Un livret rassemblant les parcours de cent combattants de la seconde guerre mondiale issus des colonies doit être remis mercredi à un groupe de parlementaires.
« La France a une part d’Afrique en elle. Notre gratitude doit être impérissable. Je lance un appel aux maires de France pour qu’ils fassent vivre par le nom de nos rues et de nos places la mémoire des combattants africains », avait annoncé Emmanuel Macron, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël (Var), lors des commémorations du 75e anniversaire du débarquement de Provence.
Trois jours après le second tour des élections municipales, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées, doit remettre à un groupe de parlementaires, mercredi 1er juillet, un livret intitulé Aux combattants d’Afrique, la patrie reconnaissante. Cet ouvrage de 210 pages publié par le ministère des armées, que Le Monde Afrique s’est procuré, a pour but d’inciter les maires à rebaptiser des rues, des places ou des jardins publics du nom de combattants africains morts pour la France au cours de la seconde guerre mondiale.
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« En mélangeant leur sang à notre terre, ils ont payé un lourd tribut au combat contre le nazisme », écrit dans la préface Mme Darrieussecq, qui remettra elle-même l’ouvrage, lors d’une cérémonie prévue à midi à l’hôtel de Brienne, aux députés de la commission défense nationale et aux sénateurs du groupe d’études anciens combattants : « Morts pour la France, morts pour notre idéal, ces combattants méritent la reconnaissance pleine et entière de la Nation. »

Ce dimanche 28 juin 2020, la grisaille politique martiniquaise s’est éclairée d’une lueur d’optimisme inattendue, grâce à l’arrivée de visages nouveaux des deux sexes non issus des grandes écuries idéologiques. Les nouveaux élus sont assez nombreux pour ne pas se laisser inféoder et encourir les foudres de directeurs de conscience. Là où les maires sortants n’étaient pas candidats, les électeurs sont demeurés sourds aux tentatives de cooptation ou de mise en œuvre de dynasties. Enfin, j’ignore s’il y a un précédent au fait que deux frères, par ailleurs chefs d’entreprise, seront en même temps maires de deux communes, Ralph Monplaisir à Case-Pilote et Yan Monplaisir à St Joseph.
La Martinique est politiquement dans l’impasse ; elle se trouve entre Carybde et Scylla.
On ne les attendait plus, maintenant que la pandémie est maîtrisée. Mais il nous fallait des Cubains. Absolument. Nous les avons ! Les anciens se rappellent l’expression « yo rivé apré lanmo medsin » (ils sont arrivés après le mort du médecin). Aujourd’hui c’est le médecin qui arrive après la mort du malade, ou la guérison de celui-ci. Aussi bien, en prévoyant pour leur venue un budget plus important que celui qu’il aurait fallu pour défaire le nœud gordien de l’eau courante en Martinique, quel était le véritable objectif de celui qui les avaient invités ? « Historique » est le mot utilisé par le Président de la Martinique à la descente des médecins cubains sur le tarmac de l’aéroport du Lamentin. Ainsi, sans hypocrisie inutile, il mettait au second plan le caractère médical de la coopération. Il n’avait pas su empêcher que soit attaché à l’aéroport le patronyme d’Aimé Césaire, le laudateur de Victor Schoelcher dont la statue vient d’être brisée en morceaux. En revanche, le début de l’histoire qui pourrait commencer entre Martinique et Cuba, ce sera lui. A cet arrière-goût d’indépendance, il ne lui aura manqué que le tapis rouge.
A la croisée de l’art, de la gastronomie, de la musique mais aussi digital, un concept inédit et éphémère va enchanter les Martiniquais à partir de jeudi 25 juin jusqu’en août 2020.
L’article de Guy Lordinot, l’ancien député maire de Sainte Marie en Martinique, qui craint la « disparition programmée de l’identité martiniquaise », dans une tribune intitulée, «
« Croyant éphémère », chaque fois que l’Actualité cible un évènement meurtrier, malheureusement survenu à des humains, je suis touché, peiné, révolté. Ce contrat à durée indéterminée que j’ai passé avec la petite histoire, me permet de « zapper » avec elle. D’où la dénonciation de l’impudence, la cruauté, l’intolérance…le racisme et pour finir l’esclavagisme qui s’inscrit dans le monde.
Cher José,
Jacques Coursil (1938, Paris – 26 juin 2020, Plombières) est un professeur de linguistique, sémioticien, chercheur en philosophie des mathématiques, compositeur et musicien français de jazz. Son instrument de prédilection est la trompette.
Alors que les Ultramarins ne cessent de protester contre la vie chère, l’Autorité de la concurrence, avec l’aval du Conseil d’État, vient de donner son feu vert à une nouvelle opération de concentration dans la grande distribution, renforçant encore l’économie de rente qui domine dans ces collectivités.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
— Par Isabelle Chaperon et Véronique Chocron —
« Entre l’intégration et la désintégration, il y a place pour l’invention. »
Les médecins seront confinés pendant une semaine, avant de pouvoir prendre leur poste. Ils resteront trois mois sur place.
Souvantman, a labrin-di-swè
Cette année [le] rendez vous tant attendu aura lieu mais il s’organise autrement et sera de plus courte durée.
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Lettre de Rio de Janeiro
À propos
elon deux études du CSA et de l’INA, la crise du coronavirus a montré que les journalistes de télévision et de radio privilégient encore largement les hommes lorsqu’ils ont besoin d’une parole experte.
Le vote de l’eurodéputée guadeloupéenne maxette Pirbakas s’est portée « contre » la résolution reconnaissant la traite transatlantique comme un crime contre l’humanité. C’était le vendredi 19 juin à Bruxelles. Plusieurs personnes en Guadeloupe et Martinique se sont émus qu’une guadeloupéenne ait pu porter sa voix contre un vote du parlement européen reconnaissant l’esclavage comme étant un crime contre l’humanité. L’expression de cette colère contre madame Pirbakas qualifiée par certains à dessein d’origine indienne, souligne la présence dans la société d’un système de différenciation et de hiérarchisation racialisé. C’est un système invisible pour les personnes qui correspondent à ce que l’on définit comme la norme, en l’occurrence celles dont les ascendants sont d’origine africaine et qui sont largement majoritaire en Guadeloupe et Martinique .
Licenciées ou contraintes de démissionner pour s’occuper de leurs enfants privés d’école, les femmes ont été frappées de manière disproportionnée par l’épidémie.