— Par Joëlle Ferly, artiste —
A l’absurdité de nos sociétés, à la mondialisation qui nous mène, à notre impossibilité de retrouver l’harmonie avec notre environnement, nous répondons: CARNAVAL!
Si l’usage du corps est ce qui définit, en art contemporain, la performance, alors la procession carnavalesque que nous connaissons sous nos latitudes, relève bien de cette nouvelle forme d’expression que l’art moderne nous a léguée.
Qu’il soit nu, vêtu, peint, poudré, recouvert de boue, de cendres ou autre, le corps devient pour le performeur, son matériau premier de travail.
Dès les années 1920, l’artiste cherche à mettre en scène son corps et l’institue en tant qu’œuvre d’art.
Entre le théâtre et la danse, la performance se situe à la lisière du terrain connu et la sphère de l’esthétique. Le projet de la performance n’étant pas de connaître à l’avance le résultat de l’expérience qui se va se décliner -selon un manifeste, postulat, ou bien encore processus de réalisation- ni de chercher à être plaisant aux sens, comme le définirait Kant.
D’abord ludiques, les performances des premières années sur siècle dernier, se réalisaient en Europe, entre artistes en besoin de rompre radicalement avec l’art académique, en cette période d’entre-deux guerres.

Jandira Bauer et ses mises en scènes, c’est une histoire que je suis depuis longtemps. Depuis avant que je parte de Martinique faire mes armes de comédienne à Paris. Longtemps. C’est donc avec une excitation teintée d’appréhension que je me suis donc rendue le 28 janvier au Théâtre Aimé Césaire voir sa dernière création, Jaz de Koffi Kwahulé. La même appréhension qu’on a quand on s’apprête à retrouver un ami des années plus tard. Les questions se bousculent : ai-je changé ? A-t-elle changé ? Pourrons-nous encore trouver un point d’entente ? Mais dès le lever de rideau, ces questions se dissipent et le point d’entente est bel et bien là.
Fermons les yeux un instant et figurons-nous une scène nue, une scène où ne trône qu’un patron bien galbé et surmonté d’un chic chapeau de femme. Voilà le décor nu, la nudité de nos vies modernes et fragiles. La fragilité d’une belle jeune femme libre et insoumise. Existence fragile d’encombres, de déchets et de la solitude dans la foultitude moderne d’une cité en dérive.
— Par Emmanuelle Jardonnet —
Assemblée Nationale
-Tropiques-Atrium –
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Un vent de fronde souffle dans la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud de Martinique(CAESM). Un comitéa été créé pour protester contre les hausses des taxes (Foncières, habitation,enlèvement ordures, etc.) qui ont dépassé les … 35%. Le train de vie des élus a même été pointé comme pouvant être l’une des raisons expliquant cesaugmentations. Mis en cause, le président de la CAESM,
« C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris une démarche auprès de l’Etat, qui est de racheter les dettes sociales et fiscales pour leur permettre de rénover et d’investir. Ces dettes devant être remboursée sur le long terme. » Mme Marinette Torpille F.-A. 19 janvier 2017
La pièce de Laurent Gaudé, « Médé-Kali » est, à l’évidence, d’actualité. La preuve en est qu’elle a été mise en scène presque simultanément, en février 2016, au Théâtre de la mer (Joliette Minoterie), à Marseille, ainsi que dans le 93, à Montreuil-sous-Bois. Montée par la Cie Kamma crée par Karine Pédurand, elle a été jouée en Guyane, début novembre, puis à L’Archipel de Basse-Terre, en Guadeloupe les 20 et 21 janvier 2017, avant d’être présentée au public martiniquais le 24 janvier, dans le cadre du Festival des Petites formes, à L’Atrium. La voici revenue en Guadeloupe, ce vendredi 27 janvier, mais dans un lieu hautement emblématique cette fois, le Mémorial Acte. Nul doute que la réception d’une telle pièce dans ce « Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage », ne peut que se charger d’une coloration particulière. « Médée-Kali » peut-elle apporter une quelconque contribution à un vivre-ensemble harmonieux, permettant que s’opère, à travers l’horreur que suscite cette histoire tragique, la catharsis des sentiments de haine et de vengeance engendrés par l’histoire douloureuse de l’esclavage ?
En préfiguration du 1er Festival International d’Art Performance (Martinique, avril 2017), la Cie. ArtIncidence, associée au CEREAP, fera une halte à la BU Schoelcher, mardi 14 février, pour une soirée performative en deux temps/deux actions qui donneront à apprécier une fois de plus la grande diversité créative de ce mode d’expression artistique.
Les gauches se font tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés, parce que la gauche a renoncé à mener une politique de gauche, explique la sociologue Dominique Méda.
Sarkozy humilié ; Juppé stoppé ; Duflot écartée ; Hollande barré ; Valls dégagé. Fillon mal engagé. Les primaires ont tourné à l’insurrection. La séquence qui s’achève avec la victoire de Benoît Hamon est un séisme dans l’histoire de la Cinquième République.

Et voilà que dès le lendemain de Noël, les partis politiques martiniquais se sont mis à adresser leurs listes aux candidats à l’élection présidentielle de la France. On peut le comprendre de la part de ceux qui ont toujours revendiqué le statut d’appartenance à la République française, souvent sous les lazzis des autonomistes et indépendantistes. Cependant pour tenir compte de la cohérence et de l’esprit des institutions locales, il serait de bon aloi que les interventions d’éventuels députés de droite à l’assemblée nationale, mais aussi des autres, soient précédées de consultations non publiques du bureau ou des deux présidents de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Ces consultations ne sauraient en aucun cas porter atteinte à la liberté politique de ces élus.
La Fédération des Oeuvres Laïques (F.O.L.) est une section départementale de la Ligue de l’enseignement.
La 44e édition du festival international de la bande dessinée vient de rendre son verdict. Eric Lambé et Philippe de Pierpont sont couronnés pour leur album poignant sur la reconstruction d’une femme confrontée au deuil.
Le journal « Le Monde » a communiqué le programme des 7 candidats « Socialo-écolo » en vue des élections présidentielles françaises très proches.
Pour beaucoup c’est le plus beau coup franc de l’histoire du football. On peut le
L’acteur britannique aux mille visages John Hurt, connu entre autres pour ses rôles dans « Elephant Man » et « Alien », est décédé à l’âge de 77 ans des suites d’un cancer du pancréas.