Le département d’Outre-mer où le virus circule activement doit faire l’objet «d’une vigilance particulière», selon Édouard Philippe.
Mayotte, «à contre-temps» de la métropole qui va entamer son déconfinement, «a besoin des mesures déployés en Alsace il y a deux mois» pour lutter contre le coronavirus, a souligné jeudi 7 mai la directrice de l’ARS, l’ancienne ministre Dominique Voynet.
Le premier ministre Edouard Philippe, qui avait déjà annoncé le report du déconfinement pour ce département d’Outre-mer où le virus circule activement, a indiqué jeudi qu’il devrait faire l’objet «d’une vigilance particulière». Un point doit être fait le 14 mai pour envisager un éventuel assouplissement du confinement, mais «le déconfinement est pratiquement de fait» dans l’île, a reconnu Dominique Voynet lors d’un point-presse avec des médias nationaux.
Selon elle, «depuis le discours d’Emmanuel Macron» amorçant le déconfinement et «depuis le début du ramadan», le confinement n’est presque plus respecté dans l’île, où 82% de la population vit sous le seuil de pauvreté. «Il y a du monde dans les mosquées», «des attroupements lors des obsèques», des rassemblements de jeunes le soir autour de combats de boxe traditionnelle, a-t-elle rappelé, tout en se disant «consciente d’une réalité sociale complexe» et «des troubles sociaux qui sont en train de s’amplifier».

Nous, auxiliaires de vie, nous sommes en première ligne au contact des plus vulnérables, face au Covid. Pourtant, comme le montre notamment le sondage réalisé par Alenvi auprès de 1100 auxiliaires, plus de la moitié d’entre nous ne se sentent pas concernés par les applaudissements tous les soirs à 20h. Comment est-ce possible ?
Interrogé à l’Assemblée sur ce sujet, le ministre de la Santé Olivier Véran a insisté sur le fait que la quatorzaine était « le seul moyen d’éviter qu’on transporte le virus ».
Faible accès aux soins, emplois très exposés, logements précaires: les Noirs sont touchés de plein fouet au Brésil par le coronavirus, qui jette une lumière crue sur les inégalités raciales alors qu’ils représentent la majorité de la population. Dans l’Etat de Sao Paulo, le plus peuplé et le plus touché du pays, le risque de mourir du Covid-19 est 62% plus élevé pour les personnes de couleur. Le dernier bilan des autorités sanitaires locales fait état d’un taux de mortalité lié au virus de 15,6 pour 100.000 pour les Noirs, contre 9,6 pour les Blancs.
Les personnes noires, asiatiques ou d’autres minorités ethniques habitant au Royaume-Uni ont deux à trois fois plus de risque de mourir du nouveau coronavirus que la moyenne, selon une étude publiée jeudi qui s’ajoute à d’autres publications dans ce sens. L’analyse a été menée par l’University College London à partir des données officielles délivrées par les autorités sanitaires britanniques.
En posture régalienne, le président rassure le secteur culturel sur l’intermittence et lui fixe une mission d’adaptation à la crise et de refondation, mais sans engagement financier.
Après deux mois de confinement et de couvre-feu, de tergiversations et d’erreurs de pilotage de la crise du COVID 19 en Guadeloupe, le gouvernement français décide la fin du confinement à partir du 11 mai.
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.
Un homme est soupçonné d’avoir vendu une partie des masques de protection volés dans un local du centre spatial à des commerces en libre-services de Kourou.
Critique à l’égard des annonces du chef de l’État en faveur de la culture, Jean-Michel Tobelem (1) professeur en sciences de gestion, appelle à des États généraux pour repenser, avec tous les acteurs, les objectifs de démocratisation de la culture.
L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a mis en garde mercredi contre les risques accrus de trafics d’êtres humains en raison de la crise du coronavirus qui rend les victimes encore plus vulnérables.
Le chef de l’État s’est entretenu ce mercredi matin avec des représentants de ce secteur en crise à cause de l’épidémie de Covid-1
Avec la crise actuelle du coronavirus et celle demain de la dette publique, le système de départementalisation est menacé d’implosion au sein même de ce qui est considéré comme étant son cœur, le modèle social français.
uite à l’entrevue de J. Attali sur ETV le 23/04/20 avec le journaliste Fundere et le Politologue G. Calixte. Jacques ATTALI : incidences du COVID-19 sur l’économie
La crise mondiale actuelle due à la pandémie de covid 19 aggrave spectaculairement une crise tout aussi mondiale qui existe depuis longtemps. La crise sanitaire aggrave la crise permanente comme un corps affaibli peut être gravement atteint par n’importe quel microbe ou virus qui passe.
Les élus de Guadeloupe s’opposent à un retour des élèves en établissement scolaire le 11 mai prochain comme annoncé par le gouvernement.
Le ministre de la culture n’a cependant pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament.
L’économiste et Prix Nobel de la paix 2006 appelle, dans une tribune au « Monde », à repenser le monde de l’après. Pour lui, la reconstruction doit être sociale et écologique, pour éviter une catastrophe qui pourrait être bien pire que l’actuelle.
— Par Olivier Lancien —
— Par Hervé Brival —
Michel Houellebecq est écrivain. C’est la première fois qu’il s’exprime depuis le début de la pandémie. Dans cette lettre, il récuse l’idée de l’avènement d’un monde nouveau après la crise du coronavirus. Son texte et la lecture proposée par Augustin Trapenard, sont reproduits dans leur version intégrale.
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A l’échelle mondiale, l’organisation internationale du travail (OIT) alerte sur la crise massive du chômage qui arrive dans le monde.
2020 Mai 2 Tout à l’envers ou à l’endroit !
Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».