Roland Sabra

« Prédelles » Peintures de Marie Gauthier

Du 8 mars au 1er avril 2017 Galerie Tout’Koulè – Village de la Poterie des Trois-Ilets

 

La Galerie Tout’Koulè accueille dans son espace d’art contemporain une quarantaine de tableaux de Marie GAUTHIER, artiste martiniquaise d’adoption depuis presque 30 ans. Sa peinture porte une réflexion sur la nature de l’être et son expérience du vivant.

Prédelle vient de l’italien predella, « petite planche ». Les prédelles sont au Moyen-âge, en Europe, une suite de petits panneaux de bois compartimentés et placés dans la partie inférieure des retables ou des autels. Ils explicitent le sens de l’histoire représentée dans la partie principale de l’œuvre.

Marie Gauthier en actualise le concept avec l’exposition Prédelles. Elle présente sur des thèmes poétiques, symboliques et philosophiques, trois dispositifs de tableaux : des petits formats séparés, généralement peints sur bois entourent librement une toile centrale plus grande, le tout lié par une cohérence sémantique et stylistique.

Le premier dispositif pose la question du « Qui sommes-nous ? ». Le deuxième dispositif « Ma terre, ô mater » pleure l’humanité blessée, le troisième cherche la paix au « Jardin de l’âme ». La poétique de l’homonymie du titre et l’ensemble des tableaux sont une invitation à entrer en écho avec l’œuvre par la rêverie, la contemplation, la réflexion et à découvrir l’en-dessous supposé de l’être intime.

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« Théo, Mohamed » : communiqué de la LDH Guadeloupe

Deux nouvelles affaires de violences policières sur des jeunes Noirs avec insultes racistes et homophobes se sont récemment déroulées à Aulnay-sous-Bois.

Au cours de son interpellation par un groupe de 4 policiers, le 2 février 2017, Théo, 22 ans, a eu une déchirure anale qui lui a « valu » 60 » jours d’Interruption Temporaire de Travail. Le policier mis en cause a déclaré qu’il n’avait pas eu l’intention de le sodomiser avec sa matraque télescopique.

Une semaine auparavant, soit le 26 janvier 2017, dans cette même cité d’Aulnay-sous-bois, le jeune Mohamed, 22 ans lui aussi, a été passé à tabac et insulté par un groupe de policiers. Le visage particulièrement tuméfié, il s’en est sorti avec plusieurs blessures au corps et 5 jours d’ITT.

Mohamed aurait reconnu parmi ses agresseurs l’un des policiers auteur ou complice du viol de Théo.

Nous observons que :

– Même si une grande majorité de policiers continue d’effectuer ses missions dans le respect des lois de la République, en France les violences policières assorties d’insultes racistes et de propos homophobes contre les jeunes Noirs se multiplient et tendent à se banaliser

– Le représentant d’un syndicat de police a déclaré sur les médias que, concernant Théo, la sodomisation était involontaire.

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Les plus mauvais films et interprètes de l’année ont été…

Les gagnants des 37es Razzie Awards, qui récompensent les plus mauvais longs métrages et interprètes de l’année, ont été annoncés samedi dans une vidéo, à la veille des Oscars. Un documentaire à charge contre Hillary Clinton repart avec le titre tout sauf envié de pire film de l’année.

Même lorsqu’il s’agit de distinguer avec humour ce qui se fait de moins bien, Hollywood se montre encore très politique cette année. Hillary’s America: The Secret History of the Democratic Party est un documentaire sorti pendant l’été 2016 qui prétendait dénoncer le vrai visage de l’adversaire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, ainsi que les mensonges de son parti.

Le film, qui a été durement critiqué pour sa subjectivité et ses incohérences par les médias américains, mais applaudi à l’époque par le candidat républicain, a reçu quatre Razzie Awards. Dinesh D’Souza, néoconservateur à l’origine du documentaire dans lequel il apparaît, a récolté les prix du pire acteur et du pire réalisateur (avec Bruce Schooley, qui l’a épaulé dans son projet). Becky Turner, qui a prêté ses traits à Hillary Clinton pour certaines scènes, a pour sa part été désignée pire actrice de l’année.

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Comment Vermeer est-il un très grand peintre?

— Par Maurice Ulrich —

L’exposition que le Louvre consacre au Sphinx de Delft et à ses contemporains est exemplaire de sa singularité et de son génie dès lors que l’on se livre avec raison au jeu de la comparaison.

Dès les premiers pas que l’on fait dans la nouvelle grande exposition du Louvre, « Vermeer et les maîtres d e la peinture de genre », on sait que son principal intérêt, outre les 12 tableaux du maître de Delft (1632-1675) qui y sont réunis, sera la comparaison qui s’impose avec les autres peintres de son temps, y compris les plus talentueux comme Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Jan Steen pour ne citer qu’eux. Les peintres de ce 17ème siècle hollandais, appelé le siècle d’or furent tous des techniciens exceptionnels, excellant dans ces scènes d’intérieur qui reflètent la vie quotidienne. Des centaines de milliers de tableaux ont été peints durant cette période et de ce point de vue, la production de Vermeer est bien réduite. On lui connaît 37 tableaux identifiés en tout et pour tout. Cette production expliquant peut-être pourquoi il fut longtemps méconnu et redécouvert au milieu du 19ème siècle seulement par le critique Théophile Thoré-Bürger.

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Le pire du cinéma étasunien : les nominés 2017

Les Raspberry Awards du mot anglais raspberry (framboise) est utilisé en référence à l’expression « blowing a raspberry », qui signifie « faire un bruit de dérision », semblable à celui du pet. Les Raspberry Awards (Framboises d’or) ou Razzies Awards, decernés par les journalistes, professionnels de l’industrie du septième art et cinéphiles membres de l’association The Golden Raspberry Awards Foundation récompensent chaque année les pires productions, acteurs, réalisateurs et scénaristes… Des prix aussi amusants que dérangeants, remis lors d’une véritable cérémonie officielle traditionnellement organisée la veille des Oscars. A la clé pour les lauréats, une boîte de pellicule surmontée d’une framboise dorée, estimée à quelques 4,97 dollars…

Au fil des ans, les Razzie Awards ont décerné trois types de récompenses.
Razzie Award
La récompense la plus célèbre. Elle se présente généralement sous la forme d’une framboise posée sur une bobine de film Super 8, le tout peint en jaune doré et d’une valeur d’environ 5 dollars. Elle fut décernée pour la première fois en 1981.

Worst Career Achievement Award
Cette récompense fut décernée de 1981 à 1987 pour distinguer les personnalités ayant eu la pire carrière.

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Nji Collins, petit génie camerounais de l’informatique, premier Africain à gagner un concours Google

À 17 ans, le Camerounais Nji Collins Gbah est devenu le premier représentant d’un pays africain à remporter le grand prix du code-in contest de Google. Une prouesse que cet adolescent n’aurait jamais imaginé accomplir.

En juin prochain, Nji Collins Gbah a rendez-vous avec Google à Mountain View. Ce jeune Camerounais de 17 ans est convié au Googleplex, le QG du géant d’Internet. Sur invitation du mastodonte de la tech, qui plus est. Il y a quelques semaines, il n’aurait jamais imaginé se rendre en plein cœur de la Silicon Valley américaine.

Mais tout a changé le 30 janvier lorsque Google a annoncé que Nji Collins Gbah était parmi les 34 vainqueurs du code-in contest, un concours informatique annuel réservé aux jeunes de 13 à 17 ans. Il est alors devenu le premier représentant d’un pays africain à gagner cette prestigieuse compétition, qui a vu s’affronter plus de 1 300 adolescents de 62 pays autour de tâches de codage, de recherche et de documentation ou d’interface utilisateur . “J’ai été stupéfait et vraiment fier d’être le premier représentant du continent à remporter ce grand prix”, s’exclame le jeune génie du code.

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« Elle », « Juste la fin du monde », « Divines » et « Merci patron »

Le film « Elle » du Néerlandais Paul Verhoeven et son actrice Isabelle Huppert ont été sacrés vendredi soir aux César lors d’une soirée qui a aussi fait une large place au film « Divines« .
La cérémonie qui s’est déroulée Salle Pleyel, a également pris une tournure politique avec un appel à la défense de la liberté dans l’Amérique de Trump de la star George Clooney, et un autre à voter à gauche du réalisateur britannique Ken Loach.
Grand favori avec onze nominations, « Elle » a remporté le César du meilleur film. Très bien accueillie au dernier Festival de Cannes, cette histoire d’une femme violée qui se met à traquer son agresseur avait déjà obtenu le Golden Globe du meilleur film étranger. « Isabelle Huppert, tu as ajouté un niveau supérieur à ce film, et c’est quelque chose que je n’avais pas à l’esprit quand j’ai commencé. C’est quelque chose qui s’est passé avec toi », a déclaré Paul Verhoeven en recevant son prix. Déjà récompensée par un Golden Globe de la meilleure actrice dans ce rôle et en lice pour les Oscars décernés dimanche, Isabelle Huppert a remporté le César de la meilleure actrice.

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Races* humaines – Races* sociales

— Tribune de Roland Tell —

Récemment, Emmanuel MACRON a soulevé la question morale des maltraitances et des souffrances, infligées autrefois aux peuples colonisés. Après les Africains, pendant des siècles de colonialisme européen, et du commerce des esclaves, les Algériens, il y a plus de cinquante ans, se levèrent, un bon matin, réfugiés sur leur propre sol, et à partir de là, victimes de toutes les formes d’aliénation, pendant que les Colonisateurs bénéficiaient de tous les avantages – la terre, les conditions de vie, de travail, de progrès. La vraie question morale, posée en fait, est de savoir si une race avait le droit de maltraiter une autre, et puis, décolonisation oblige, de s’en tirer indemne ailleurs, après des années de barbarie, de pillages, de conquêtes, pour chercher à légitimer en 2017 l’oppression du passé, et réaliser une force idéologique subversive, née des cendres de la décolonisation.
Plus d’un demi-siècle après, sur la terre de France, ils restent incapables de penser de manière communicative, et, même par leur descendance métropolitaine, ils continuent d’être des monstres de l’intolérance et du racisme. Et pourtant, et pourtant, la société multiculturelle est de plus en plus une évidence dans la France d’aujourd’hui !

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Aide financière pour l’achat d’un vélo électrique

— Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) —

Vous voudriez aller au travail en vélo mais vous avez des doutes sur vos capacités physiques pour y parvenir ? Vous pouvez acheter un vélo à assistance électrique et bénéficier d’une aide d’État. Un décret et un arrêté ont été publiés en ce sens au Journal officiel du 18 février 2017.
Cette nouvelle aide, en place jusqu’au 31 janvier 2018, s’adresse à toute personne majeure domiciliée en France.

Son montant est fixé à 20 % du coût du vélo sans dépasser 200 €.

Attention néanmoins, le vélo doit répondre à certaines conditions :
être neuf ;
ne pas être muni de batterie en plomb ;
être équipé d’un moteur auxiliaire électrique dont l’alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le vélo atteint la vitesse de 25 km/h.

Cette aide sera soit déduite du prix d’achat, soit remboursée après achat par le biais de l’Agence de services et de paiement (ASP) (un téléservice dédié va être mis en ligne sur le site de l’Agence très prochainement).

Pour toute demande d’information complémentaire, vous pouvez vous adresser directement à :

Agence de services et de paiement (ASP)
2 rue du Maupas
87040 Limoges Cedex 1
téléphone : 05 55 12 00 00
courriel : info@asp-public.fr

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Littératures, parutions : nouveautés de février 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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La vie foisonnante de la musique contemporaine

— Par Maurice Ulrich —

Dix jours de musique contemporaine avec vingt concerts et plus de quarante compositeurs ont offert un large tableau d’un champ de création plus vivant que jamais, au-delà des clichés.Au lendemain du concert de clôture du festival de musique contemporaine de Radio-France, Présences, et à partir d’un programmation cette année de grande qualité, il n’est pas inopportun d’y revenir, ne serait-ce que pour donner un aperçu de ce qu’est la musique « classique » d’aujourd’hui. Il est fréquent de la ramener à quelques noms appartenant déjà à l’histoire, Boulez, Stockhausen et quelques autres, diversement connus et appréciés, or la réalité c’est que l’on a jamais écrit autant de musique qu’aujourd’hui. Ainsi au cours des dix jours du festival, plus de quarante compositeurs ont été joués en une vingtaine de concerts, dont nombre ont aujourd’hui une quarantaine d’années. On évoquera bien évidemment la figure de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Ecrivant pour la musique de chambre comme pour les grandes formations orchestrales, intégrant la modernité pour la plier à une profonde sensibilité particulièrement présente dans ses pièces pour cordes souvent teintée d’une sorte de mélancolie secrète, elle n’en est pas moins capable de déclencher les foudres des cuivres et timbales.

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Le Geste et La Matière, une abstraction «autre», Paris 1945 – 1965 : conférence

Dimanche 26 février à 10h Fondation Clément

Conférence de Lise Brossard

L’Abstraction en question ?

A partir d’un choix d’œuvres et d’artistes de cette période (fin du XIXe siècle-milieu du XXe siècle) il s’agit de proposer un parcours dans cette passionnante aventure où la liberté rime avec engagement et poésie, mais pas que…

Lise Brossard

Historienne de l’art, elle a enseigné l’histoire de l’art et les arts plastiques à l’ESPE de Martinique et à l’Université des Antilles. Chercheuse associée au CEREAP (Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques), elle a collaboré à différents ouvrages collectifs.

DIMANCHE 26 FÉVRIER | 11H ET 15H

VISITES COMMENTÉES DE L’EXPOSITION

Ces visites, dédiées à la découverte de l’abstraction non-géométrique, donnent les clés pour aborder ce mouvement.

Faisant la part belle à des artistes comme Olivier Debré, Jean Dubuff et, Hans Hartung, Georges Mathieu, Gérard Schneider ou Pierre Soulages, l’exposition est aussi l’occasion de découvrir des artistes moins célébrés, qui ont également apporté leur contribution à un courant de l’abstraction gestuelle.

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« Il a déjà tes yeux » : à voir!

A l’affiche à Madiana

— Par Roland Sabra —

Déjà dans «  La Première étoile » avec l’histoire d’une famille noire qui part en vacances de neige faire du ski, Lucien Jean-Baptiste affichait son penchant pour dénoncer dans des histoires décalées, des situations inversées et sur le mode de la comédie les clichés xénophobes voire racistes qui minent « le vivre ensemble. »

Dans un film toujours pensé, réfléchi, très écrit avec des personnages construits il revient, dans le genre feel good movie, sur cette thématique qui lui tient à cœur. Il le fait avec humour, à cent mille lieues de tout didactisme en peignant chaque personnage à la façon d’un idal-type en excluant tout esprit de caricature.

Paul, antillais, aime Sali, née en France de parents sénégalais. Paul et Sali ont un désir d’enfant. Sali ne peut pas porter d’enfant. Paul et Sali font une demande d’adoption. Paul et Sali obtiennent satisfaction. Paul et Sali « héritent » de Benjamin un petit blond aux yeux lavande. Paul et Sali vont devoir faire face aux réactions de leurs entourages.

La comédie se déroule pendant la période probatoire avant l’adoption définitive et passe en revue avec humour l’ensemble des préjugés socio-culturels propres à chaque communauté.

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F(L)AMMES : « Le feu de la vie »

— Par Christian Antourel —

Face à leur destin -est une aventure idéale déclinée en trilogie , issue de la recherche amplifiée de création artistique en milieu urbain menée par Ahmed Madani avec de jeunes habitants des quartiers populaires.

Avec ce travail, Ahmed Madani souhaite faire une description appliquée et minutieuses de ce que recouvre la réalité d’être de jeunes français vivant dans une zone urbaine sensible. Les jeunes des quartiers périurbains sont en quête d’identité et de reconnaissance, ils désirent être français à part entière, mais ils vivent mal ces regards portés sur eux qui sont liés à une histoire dont ils n’ont pas été les acteurs. Le metteur en scène veut dresser cette topographie avec des experts de la jeunesse : les jeunes eux-mêmes. Sous le joug d’une mémoire collective dont on commence à peine à soulever le voile, d’une situation économique particulièrement difficile et d’une incapacité à se projeter dans l’avenir, cette jeunesse sera la matière bouillonnante d’une aventure artistique qui depuis plus de vingt ans, s’élabore sur le vif à partir de la vie des protagonistes.

– « Illumination(s) » réalisé avec des jeunes hommes du Val Fourré a Mantes-la-Jolie

– «  F(l)ammes » le second pilier, réalisé avec des jeunes femmes des quartier populaires

– « Des garçons et des filles » est le titre provisoire du troisième volet en cours de réalisation.

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« Chez nous »: à quelles dates?

De Lucas Belvaux
Avec Emilie Dequenne, André Dussollier, Guillaume Gouix
Genre Drame
Nationalités Français, Belge

Synopsis :
Dans le département du Pas-de-Calais, Pauline est une jeune infirmière libérale qui doit en permanence tout concilier: son métier où elle croise la misère sociale, ses enfants qu’elle élève seule, et son père ancien métallurgiste à la retraite dont elle doit s’occuper. Souhaitant profiter de sa popularité dans son quartier, des dirigeants d’un parti extrémiste, le Bloc patriotique, lui proposent d’être leur candidate aux prochaines municipales. Bien qu’elle ait grandi dans la culture communiste, Pauline se laisse séduire par les discours d’Agnès Dorgelle, la présidente de ce parti nationaliste qui affirme se préoccuper du sort des ouvriers. Elle accepte donc la proposition et se met à battre campagne dans sa ville. Toute sa vie en est alors chamboulée car beaucoup de gens de son entourage commencent alors à se détourner d’elle.

La presse en parle :

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Malgré quelques scènes un peu faiblardes, des situations bancales, cette fiction, si proche de la réalité, est portée par de très bons acteurs (André Dussollier passant de la suavité à la menace, Émilie Dequenne ballottée, Catherine Jacob conforme au modèle, Guillaume Gouix en petite frappe tourmentée).

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Migrants, état d’urgence : la France épinglée par Amnesty International

Dans son rapport annuel, l’ONG dénonce la restriction des droits fondamentaux dans le cadre des mesures prises pour lutter contre le terrorisme.

Au total, l’ONG a dénombré 36 pays ayant « violé le droit international en renvoyant illégalement des réfugiés dans des pays où leurs droits étaient menacés ». Ces discours de rejet et de haine ont des effets directs sur les droits et libertés, pointe Amnesty : « Des gouvernements ont fait voter des lois qui restreignent le droit d’asile, la liberté d’expression, qui légitiment la surveillance de masse ou donnent aux forces de l’ordre des pouvoirs illimités. » Loin d’être l’apanage de leaders extrémistes, ces paroles stigmatisantes ont été adoptées « parfois de façon voilée, parfois de façon plus ouverte » par « des partis dits centristes », précise John Dalhuisen, directeur d’Amnesty International pour l’Europe.
La France épinglée

« Les discours déshumanisants, c’est quand le Premier ministre hongrois qualifie les migrants de poison, c’est quand Geert Wilders (député néerlandais d’extrême droite, NDLR) parle de la racaille marocaine, c’est aussi quand le Premier ministre néerlandais écrit une lettre ouverte invitant les migrants à se comporter de façon normale ou de rentrer chez eux », cite John Dalhuisen en guise d’exemple.

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« Solibo Magnifique » traduit en japonais

Conférences, samedi 25 février 2017 à 15h à la Maison de la Culture du Japon à Paris.

« Il y a des pays comme ça où la mer est par-devant la mer est par-derrière… »

À l’occasion de l’attribution du Grand prix de la traduction 2016 à la version japonaise de son ouvrage Solibo Magnifique, la MCJP accueille un grand romancier, conteur, essayiste et théoricien de la créolité, Patrick Chamoiseau. Lauréat du Goncourt 1992 pour le désormais célèbre Texaco, l’écrivain sera entouré par ses deux traducteurs Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré qui nous feront voyager dans l’univers des insularités, et nous expliqueront comment la musique les a inspirés dans leur travail de traduction.

Entre la Martinique et le Japon, à travers la traduction d’une oeuvre, Solibo Magnifique, les invités entrouvriront aussi des portes oubliées vers des lieux communs rapprochant des cultures au-delà des frontières linguistiques. Des îlots où l’humain livre sa mémoire, énonce ce qui l’entoure et effleure l’universel.

Maison de la Culture du Japon à Paris, 101Bis Quai Branly, 75015 Paris

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Famine: 1,4 million d’enfants risquent de mourir dans 4 pays

Près de 1,4 million d’enfants risquent de mourir de la famine cette année au Nigéria, en Somalie, au Soudan du sud et au Yémen, selon Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Au Yémen, où une guerre civile fait rage depuis près de deux ans, 462.000 enfants souffrent de malnutrition sévère et ils sont 450.000 dans le nord-est du Nigeria, où sévit le groupe islamiste Boko Haram.
Fews Net, le Réseau des systèmes d?alerte précoce contre la famine, a noté que les régions les plus reculées de la province de Borno au Nigéria sont déjà frappées par la famine depuis la fin de l’année dernière.
Le désastre va aller en empirant, les agences d’aide étant dans l’impossiblité d’atteindre les victimes, souligne l’Unicef.
La sécheresse en Somalie a laissé 185.000 enfants au bord de la famine et ils seront quelque 270.000 d’ici quelques mois, a mis en garde l’agence onusienne.
Au Soudan du sud, plus de 270.000 enfants souffrent de malnutrition et la famine vient juste d’être déclarée dans certaines parties de l’Etat d’Unité (nord) où vivent 20.000 enfants.
Le directeur de l’Unicef Anthony Lake a appelé à agir vite.

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Textes en paroles 2017 : la liste des lauréats

Basée en Guadeloupe, l’association TEXTES EN PAROLES s’est donnée pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques. Pour la saison théâtrale 2016 – 2017, l’association a lancé en fin d’année 2016 un nouvel appel à soumission de textes dramatiques inédits, écrits en langue française ou/et en langue créole.

Suite à cet appel à écriture théâtrale, Michèle MONTANTIN, présidente de TEXTES EN PAROLES, Stéphanie BERARD, présidente du Comité de Lecture, et l’ensemble des membres de son Comité ont le plaisir de vous faire connaître la sélection TEXTES EN PAROLES 2017.

Parmi les 48 oeuvres qui nous sont parvenues de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Haïti, Colombie, Brésil et France hexagonale (dont les auteurs sont originaires ou résidents), 6 textes ont été sélectionnés et nominés au « PRIX TEXTES EN PAROLES DU MEILLEUR TEXTE DRAMATIQUE ».

Les textes lauréats sont :

1. « L’autre côté du fleuve », de Monsieur Jacques SABATIER (Guyane) ;

2. « Les revenants de l’impossible amour », de Monsieur Faubert BOLIVAR (Haïti / Martinique) ;

3.

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Atlas Caraïbe : rencontre à la BU Schoelcher

Mercredi 22 février 2017 à 16h 30

L’AREC (Association de Recherche et d’Études sur la Caraïbe) a le plaisir de vous inviter à une présentation de son Atlas Électronique Caraïbe mercredi 22 février à 16h30 à la BU du campus de Schoelcher. Des géographes de l’Université des Antilles membres du laboratoire AIHP-GEODE ont pris une part active à cette vaste entreprise.

Depuis plus de vingt ans, cet atlas Caraïbe permanent, fruit d’une collaboration entre enseignants, chercheurs en géographie basée dans la Caraïbe et géographes et informaticiens de l’Université de Caen, met à disposition d’un vaste public d’enseignants, d’étudiants et de décideurs des études géographiques permettant de développer une connaissance commune de l’espace caribéen.

À travers plus de 200 études originales disponibles sur internet en français, anglais et espagnol, la Caraïbe est analysée à différentes échelles selon des thématiques variées : population, économie, transports, risques majeurs, tourisme, évolutions politiques. Il offre également un espace dédié à l’enseignement de la Caraïbe. Cet atlas a donné lieu à la publication d’ouvrages disponibles dans les trois langues et a fait l’objet d’un programme de recherche Interreg Caraïbe (RICAe), en association avec le Centro Léon (Rép.

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Vidé TCSP

— Par Daniel Berté —

An bann Kokofiolo ka désann wè vidé

Yo alé a Carrère pou pran TCSP

I té za ni a bò twa boug Brosé-kléré

Ki té ka bay lavwa ek ki té ka chanté :

« Chofè ! chofé ! démaré TCSP ! » (dé fwa)

Laré L’AéroportTravesti batjé

épi kat ti Djab-wouj dan an sel wélélé

Chofè-a ka atann i pa lé bay alé

Lé zòm enpasianté rikoumansé chanté :

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Festival Prix de court 2017 : le palmarès

Le festival de courts métrages Prix de court s’est cloturé samedi soir au palais des congrès de Madiana. Le 1er prix a été remporté par « Féfé Limbé » de Julien Sillorayqui aconte l’histoire du premier chagrin d’amour de Féfé à 65 ans. L’auteur avait déjà réalisé Frincesse en 2013 et Ma Manman d’lo en 2014. Il bénéficiera notamment d’une aide à la production de 20 000 euros et d’une diffusion de deux semaines sur les Antilles-Guyane.

Voir un extrait ci-dessous.

Le Prix du meilleur espoir : Hugo Rousselin pour « Viré » ; le Prix du public pour Evans-Alexandre Martot pour « Dominan-Dominé » ; le Prix spécial du jury pour Laurent Tanguy pour « La traversée » ; le Prix section école pour Léa Lagier et Malick Doré pour « Life Note » ; le Prix d’interprétation revient à Pierre Valcy pour son rôle dans « Féfé Limbé » et enfin, une mention spéciale pour Fabienne Orain-Chomaud pour son film « Nigthmare before wedding » .

« Féfé Limbé »

Synopsis :

Féfé vit son premier chagrin d’amour. Il a soixante-cinq ans.

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La colonisation : Claude Askolovitch se rallie à Césaire

— Par Yves-Léopold Monthieux

« Les politiques qui fustigent Emmanuel Macron en pensant capter le pays devraient entendre un poète disparu, qui parlait il y a 67 ans de notre colonialisme; ses mots font pièce à leur ignorance. Martiniquais, Aimé Césaire était de France, de langue, peut-être de rêves, certainement de blessures, absolument d’intelligence. Il n’avait pas les délicatesses hypocrites de notre âge ». Voilà comment débute, sur Slate. Fr, l’article de Claude Askolovitch Admettons le crime contre l’humanité du colonialisme.

Ce titre aurait pu s’écrire par l’affirmatif tant l’adhésion de l’intellectuel à cette assertion paraît évidente. Il réagit à l’interview sur la colonisation française qu’a donnée Emmanuel Macron au cours de son récent séjour en Algérie. On connaît l’esprit vif et tranchant de ce turbulent chroniqueur que l’honnêteté intellectuelle n’interdit pas de revenir sur certaines de ses positions. La réaction de cette tribune ayant lieu dans l’urgence, je n’ai pas retrouvé l’article à charge qu’Askolovitch avait rédigé dans le Nouvel Obs, il y a une quinzaine d’années, contre Aimé Césaire et plus particulièrement contre Discours sur le colonialisme.

Je me souviens simplement que le chroniqueur était particulièrement remonté contre le poète pour le rapprochement que celui-ci avait fait entre le nazisme et le colonialisme.

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Erzulie Dahomey, divinité de la liberté

— Vu par José Alpha au TAC le 17 fev 17 —

Avec la crise de possession du corps de Fanta, la jeune bonne haitienne au service de la famille Maison, par l’esprit Vaudou de « Erzulie (Fréda) Dahomey », comme un javelot de feu qui déchire les ténèbres de la Mort et les entrailles de la résignation, la pièce de Nelson-Rafaell Madel écrite par Jean René Lemoine sous le titre de « Erzulie Dahomey, déesse de l’amour », après une longue démonstration de l’effondrement social d’une « famille de petits blancs», s’arrache enfin du plancher du Théâtre Aimé Césaire.
On a beau dire que l’exotisme poétique présenté ici dans la pénombre des mystères du Vaudou haïtien dont les origines viennent certainement du Dahomey ( le Bénin), constitue déjà une passerelle vers « l’assemblée » invitée au rendez-vous pris avec l’un des loas le plus terrible du panthéon haïtien. On a envie de croire qu’il ne s’agit pas de racolage théâtral par la seule présence du nom de la divinité dans le titre du spectacle , d’autant que l’on sait que les esprits (loas) du Vaudou, à l’opposé des religions traditionnelles, sont des divinités qui se meuvent en dehors des problèmes du quotidien pour vivre dans les dimensions des hommes avec leurs joies, leurs craintes et leurs angoisses.

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Manifestations contre la corruption

Des centaines de manifestants dénoncent la corruption des élus.
Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes en France sur le modèle de Nuit Debout. Les manifestations se sont déroulées dans le calme.

« Au trou les corrompus » et « à bas les privilèges » : des manifestations dans plusieurs villes, notamment Paris et Toulouse, ont dénoncé dans le calme dimanche les affaires d’emplois fictifs présumés touchant François Fillon et Marine Le Pen. Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux sur le modèle de Nuit debout – ces rassemblements citoyens organisés au printemps dernier -, les manifestants jugent intolérable « d’être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l’inverse de ce qu’il défend », comme l’affirme le texte de l’appel.

Manif #StopCorruption parce qu’on en a marre des gens qui pourrissent notre démocratie et la mettent en danger ! pic.twitter.com/SQ2j7VAi8N
— David Belliard (@david_belliard) 19 février 2017

« Fillon en prison, la corruption est un poison », « Il n’y a pas d’autorité sans exemplarité : Fillon 18 novembre 2016 », « Touche pas au grisbi Penelope » : de nombreuses pancartes brandies dans la foule de 700 personnes selon la police, place de la République à Paris, ont visé le candidat de la droite à la présidentielle, empêtré dans une affaire d’emplois fictifs présumés accordés à sa femme et deux de ses enfants.

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