« Mettre l’art dans l’espace public » : avec le Voyage à Nantes, les artistes contemporains s’approprient les rues de la ville

Le Voyage à Nantes expose pendant deux mois une multitude d’oeuvres d’art contemporain. Cette année, le festival démarre samedi 8 août et dure jusqu’au 27 septembre.

De l’eau tombant en cascade sur l’Opéra, un lit à baldaquin qui flotte dans un canal ou un sexe féminin arrosant une fontaine : le Voyage à Nantes expose pendant deux mois une multitude d’oeuvres d’art contemporain dans les rues de la cité des Ducs. « On s’est interdit les thématiques parce qu’elles sont contraignantes, en fait la thématique, c’est interpréter cette ville« , explique Jean Blaise, le directeur artistique du festival qui démarre samedi 8 août et dure jusqu’au 27 septembre.

Pour « mettre l’art dans l’espace public« , chaque été, des places et bâtiments de Nantes et sa région sont investis par les artistes avec des constructions souvent monumentales, dont une partie reste à demeure après l’événement. Au total, le parcours comprend une vingtaine de nouvelles étapes, parmi lesquelles on remarque aussi les bottes de trois mètres de haut de Lilian Bourgeat et les sculptures fondues dans la végétation de Jean Jullien. 

La déambulation mènera cette année sur la place Graslin où le théâtre du XVIIIe siècle a été recouvert d’une cascade par Stéphane Thidet, qui avait introduit six loups dans les douves du château des Ducs de Bretagne pour le festival Estuaire, dont a découlé le Voyage à Nantes, rendez-vous annuel depuis 2012.

Le Voyage à Nantes expose pendant deux mois une multitude d’oeuvres d’art contemporain. Cette année, le festival démarre samedi 8 août et dure jusqu’au 27 septembre.

De l’eau tombant en cascade sur l’Opéra, un lit à baldaquin qui flotte dans un canal ou un sexe féminin arrosant une fontaine : le Voyage à Nantes expose pendant deux mois une multitude d’oeuvres d’art contemporain dans les rues de la cité des Ducs. « On s’est interdit les thématiques parce qu’elles sont contraignantes, en fait la thématique, c’est interpréter cette ville« , explique Jean Blaise, le directeur artistique du festival qui démarre samedi 8 août et dure jusqu’au 27 septembre.

Pour « mettre l’art dans l’espace public« , chaque été, des places et bâtiments de Nantes et sa région sont investis par les artistes avec des constructions souvent monumentales, dont une partie reste à demeure après l’événement. Au total, le parcours comprend une vingtaine de nouvelles étapes, parmi lesquelles on remarque aussi les bottes de trois mètres de haut de Lilian Bourgeat et les sculptures fondues dans la végétation de Jean Jullien. 

La déambulation mènera cette année sur la place Graslin où le théâtre du XVIIIe siècle a été recouvert d’une cascade par Stéphane Thidet, qui avait introduit six loups dans les douves du château des Ducs de Bretagne pour le festival Estuaire, dont a découlé le Voyage à Nantes, rendez-vous annuel depuis 2012.

Le Voyage à Nantes, qui attire habituellement quelque 650 000 visiteurs, a été décalé d’un mois par le coronavirus qui n’entravera pas son déroulement puisque la plupart des oeuvres sont en extérieur comme les grands bustes immaculés installés sur l’île de Nantes par Nathalie Talec. « J’ai une obsession pour le blanc dans ce qu’il convoque d’aveuglement, de cécité« , a expliqué l’artiste à propos d’In a Silent Way qui représente deux jeunes filles portant l’une un masque de réalité virtuelle, et l’autre un casque audio. Nathalie Talec a voulu montrer « une figure un peu générique, un peu hors du temps, qui est tout sauf cynique« .

Des robots créateurs de rêve

Dans le même quartier récemment sorti de terre, l’oeuvre Psellion de l’île est aussi amenée à rester : il s’agit d’un métaséquoia de 20 mètres, qu’on peut appeler « arbre fossile, car jusqu’en 1941, on pensait cet arbre disparu » avant qu’il ne soit retrouvé en Chine, explique l’artiste Evor. Autour de l’arbre acheminé en convoi exceptionnel depuis une pépinière néerlandaise, Evor a construit un muret pour inviter à la contemplation, suggérant qu’on puisse voir dans son oeuvre un « personnage mythologique« .

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