manque de représentation, Lupita Nyong’o incarne le changement et ouvre la voie à une nouvelle ère de reconnaissance pour les talents issus de divers horizons.

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