Depuis le XVe siècle, la France, à l’instar d’autres pays d’Europe, s’est aventurée sur les mers. À mesure que les navigateurs, nourris d’angoisses et de fantasmes, descendaient vers ce qu’ils avaient cru être les limites du monde – et qu’ils y découvraient des peuples différents –, apparaissait le préjugé de couleur qui servirait de justification facile à l’esclavage et à la colonisation.
Par la force des choses, de la rencontre avec les côtes d’Afrique et les îles d’Amérique, sont nées bien des figures remarquables. Plusieurs d’entre elles ont joué un rôle éminent. Pourtant, l’histoire officielle les a longtemps négligées ou écartées.
À travers ces portraits de personnalités oubliées ou occultées de l’histoire de France – souvent inédits, toujours romanesques –, Claude Ribbe lève un coin du voile sur une autre histoire, bien étonnante, qui donne à réfléchir et permet de mieux comprendre la France d’hier et d’aujourd’hui.
Une Autre Histoire est le titre du douzième ouvrage de Claude Ribbe, publié au cherche midi le 15 septembre 2016.
Prolongeant le travail engagé à travers sa collaboration au site Une Autre Histoire, Claude Ribbe y développe une vingtaine de portraits détaillés, souvent inédits, de personnalités significatives issues de l’esclavage ou de la colonisation ayant eu, depuis le Moyen Âge, un rôle dans l’histoire de France.

Avec Mademoiselle,
Le Club de la Presse Martinique organise sa troisème édition des journées de la presse régionale autour d’une interrogation :
Il n’existe pas d’hommes qui soient vertueux à tous les moments de leur existence. Plus une personnalité politique, intellectuelle ou humanitaire s’exprime dans la durée, plus il risque de dévier aux valeurs qui l’ont construite. Et, dans le cas contraire, plus elle a des chances de se rattraper. Je l’ai récemment relevé pour Gandhi qui s’était révélé un théoricien raciste avant de devenir l’humaniste qu’on a connu. J’ai ainsi comparé le jeune disparu Frantz Fanon, à l’image immaculée, et le vénérable Aimé Césaire, dont la dernière phrase n’avait pas franchement ravi tous ses fidèles : « Nous avons besoin de vous [la France] car c’est grâce à vous que nous survivons ». Reste que le buste de Gandhi continuera de siéger dans la ville de Césaire alors que, chargée par de faux historiens, Joséphine n’y a pas droit de citer. Mais les critiques qui visent l’écrivain Raphaël Confiant tiennent à ses sorties de route, pas à sa longévité politico-littéraire. De sorte que bien de ceux qui ne supportent pas les écarts de l’homme public restent amoureux de son œuvre.
Cinquante ans après la disparition de Freinet, son mouvement est toujours vivant !
Beaucoup parmi les partisans de la fusion du Département et de la Région au sein d’une collectivité unique baptisée C.T.M. ne voulaient y voir que des avantages : fin des chevauchements de compétences et des financements croisés entre ces deux collectivités de plein exercice ,économie de moyens humains, matériels et financiers, plus grande cohérence dans la définition et la conduite des politiques suivies ,poids plus important vis-à-vis des représentants de l’ETAT.
Voici les lauréats des principaux prix littéraires de 2016:
La BU du campus de Schoelcher vous invite à une conférence-débat mardi 8 novembre à 18h45 :
2016 fête les 500 ans de la disparition du peintre flamand Jérôme Bosch. De son vrai nom Jheronimus van Aken, celui que les hispanophones nomment El Bosco reste un peintre majeur dont on ne sait que peu de choses, et dont l’oeuvre aussi énigmatique que fascinante continue à intriguer et passionner. Pour dissiper un peu le mystère autour du peintre et de son œuvre, José Luis Lopez-Linares a réussi à faire entrer ses caméras dans le Musée du Prado de Madrid, et s’est principalement concentré sur l’oeuvre maîtresse du musée – qui est un peu au Prado ce que La Joconde est au Louvre – et du peintre : Le jardin des délices. Ce triptyque complexe et foisonnant, dont les panneaux intérieurs représentent l’Eden, les enfants d’Adam et Eve et l’Enfer, a depuis sa création nourri de nombreuses interprétations, parfois contradictoires.
Le ciel des Antilles était en pleurs
Depuis une semaine, je ne peux me défaire d’un profond malaise qu’il me faut partager avec vous aujourd’hui. Le jeudi 20 octobre 2016, sur France 2, chaîne télévisée du service public français, l’Émission politique recevait sur son plateau Bruno Lemaire. Le candidat à la primaire de la droite et du centre eut maille à partir avec Ghislaine Joachim Arnaud, syndicaliste martiniquaise, qui insistait pour qu’il cesse de l’appeler par son prénom et l’interpellait sur le caractère ultralibéral de son programme économique. De cette séquence, on ne retient plus aujourd’hui que l’hilarité du public, lorsqu’elle a comparé le discours de M. Lemaire à du « pipi de chat ». La scène, admettons, fut assez cocasse. Admettons. C’est la semaine suivante que j’ai été saisie par une forte inquiétude, lorsque les mêmes rires ont retenti dans l’assistance au cours de l’intervention d’Elie Domota, qui répondait dans les mêmes conditions et avec la même énergie au candidat François Fillon. L’ex Premier ministre français avait soulevé l’indignation de descendant.e.s d’esclavagé.e.s et de colonisé.e.s fin août 2016 en déclarant :
Après le demi-siècle de rattrapage économique et social qu’a connu la zone Antilles des années 1960 aux années 2000, nos régions de Martinique et Guadeloupe connaissent aujourd’hui des difficultés économiques inédites, dans un contexte hexagonal Français dépressif et un environnement mondial toujours plus incertain, caractérisé par un ralentissement de la croissance, y compris dans les pays émergents.
Rien ne sera plus jamais comme avant.
Le prix Goncourt a été attribué à Leïla Slimani pour le roman « Chanson douce » (Gallimard). Il s’agit du deuxième roman de l’auteure.
DISPARITION – L’ancienne gloire du cirque soviétique est décédée mercredi 2 novembre à la suite d’un arrêt cardiaque dans son hôtel à Rostov-sur-le-Don en Russie.
Dans le cadre d’un partenariat avec la CCAS et le CE des Caisses d’Epargne d’Ile de France, l’AFASPA présente le film « TAAFE FANGA » d’Adama Drabo au programme du 2ème Festival du film malien en France, mardi 8 Novembre 2016 à 20h, cinéma LA CLEF, 34 rue Daubenton Paris 5e – Métro Censier-Daubenton.
Un décret publié pendant la Toussaint (!) autorise désormais la création d’un immense fichier regroupant les données personnelles de 60 millions de Français. Nombreux sont ceux qui s’opposent aujourd’hui à son instauration. Explications.