Lettre ouverte de PUMA à Messieurs les Présidents, de la Collectivité Territoriale de la Martinique
Messieurs les Présidents,
Nous souhaitons par la présente attirer votre attention sur un phénomène qui est en pleine expansion en Martinique : il s’agit des décharges sauvages et de la gestion des lieux prévus pour traiter nos déchets.
Afin de gérer au mieux ces derniers, il fut mis en place par le Conseil Général pour 2005-2015 le » Le Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) ». Aujourd’hui, nous constatons que celui-ci n’a pas été révisé.
Concernant les autres plans tels le Schéma d’Aménagement Régional de Martinique (SAR) 2014 – 2029, le SMVM, le DTA, le SRADT et le SRCE, le constat est le même. Nous arrêtons ici la liste de tout ce qui n’est pas révisé à ce jour et qui pénalise la protection de notre environnement et de notre développement économique.
Ce dysfonctionnement administratif actuel a de nombreuses répercussions sur nos entreprises, quant aux décisions sur l’investissement quelles ont ou auront à faire. L’absence de ces importants documents administratifs a des effets tellement destructeurs sur le montage des projets qu’elle carence directement l’utilisation des fonds européens.

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Notre route a croisé en 2010 celle de Monsieur Jean Bernabé, professeur émérite des universités, alors qu’au nom de l’association « Tous Créoles ! » nous tentions un rapprochement avec nos intellectuels martiniquais. Cependant, inscrite depuis déjà trois ans dans le paysage sociétal local, notre association suscitait visiblement méfiance et rejet de la part de nos divers écrivains, sociologues, universitaires et autres penseurs. Pourtant, notre objectif clairement affiché de « contribuer à l’édification d’une communauté créole apaisée, solidaire et affranchie de tout sectarisme » aurait dû nous faciliter l’approche de ces prescripteurs martiniquais. Car leur position et leur notoriété les placent en situation d’être suivis et écoutés par un grand nombre, ce qui leur fait devoir de tenir un discours d’apaisement et d’unification.
Rechercher un ordre situé au-delà des apparences physiques, dépasser les réalités matérielles pour approcher les mystères de l’existence, expérimenter l’oubli de soi-même dans l’unité parfaite avec le cosmos… L’expérience mystique a tout particulièrement inspiré les artistes symbolistes de la fin du XIXe siècle qui, en réaction au culte de la science et au naturalisme, ont choisi de suggérer l’émotion et le mystère.
Originaire de Paris, Combo, aussi connu sous le nom de
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) a recueilli des témoignages de migrants qui attestent de l’existence de «marchés aux esclaves» au sud de la Libye, dans des zones difficiles d’accès.
Les journalistes de France-Antilles Martinique se sont constitués le mercredi 12 avril 2017, en Société des Journalistes, afin de faire entendre leur voix durant la procédure de redressement judiciaire de la Holding Antilles Guyane Médias, ouverte le 4 avril dernier.
Le 15° congrès de l’UFM s’est tenu le samedi 8 avril, dans une ambiance constructive et riche en discussions. Il a permis de dresser un bilan des actions réalisées depuis le dernier congrès de 2014, et de définir les orientations pour les 3 ans à venir.
Avec Elisabeth Lameynardie & Yva Gaubron.
De D’ de Kabal
Née à Saut Tampack village Teko d’Amazonie situé dans la commune de Maripasoula sur la rivière Alawa. Fille de chamane et musicien, elle a été élevée entre deux cultures Teko et Wayana. Son travail se nourrit de ces deux identités graphiques. L’artiste se consacre à la création artistique des arts premiers de Guyane, sur la commune de Macouria-Tonate Elle est plasticienne professionnelle depuis une vingtaine d’années.
«
Les démocraties sont ainsi faites que pour les rendre efficaces il convient de leur apporter des corrections. Celles-ci confinent parfois à des entorses. Au sein des assemblées, certaines mesures défavorables à l’opposition aident à la stabilité de la majorité qui est rarement majoritaire en voix. L’un des soucis des démocraties concerne l’étendue des artifices qui sont utilisés pour les faire fonctionner, lesquelles sont nécessairement injustes pour les minorités. De sorte que le degré de démocratie d’une institution peut se mesurer à l’aune du sort réservé aux élus de l’opposition. Ainsi donc, on peut comprendre que les opposants de l’assemblée de la collectivité territoriale de Martinique (CTM) se plaignent de la situation qui leur est faite. Cependant, l’actuel statut de l’opposition n’est-elle pas celle qu’avait voulue la majorité des élus, en particulier ceux qui ont inspiré la rédaction des statuts de la CTM ?
Misié man ka rélé’w !
A un premier degré, les candidats appellent « programme » ce qu’il faut bien qualifier de modèle fictif, car dépouillé d’existence en soi-même. Plus que témoignage appelant l’existence pour une élection donnée, il s’agit seulement de la matière intelligible d’un politicien, dont le mystère, lui-même intelligible, n’est ni vu ni communiqué à l’esprit de l’électeur. Combien de manquements à la parole donnée, une fois la victoire obtenue ! La lumière objective des votes fait alors tomber les masques ! Regardez donc du côté des Etats-Unis d’Amérique, pour voir à quel point les réalités de la gouvernance actuelle font aujourd’hui abstraction de l’image prospective, exprimant alors l’Amérique idéale souhaitée, s’agissant tout au moins de la politique extérieure. On le voit bien, encore une fois : c’est l’histoire, qui façonne l’homme !
Le jugement, sans appel, semble déjà rendu : La société Antillaise se sent mal,et pourtant , d’un point de vue matériel, elle va nettement mieux qu’avant les années 60/70. L’espérance de vie est passée de 61 ans en 1960 à plus de 80 ans aujourd’hui, les Guadeloupéens et Martiniquais sont plus diplômés ( environ 40 % ont le baccalauréat, contre 5,5 % en 1962), plus riches (le salaire annuel moyen était de 28.000 euros en 2015, contre 4300 euros en 1950) et mieux équipés (par exemple, tous les ménages ont un réfrigérateur, contre 5 % en 1958). L’amélioration du niveau de vie est incontestable ,mais aujourd’hui nous vivons la fin du cycle idéologique du progrès économique et social d’après-guerre, celui qui a porté l’État-providence. Notre logiciel y était fondé sur la réparation : laisser le capitalisme produire la richesse et corriger a posteriori les inégalités qu’il génère, à travers la redistribution de l’État-providence. Nombre d’économistes estiment qu’il ne faut pas réduire l’État Providence à la simple protection sociale car « l’on met de côté les trois autres piliers de l’État social: les services publics, 30 % des emplois en France, c’est absolument colossal, le droit du travail et puis toutes les politiques économiques, budgétaires, monétaires, commerciales, politiques de revenus qui se sont développées au cours du XXe siècle . Il
Né aux Etats-Unis dans les années 2000, le « natural hair movement » fait de plus en plus d’adeptes en France. En affichant leurs cheveux naturels, les femmes noires militent pour la reconnaissance de leur identité.
Quel aveu ! le taux record d’indécis en Guadeloupe et Martinique aux présidentielles n’est-il pas la plus éloquente preuve que dans les situations difficiles, les Guadeloupéens et Martiniquais ne comptent absolument pas sur les politiques pour les tirer d’affaire ? De nombreux observateurs envisagent d’ailleurs un taux d’abstention record aux Antilles – Guyane . Pourquoi une telle indécision ? La société Antillaise , épuisée par plus de 50 ans de départementalisation , ne fait plus confiance aux institutions, se méfie des politiques , Oui, le nombre de personnes certaines d’aller voter au premier tour est faible par rapport aux précédentes élections. En général, aux élections présidentielles, l’abstention en Guadeloupe et Martinique oscille autour de 40 %. Actuellement, seuls 38 % des personnes interrogées sont sûres d’aller voter – bien moins que lors des dernières élections à une semaine du scrutin. Ce chiffre risque de monter pendant les derniers jours, mais on risque d’avoir un taux de participation plutôt bas en Guadeloupe et Martinique. A ce jour , on observe une opinion publique toujours défiante , et un électorat indécis concernant les présidentielles d’Avril et Mai 2017.
« Le fils », texte de Marine Bachelot Nguyen, m.e.s. de David Gauchard.