« Black Tea », un film d’ Abderrahmane Sissako

Dernières séances en VOstFR du 29 mars au 2 avril à Madiana

 ⭐  ⭐  ⭐  Par Abderrahmane Sissako, Kessen Tall
Avec Nina Melo, Han Chang, Wu Ke-Xi
28 février 2024 en salle | 1h 49min | Drame, Romance
Synopsis :
Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Le Mauritanien Abderrahmane Sissako tourne avec une grâce infinie autour de l’histoire d’amour enchanteresse d’Aya, une Ivoirienne éprise de l’art subtil du thé.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Après « Timbuktu », le cinéaste mauritanien signe un film magnifiquement mélancolique, porté par une mise en scène envoûtante.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Une œuvre tout en sensualité sublime et sensibilité exquise.

Télé 2 semaines par S.O.
Somptueuse, l’image joue des reflets pour créer une atmosphère onirique.

Télérama par Cécile Mury & par Marie Sauvion
POUR : La force du cinéma d’Abderrahmane Sissako est, comme toujours, d’opposer la douceur et la subtilité des liens humains, la beauté chaleureuse et picturale des images à la laideur du monde.
CONTRE : Alors qu’on brûle d’en savoir plus sur cette communauté d’immigrés et ses relations avec la population locale, le cinéaste s’enlise dans les histoires de famille du patron-sexy-mais-taiseux et attend la toute fin de sa luxueuse carte postale pour corser les enjeux. Dommage.

La Croix par Céline Rouden
Dans un récit onirique à l’esthétique soignée, qui n’est pas sans évoquer celle de Wong Kar-wai, Abderrahmane Sissako orchestre cette fusion artistique et cinématographique entre deux pays aux destins désormais intimement liés.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Malgré de très belles scènes gorgées de charme, Black Tea peine à concrétiser ses promesses à cause d’un style trop brouillon.

Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
Tout est très délicat. Mais à vrai dire, à force de suggestions, de sous-entendus, nous ne sommes pas sûrs d’avoir bien saisi ce que le Mauritanien voulait nous dire. Cet aveu d’échec est un regret.

Cahiers du Cinéma par Yal Sadat
Jusqu’à un climax fataliste (sur)joué de façon toute vaudevillesque, Aya paraît se mouvoir banalement dans cette Chine-là comme dans un confortable bain de familiarité, tant Sissako fige la ville dans un cliché orientaliste à peu près aussi convenu que l’air de Nina Simone placé en ouverture.

Critikat.com par Corentin Lê
Si le film se compose en grande partie de séquences programmatiques, consacrées à la peinture d’affects et de sentiments contrariés, il cultive malgré tout une certaine singularité dans ses scènes d’errances urbaines.

Le Monde par Ma. Mt.
On attendait plus du beau personnage d’Aya (Nina Mélo) que d’être ainsi ramené au rôle de « compagne » d’un homme blessé dont elle viendrait panser les plaies.

Sud Ouest par Julien Rousset
Abderrahmane Sissako décolle notre regard de ses habitudes mentales et géographiques. Mais ce film lent, silencieux, est pénalisé par un récit de trop basse intensité. Il nous sème en cours de route, malgré ses belles promesses.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Brouillon et surtout trop maniéré, le nouveau film d’Abderrahmane Sissako laisse le spectateur sur sa faim.

Libération par Luc Chessel
Dix ans après «Timbuktu», le cinéaste raconte l’histoire d’amour, lisse à souhait et sans saveur, d’un vendeur de thés cantonais et d’une immigrée ivoirienne, dans une esthétique d’intelligence artificielle.