Paris – Les obsèques de l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet à l’âge de 93 ans, ont été célébrées jeudi à Paris en présence de plusieurs centaines de personnes, au son notamment de « Bella Ciao » et de « l‘Hymne des femmes« , a constaté un journaliste de l’AFP.
Un grand portrait souriant de la défunte avait été exposé devant son cercueil, lors de cette cérémonie laïque organisé au crématorium du Père-Lachaise, où ses cendres reposeront au côté de celles de son mari Claude Faux.
Gisèle Halimi « fait partie de ces personnes assez rares qui nous réveillent« , a déclaré le philosophe et écrivain Regis Debray en hommage à l’avocate disparue.
Il a confié avoir « compris grâce à elle » que le combat pour l’émancipation des femmes et celui pour l’émancipation des peuples ne faisaient qu’un. « Elle mérite de rester parmi nous comme un défi à toutes les convenances, les défis et les paresses« , a-t-il estimé.
Outre deux de ses trois fils, Serge Halimi et Emmanuel Faux, plusieurs personnalités se sont succédé pour évoquer la mémoire de cette inlassable combattante pour les droits des femmes, avocate engagée, ancienne députée et autrice.

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Rien ne peut plus nous étonner !. Et voilà nos insurgés du dimanche se réclamant de A. Cesaire, de F. Fanon et de Koko René-Corail, qui se coulent dans le modèle anglo-saxon en vogue, le très controversé
La loi visant à protéger les victimes de violences conjugales est la transcription législative des travaux du Grenelle des violences conjugales.
La question de la Mémoire est un sujet qui divise les Martiniquais. En plein 20e siècle, on parle encore de communauté béké. Contrairement à ce qu’en pense l’un d’entre eux, Alain Hugues Despointes lors d’une interview sur Canal +, cette communauté n’aurait-elle pas dû avoir une tête « métissée » plutôt que toute blanche depuis tout ce temps passé à côté des Noirs ? Le mot béké ne devrait-il pas se contenter de trouver sa place dans des livres d’histoire ?
Depuis quelques temps, la Martinique vit un tournant dans son histoire. Plus précisément, elle voit sa mémoire bousculée, remaniée mais vérifiée par une jeunesse martiniquaise, non pas révolutionnaire comme le disent certains, mais une jeunesse consciente et militante. Un militantisme que d’autres ont initié dans le passé et qui aujourd’hui refait surface de plus belle. Oui, une jeunesse soucieuse de ne pas se laisser corrompre par une histoire fallacieuse, une histoire falsifiée au bénéfice de ceux qui l’ont écrite. Une histoire fallacieuse restée dans la mémoire collective comme immuable, impérissable, inaliénable mais une histoire symbole de l’aliénation du peuple martiniquais. Oui, cette histoire assimilationniste que l’Etat Français a servi durant des années à nos aïeux. Ces mêmes aïeux qui aujourd’hui pour certains, refusent, condamnent ou saluent le combat mené par cette jeunesse militante ayant rétabli la vérité sur notre histoire. L’histoire du peuple martiniquais et de ses descendants d’esclaves, l’histoire qui érige l’homme blanc comme notre sauveur, comme le grand abolitionniste, je parle de Victor Schoelcher notamment.
Faut-il déboulonner les statues de Victor Schoelcher en Martinique ? Oui. Faut-il déboulonner toutes les figures colonialistes de l’espace public en Martinique ? La réponse est une nouvelle fois positive. A ces affirmations qui nous semblent évidentes, se mêlent en filigrane des questions subsidiaires liées à la légalité et la légitimité des actions de déboulonnage ainsi que celle, plus large encore, de la représentation de la mémoire dans notre espace public.
Lorsqu’une situation est complexe, la prise en compte de la totalité de ses aspects est la seule façon de voir clair et d’éviter de sombrer dans un opportunisme ou un autre.
De Rubika Shah
» Le Mawonium » chasse « Les nuits culturelles ». Dans le bourg de Rivière-Pilote, l’association Moonary investit pour le mois d’août une villa rebaptisée ainsi « Le Mawonium : lieu de rassemblement de « mawon » d’aujourd’hui »
—Communiqué de presse du Centre de Culture Populaire Ypyranga de Pastinha Martinique (CCPYPM)—
Le Jésus historique avait probablement les yeux bruns et la peau foncée, comme la plupart des Juifs du Ier siècle en Galilée. Mais ce n’est pas l’image majoritaire qu’on nous en a donné.
Je ne pouvais rester muet face à la destruction d’éléments importants de notre statuaire martiniquaise en tant que président de l’association Patrimoine Martinique qui jusqu’à ce jour oeuvrait en retrait du tumulte médiatique. Notre silence pourrait s’apparenter à une coupable complicité.
Dans ce portrait qui lui est consacré, l’une des figures montantes de la scène des musiques du monde, évoque son parcours mené de luttes contre le déterminisme familial et son émancipation par la créolité.
Les récents événements qui troublent encore la Martinique, ont entraîné un sursaut des Martiniquais laissant pousser des prurits aux manifestations diverses : outre un conflit générationnel énoncé et manifeste-dommageable mais libérateur de soutien, chez les uns, de rejet, d’incompréhension, chez les autres, tout cela teinté de mépris voire de haine, je préfère constater une nécessité d’écrire un récit national (martiniquais s’entend) notre, propre.
La liste s’allonge de statues mises à terre, taguées, détruites en Martinique, singulièrement à Fort-deFrance, Schoelcher et Trois-Ilets, depuis le 22 mai 2020.
En raison des conditions météos, le Café Littéraire avec la slameuse et poète Mapie, initialement prévu ce Mercredi 29 Juillet, est reporté au Jeudi 6 Août à 19h, toujours au Cloud Rooftop Bar !
Le Fort Saint-Louis a rouvert ses portes. Pour la billetterie qui est aussi le point de départ des visites (1h15-1h30), il faut se rendre dans les locaux du Comité de tourisme centre ou CTC. Attention, les enfants sont acceptés à partir de 6 ans.
Du 1er au 30 août, de nombreux concerts gratuits auront lieu dans différents hôtels de la Martinique. Une opération programmée par le Comité Martiniquais du Tourisme afin de soutenir deux secteurs particulièrement impactés par la crise sanitaire : le tourisme et l’événementiel. L’épidémie de Covid-19 sévissant toujours, les normes sanitaires et la limitation du nombre de participants resteront bien évidemment en vigueur. Il faut réserver sa soirée auprès des hôtels concernés.
Dans le cadre de la candidature de la Yole de Martinique au patrimoine mondial de l’UNESCO, un concours de textes a été organisé avant le confinement, par le Comité de pilotage qui a reçu, entre le 1er mars et le 31 mai, 42 textes dont 3 de la Côte d’Ivoire, 1 d’Haïti et un texte en créole guyanais.
Baptisée « Demandez à Clara », en référence à Clara Schumann, cette base de données lancée en juin rassemble 4 662 œuvres, de 1618 à 2020.
Suite aux nombreuses actions et manifestations menées à Fort-de-France durant ces derniers mois, la population martiniquaise se retrouve malheureusement troublée, perturbée et parfois manipulée du fait de nombreuses incompréhensions.
Fille de planteurs créoles, l’épouse de Napoléon avait peu de raisons d’aimer le régime républicain. Mais elle ne semble avoir joué ni de son charme ni de son influence politique en vue du rétablissement de l’esclavage, effectif en 1802.