24 octobre 2019 à 21 h Arobase Schœlcher
Né à Colombes, en région parisienne le 14 novembre 1973, Stéphane Castry est un bassiste, compositeur, arrangeur et directeur musical d’origine Guadeloupéenne. Artiste prolifique, il a bâti son expérience sur de nombreuses collaborations musicales tant aux Antilles que sur la scène internationale. Avec son style très « colorature », son jeu d’une grande technicité et son groove unique, il a su gagner la reconnaissance de ses pairs et de son public.
Si Stéphane Castry est né dans l’Hexagone, c’est en Guadeloupe, dans l’île de ses parents, qu’il a passé toute son enfance. De l’âge de 6 ans et jusqu’à ses 19 ans, il grandit à Basse-Terre au son de la contrebasse, du piano et de la guitare, dans une famille de musiciens amateurs au sein de laquelle il aiguise son sens inné de la musicalité.
Très jeune, il pratique le violon grâce auquel il acquière des qualités précieuses pour la suite de son parcours : précision du jeu, justesse, rigueur et sensibilité musicale. Mais à l’âge de 13 ans, quand sa mère lui offre une Yamaha Rax 300, Stéphane peut enfin se tourner vers son instrument de cœur, la basse, encouragé par son oncle Lucien Castry lui-même bassiste et fondateur du groupe Poker JBZ.

Pour cette deuxième édition du KFR, d’illustres chefs, des Antilles Guyane, de huit pays de la Caraïbe, du Canada et de France métropolitaine, partageront avec les professionnels, apprentis et grand public de Martinique, leur art de composer des menus locaux et savoureux avec des produits du terroir.
L’Œil d’or du meilleur long métrage documentaire Cannes 2016
— Par Marc Bettinelli —
Dans le cadre de ses politiques de développement culturel, de valorisation de la langue créole et de soutien du livre, la Collectivité Territoriale de Martinique organise les Journées de la langue créole et du livre en Martinique, Pawol palé, Pawol matjé atè Matinik, du 24 au 26 octobre 2019, à l’Hôtel de la CTM et ses sites culturels (Bibliothèque Schœlcher, Bibliothèque de Prêt, Domaine de la Pagerie, Archives…).
L’association « Tous Créoles ! » dont le fondement est de « faire de nos différences une oeuvre collective » s’insurge avec force contre la violente campagne de dénigrement qui se déroule en ce moment à l’encontre d’une des composantes de la population martiniquaise.
— Par Flore Cornuet, Michaël Sicsic (division Études sociales, Insee) —

Les contempteurs du BUMIDOM se sont rarement attendris sur les véritables difficultés rencontrées par les jeunes gens qui sont partis sous l’égide de cette institution. On ne sache pas, en effet, qu’un parti politique martiniquais soit venu en aide aux plus malheureux d’entre eux, coupables d’avoir donné la main à une initiative gouvernementale.
Parus récemment à Port-au-Prince, deux articles ont retenu l’attention des enseignants et des linguistes :
La foule nombreuse se pressait à l’hôtel Batelière de Schœlcher dès 8h 30 ce samedi 19 octobre 2019 pour le Festival culturel et Scientifique consacré à «La culture, outil de résistance et de transmission.» à l’initiative d’Aimé Charles-Nicolas, président de FIRST Caraïbes. Danse, musique, peinture, sculpture étaient largement représentées, il fallut attendre la dernière intervention de Myram Moïse pour que la littérature, plus précisément la poésie soit évoquée. C’est Audrey Célestine qui eut l’honneur d’ouvrir les débats en nécessité d’une transmission d’autant plus difficile qu’elle se heurte au vieillissement de la population, à l’exode de toute une partie de la jeunesse dont on sait qu’elle gonflera les bataillons de la diaspora avec peu d’espoir de retour au pays. Elle rappelle l’importance du SERMAC, de son son atelier théâtre au cours duquel elle fût appelée à jouer le rôle d’une esclave moment d’une prise de conscience de la distance entre le personnage qu’elle incarnait et l’apprentie comédienne, la jeune femme qu’elle était. Le thème du biface autour du passé/avenir l’amène à s’interroger sur ce qu’il en est de ce dernier.
J
Les indignations exprimées après l’humiliation d’une mère voilée au conseil régional de Bourgogne-France-Comté ne devraient pas empêcher tout questionnement sur le port du voile, souligne, dans une tribune au « Monde », le sociologue Manuel Boucher.
Date de reprise 12 juillet 2006 (1h 35min)
Plus que jamais les absents ont toujours tort. La salle Frantz Fanon était remplie, allez disons à moitié mais le plaisir a débordé de l’enceinte des murs de Tropiques-Atrium. Elles étaient déjà venues en 2016, invitées par le percussionniste guadeloupéen Roger Raspail, dans le cadre du Martinique Jazz Festival. Un an plus tard elles formaient le duo UM ( non ce n’est pas l’acronyme de Unaccompanied Minor et cela se prononce Oume!). L’île des revenantes les accueillait donc pour un concert ce samedi 19 octobre 2019 après une prestation fort appréciée la veille au Lycée Victor Anicet de Saint-Pierre. « Elles » sont plus précisément : Maryll Abbas à l’accordéon chromatique & Anissa Altmayer au violoncelle et au chant. Leur répertoire se compose de créations proches du jazz et principalement de reprises éclectiques de standards qui vont de la Complainte de la Butte de Cora Vaucaire à La Javanaise de Serge Gainsbourg en passant par le Candy Says de Lou Reed et Caravan d’Ellington, dont elles ont le talent de faire (re)découvrir la fraîcheur toujours actuelle.
S’inscrivant dans le prolongement des actions toujours menées dans l’ensemble de son œuvre en recherche perpétuelle, cette nouvelle édition vise à mettre davantage en partage, à travers ses multiples expressions artistiques , peintre musicien poète, son engagement pour le respect et la préservation de la terre- création et de l’humanité toute entière.
Sorti sur les écrans français le 9 octobre 2019, le très joli film algérien raconte l’histoire d’étudiantes dans les années 90 à Alger, qui décident de monter un défilé de mode malgré la pression des islamistes.
Les mots Noirs, Blancs, de Couleur sont entrés dans le monde linguistique médiatique en France et à la Martinique et ne sont pas près d’en sortir, tant ils satisfont les Noirs, les Blancs et les Autres. Ce concept s’inspirant d’une facilité de langage qui flatte, rassure et d’une réalité pourtant condamnable car peu fraternelle : Youpin, Négro, Bicot…Noms enchanteurs ?
L’architecture est partout ! Elle est un art du quotidien que chacun côtoie tous les jours dans son logement, les transports, les infrastructures publiques qu’il emprunte, les équipements sportifs ou culturels, les édifices religieux ou les grands ensembles urbains qu’il fréquente. L’architecture influence nos vies, construit le présent en façonnant nos habitudes du quotidien et en donnant le beau à voir, et imagine le patrimoine du futur.
À Saint-Laurent du Maroni, en Guyane, se tient jusqu’à la fin de la semaine le premier Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) qui se déroule dans un ancien bagne, le « camp de la transportation », que la mairie espère inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco.
Jean-Michel Martial, comédien et metteur en scène d’origine guadeloupéenne est décédé des suites d’une longue maladie. Depuis septembre 2016, il était également président du Conseil représentatif des Français d’outre-mer. Il était aussi le frère aîné de l’acteur Jacques Martial, président du Mémorial ACTe.
S’il est bien vrai que nous devons batailler très fermement contre la « réforme » des retraites envisagée par Macron et les siens, parce que celle-ci, dans le prolongement des multiples « réformes » qui l’ont précédée depuis une quarantaine d’années, est injuste et va approfondir les inégalités sociales déjà béantes, il importe en même temps de dire que cette bataille, toute nécessaire qu’elle soit, est insuffisante.
La campagne 2019-2020 de vaccination contre la grippe saisonnière débute le 15 octobre 2019 pour se poursuivre jusqu’au 31 janvier 2020. L’Assurance maladie recommande de se faire vacciner au début de l’automne, avant la circulation active des virus grippaux.