Roland Sabra

« Mi-chaud – Mi froid : On ne peut pas plaire à tout le monde » de Catherine Dénécy

Samedi 20 mai 2017 20h Tropiques-Atrium

Entourée de musiciens qu’elle pense encore pouvoir mener à la baguette, une diva de la danse nous ouvre les portes du club qu’elle dirige d’une main de maître.
Arrivée en fin de carrière, elle n’a rien perdu de sa passion et de son caractère. Epoustouflante et fougueuse, elle sait ce qu’elle veut…
S’inspirant d’une grande figure féminine guadeloupéenne de la politique, la chorégraphe-interprète Catherine Dénécy tente avec évidence l’analogie entre le monde de la politique et celui du show bizz…
On rit, on prend du plaisir face à cette énergie déployée dans le jeu des uns et des autres.
Rencontre audacieuse entre danse contemporaine, musiques live et enregistrée, cette création soutenue par une grande complicité artistique, initie un travail de recherche chorégraphique autour de la danse et de la musique, du corps et de l’instrument.
« Une pièce séduisante inspirée de la personnalité de Lucette Michaux-Chevry » – France-Antilles

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« Le TARMAC invite Tropiques-Atrium » du 17 au 24 mai 2017

« Le but de Roberto Carlos » & « Quatre heures du matin »

Deux créations d’Hassane Kassi Kouyaté sont invitées au Tarmac du 17 mai au 24 mai 2017.

Le but de Roberto Carlos

Texte Michel Simonot (Éditions Quartett)
Mise en scène, scénographie Hassane Kassi Kouyaté
Avec Ruddy Sylaire
Ngoni et Chant Tom Diakité
Ngoni et Flûte Peul Simon Winsé
Création musicale Tom Diakité et Dramane Dembélé
Création visuelle et Animations David Gumbs
Création Lumière Marc-Olivier René
Costumes Anuncia Blas

On notera avec intérêt le changement de comédien. Elie Pennont cédant la place à Ruddy Sylaire. On ne peut que se féliciter d’une telle substitution.

Lire la Critique de Madinin’Art lors de la création en janvier 2017 à Frot-de-France

 

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Yanis Varoufakis : « Voila pourquoi, Emmanuel, nous serons contre toi! »

L’ancien ministre grec, qui avait appelé à voter Emmanuel Macron, estime qu’il va « se casser les dents » sur la politique d’austérité pronée par Angela Merkel.

« Maintenant que, fort heureusement, Emmanuel a battu la candidate du néo-fascisme, il est temps de le confronter. » Après avoir soutenu Emmanuel Macron pour le second tour de la présidentielle, l’heure n’est pas à l’adhésion pour Yanis Varoufakis, l’ancien ministre grec des Finances. Dans une tribune publiée dans Efsyn, un journal autogéré par ses rédacteurs en Grèce, il hausse le ton.

Sous le titre Voila pourquoi, Emmanuel, nous serons contre toi, Yanis Varoufakis se livre à un réquisitoire en règle contre la « solution néo-libérale » proposée selon lui par le nouveau président français. D’après Varoufakis, Emmanuel Macron va « se casser les dents » sur la politique d’Angela Merkel, qui le recevra dès le lendemain de son investiture.
« Redistribuer la misère »

Cette politique de « dérégulation et d’austérité » va « simplement redistribuer la misère entre les travailleurs français », estime Yanis Varoufakis. Selon le ministre grec, qui argue de conversations personnelles avec Emmanuel Macron, ce dernier a conscience de la casse qu’il va provoquer mais persiste dans cette voie « pour convaincre Berlin d’avancer vers une fédéralisation de la zone euro »…

Lire la Suite & Plus => AFP & Lexpress.fr

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Ces abeilles qui nous aident à mieux manger

— Par Gérard Le Puill —

Apiculteur dans la partie cévenole du département de la Lozère, secrétaire général et porte parole de l’Union nationale de l’apiculture française, Henri Clément se bat en France depuis des décennies pour sensibiliser les français sur le rôle irremplaçable des insectes pollinisateurs que sont les abeilles. Né en 1960 et titulaire d’une maîtrise d’histoire, il choisira d’être apiculteur avec 350 ruches installées sur des zones propices à la production de miel sur quatre départements: l’Aude, le Gard , l’Hérault ,la Lozère .
Le 10 mai dans les locaux de la Maison de l’Amérique latine à Paris , en compagnie de plusieurs dirigeants du Mouvement national de lutte pour l’environnement (MNLE) dont le président Christian Pellicani et Pierre Lenormand, il est intervenu , devant une cinquantaine de responsables associatifs et de journalistes pour expliquer le combat qu’il mène sans relâche depuis plus de vingt ans sur l’importance des abeilles pour notre futur. Leur mise en danger par les produits toxiques que les firmes de l’agrochimie ne cessent de proposer aux agriculteurs pour favoriser les monocultures de rente, fait reculer la biodiversité.

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« Circulez ! », ou comment une stratégie d’évitement permet de résister à l’autorité.

— Par Scralett Jesus —

Jeudi 11 mai, à la salle Tarer de Pointe-à-Pitre, la Martinique était à l’honneur avec « Wopso », une pièce de Marius Gottin, mise en scène par José Exelis et interprétée par deux acteurs de talents Emile Pelty et Charly Larandy. Fulbert et Auguste ne se connaissent pas. Ils sont vieux et terriblement seuls, traînant avec leurs valises un passé qui leur remonte à la gorge, tels des hoquets. Wopso !
Vendredi 12 mai, au Centre culturel de Sonis, aux Abymes, c’est au tour de la Guadeloupe de présenter une pièce de José Jernidier, mise également en scène par José Exelis, et interprétée par José et Joël Jernidier. Là encore nous assistons à la relation improbable qui va se nouer entre deux personnages que le hasard va faire se rencontrer. Un inspecteur de police et Choffroy, un pauvre bougre mal dégrossi, présent aux côtés de son père lors de l’accident de la route qui a coûté la vie à ce dernier.
Il y a un an, le 7 mai 2016, dans le cadre de la 6ème édition de Cap Excellence en Théâtre, la pièce avait fait l’objet d’une lecture publique en créole au Mémorial ACTe.

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Égarés dans la députation…

— Par Roland Tell —

A la Martinique, un processus politique s’est peu à peu développé au fil des élections, de manière perverse, selon la pluralité idéologique des fonctions électorales exercées à Fort-de-France ou à Paris. Il s’agit, en conséquence, de la doctrine de la double vérité – doctrine particulière instrumentée par les indépendantistes, afin de fonder une reformulation de leurs objectifs politiques.

Patriotes à la Martinique, assimilationnistes à Paris, ils se sont donnés un statut électoral « tous terrains », qui prend maintenant des allures de dérive politicienne, pour appâter l’électorat. D’un côté, à la Martinique, l’on évoque la substance de l’indépendance, et ses objectifs essentiels, trop géographiques pour être vrais, de l’autre, au Parlement français, aucune différence marquée, sinon celle aussitôt convertible en l’appartenance à un groupe politique – composé numérique, sans relation d’inférence, au titre d’efficacité, selon les dogmes de la loi républicaine.

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Ouverture de Cap Excellence Théâtre en Guadeloupe

ou quand la scène théâtrale tend un miroir à la société.

— Par Scarlett Jesus —
Succédant à ce qui fut le Festival des Abymes, la 6ème édition de Cap Excellence théâtre, organisée à l’initiative de la communauté des trois communes Abymes, Baie-Mahaut et Pointe-à-Pitre, propose du 09 au 14 mai 2017 un programme autour du thème « La quête du mieux-être ».
L’observation de la programmation semble révélatrice de certains choix.
On constate, en premier lieu, une diversité liée à l’origine différente des compagnies (de Guadeloupe, de Martinique, de France et de Côte d’Ivoire). Une autre diversité est celle des lieux de représentations, situés dans différentes salles et établissements scolaires des trois communes. Ajoutons à cela une diversité évidente de formes, le festival proposant des représentations, des lectures, une déambulation et de nombreux ateliers pédagogiques.
Parallèlement à cette diversité symbolisant une volonté d’ouverture, un autre choix est manifeste : celui de la transmission et d’un ancrage. Ce n’est pas un hasard si le parrain de cette 6ème édition est cette année Harry Kancel, auquel Cap Excellence Théâtre a voulu rendre hommage.

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« The fits »: de la féminité entre sexe et genre, un chemin parmi d’autres

— Par Roland Sabra —

de Anna Rose Holmer
Avec Royalty Hightower, Alexis Neblett, Da’Sean Minor
Genre Drame
Nationalité étasunienne

Elle a onze ans et son prénom épicène, Toni, est comme le reflet d’une indétermination qu’elle va quitter au cours d’un cheminement qui la conduira de la salle de boxe à la salle de danse. Des gants de boxe aux mitaines en dentelles, comment passer des uns aux autres ? Et pourquoi ? Elle a onze ans, elle accompagne son grand frère au gymnase. A l’étage, la salle de boxe , et juste au dessus la salle de danse. De l’une à l’autre comme le passage d’une indécision à une affirmation, comme l’abandon d’un état incertain au profit d’un autre revendiqué. De l’enfance à l’adolescence en quelque sorte.

Chausser des gants ou des Convers… pour s’en sortir ? Elles et ils sont noirs, issus de milieux défavorisés, certaines ont des mères référentes, juste pour dire la décomposition de la structure familiale. Pas de boxe, pas de hip hop sans stigmate et sans tentative de retournement de celui-ci. (Voir Stigmate de Goffman, Minuit, 1974).

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Habdaphaï et le Territoire des Migrants

Habdaphaï expose jusqu’au 23 juin à l’Espace d’art Contemporain T &T en Guadeloupe, la série Territoire.

— Par Matilde dos Santos Ferreira —
Comme toujours l’artiste s’intéresse à la transculturalité propre aux poussières d’îles caribéennes. Ce formidable creuset de races, langues, religions, a forgé des peuples multiculturels dont le langage véritable est encore en construction, car les parties désaxées de ce tout n’ont pas fini de s’ajuster et l’être syncrétique est toujours en gestation.

Cette gestation est l’objet de sa réflexion. Tantôt sur la forme de réminiscences, tantôt sur la forme d’une d’état des lieux- inventaire d’une perception forcément fragmentaire de la réalité. Dans cet espace fragmenté Habdaphaï confronte les strates successifs et concomitants de cultures diverses, irrémédiablement imbriquées et pourtant antagoniques, ignoreuses les unes des autres.

Lire aussi sur Madinin’Art : Habdaphaï

Le syncrétisme pictural
Son processus de création part toujours de cette fusion qui se perpetue dans le temps et dans l’espace, et où l’origine, le passage, le présent et l’avenir ne cessent de se melanger. C’est cela qui l’a appelé depuis le départ le syncrétisme pictural, qui se traduit par une pratique très matiérée, dans laquelle sur des fonds abstraits l’artiste trace de façon quasi obsessionnelle des signes qu’il a inventés/découverts le long des années.

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« Solitude » d’après « La Mulâtresse Solitude » d’André Schwarz-Bart

Jeudi 18 mai 2017 à 20 h Salle Frantz Fanon

Cie La Grande Horloge
Avec :
Marie-Noëlle Eusèbe: Solitude
Laure Guire : Bayangumay
Laurent Manzoni : L’homme
Figure de résistance, de révolte, figure de femme : emblème de la lutte contre l’esclavage, la mulâtresse Solitude se dressera contre l’oppression et le paiera de sa vie.
Fani Carenco met en théâtre le roman d’André Schwarz-Bart, dans une atmosphère baignée des croyances antillaises.
Solitude est une femme de légende. Enfant née du viol d’une esclave par un marin pendant la traversée qui la déportait aux Antilles, elle voit en 1794 l’abolition de l’esclavage, puis son rétablissement par Napoléon en 1802. Elle entrera alors en lutte aux côtés des insurgés… Une femme pour toutes les femmes, pour toutes les luttes.
Trois comédiens portent le récit de ce destin exceptionnel. Cette adaptation révèle l’intemporalité de la révolte, met en question la mémoire des hommes et la facilité de l’oubli. Elle dévoile la formidable luminosité des êtres en résistance.

Adaptation & Mise en scène : Fani Carenco
Assistante à la mise en scène : Lili Sagit
Scénographie : Fani Carenco,Nicolas Natarianni & Christophe Charamond
Lumière : Nicolas Natarianni
Son : Nicolas Natarianni & Thibault Lamy
Création vidéo : Thibault Lamy

Production : La Grande Horloge
Coproduction : Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy, Les Inachevés – Académie des savoirs et des pratiques artistiques partagées sous l’égide de la Fondation Bullukian
Avec le soutien de : Ministère des Outre-mer
© crédit photo : Céline Chagnas – La Grande Ho

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Oxmo Puccino à Tropiques-Atrium

Samedi 13 mai 2017 à 20h – Salle Aimé Césaire

Oxmo Puccino, de son vrai nom Abdoulaye Diarra, né le 3 août 1974 à Ségou, au Mali, est un rappeur français. La principale singularité d’Oxmo Puccino réside dans son écriture, fondée sur les métaphores et les phrases chocs. Ce lien à la chanson française lui vaut le surnom de « Black Jacques Brel ». Il se considère lui-même comme un « chansonnier » et un « poémien ». Oxmo est le frère de Mamoutou Diarra, international français de basketball.

Avec un autre rappeur du 19e arrondissement, Pit Baccardi, il intègre le collectif Time Bomb, qui lui permet de collaborer avec notamment les X-Men, Lunatic (Booba et Ali) et Hifi. Alors que le collectif Time Bomb originel se sépare, Oxmo Puccino signe un contrat avec la maison de disques Virgin et publie son premier album studio, Opéra Puccino, en 1998, qui met huit ans pour décrocher sa certification disque d’or en 2006. Son sixième album, Roi sans carrosse, est publié le 17 septembre 2012. En novembre 2015, il publie son huitième album intitulé La Voix lactée.

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Pourquoi honorer aujourd’hui la mémoire des victimes de la traite négrière et de l’esclavage?

 

Pourquoi commémorer les abolitions?

— Par Pierre Pastel, Sociologue et psychothérapeute —

Questionnement
Lorsqu’en 1992, accompagnant un collectif d’associations (une dizaine) et plusieurs élus antillo-guyanais et d’origine africaine sur 11 communes de la Ville Nouvelle du Val d’Oise dans la perspective, notamment, de marquer le l50ième anniversaire de l’Abolition de l’esclavage en 1998 et qu’à partir de mai 1997, j’ai été invité à apporter ma contribution à ces journées de commémoration (Maubeuge, Grenoble, Clichy-Sous-Bois, Cergy en région parisienne…), je m’étais demandé, comme tant d’autres, s’il s’agissait seulement de se souvenir ou de faire mémoire ensemble ?

La réponse à cette question a été, pour moi, de tenir compte des deux aspects à la fois.
Mais convaincu du caractère encore embryonnaire, à l’époque, de l’état de notre connaissance de cette page d’histoire de France et de l’urgence de la demande de mémoire formulée par nos compatriotes antillo-guyanais et réunionnais, je m’étais encore interrogé. Peut-on se souvenir de ce qu’on ne sait pas ou que l’on sait à peine et, s’il faut faire mémoire ensemble, avec qui faudra-t-il le faire et dans quel but ?

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Partage des tâches ménagères: arrêtez de dire aux femmes « il fallait demander »

Les femmes organisent, les hommes exécutent.


VIE DE FAMILLE – Le partage des tâches entre les hommes et les femmes, c’est de mieux en mieux. Oui mais… Souvent, souligne la dessinatrice Emma dans une bande dessinée mise en ligne sur Facebook le 9 mai, le rôle des hommes se limite encore à la fonction d' »exécutant » quand les femmes sont « cheffe de projet ».

C’est quelque chose qu’elle a pu constater auprès de ses amis notamment. Tout a commencé un soir, alors qu’elle était invitée chez un couple d’amis. La mère tentait de préparer le dîner tout en nourrissant ses enfants. Au bout d’un moment, la casserole déborde et le père lance « Mais… fallait me demander! Je t’aurais aidée! »

« Quand le partenaire attend de sa compagne qu’elle lui demande de faire les choses, c’est qu’il la voit comme la responsable en titre du travail domestique », écrit Emma. « C’est donc à elle de savoir ce qu’il faut faire, et quand il faut le faire. » Sauf que le simple fait de réfléchir à la répartition des tâches, à l’organisation du quotidien, représente un travail considérable.

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Que peut-on produire avec nos déchets ?

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
Dans l’économie circulaire, il y a une matière première que nous négligeons durablement. Le modèle économique linéaire « extraire-fabriquer-jeter » utilisé essentiellement à ce jour, montre ses limites. Le concept d’économie circulaire est utilisé dans le langage régulièrement par certains, lors de leurs très nombreuses interventions publiques.
Cependant, au-delà du discours, nous observons sur le terrain des pratiques inadaptées à la construction de notre Martinique. Les technocrates pondent des marchés selon les normes. On y met de l’insertion sans réfléchir, parce que c’est dans les textes et la morale politique, pas d’analyse de provenances des matériaux par exemple, car c’est au libre choix de l’entreprise qui doit respecter un faisceau de normes et de contraintes du Cahier de Clauses Administratives Particulières (CCAP) et Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). Puis d’une procédure d’agrément du Maître d’Ouvrage, qui se borne à un contrôle, plus juridique que technique « proprio sensu » si l’on ne note pas de défaillances par rapport aux exigences… Sauf si des emmerdeurs s’en mêlent et qu’on ne peut balayer leurs observations d’un revers de main.

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Quand le travail fait mal

Ce livre propose une méthodologie d’intervention précise et détaillée pour aborder et résoudre des situations de souffrance au travail, tant individuelles que collectives, selon l’approche interactionnelle et stratégique de l’école de Palo Alto.
Il propose un panorama des cas réels les plus fréquemment rencontrés dans les organisations de travail (burnout, harcèlement, dépression, etc.), éclairés sous le prisme des processus relationnels qui les animent et complétés d’outils concrets et structurés pour aider chaque acteur mobilisé à contribuer à mettre en oeuvre et/ou à trouver des solutions efficaces aux impasses psychologiques et relationnelles qu’ils rencontrent au travail.
Sommaire
C’est quoi déjà une entreprise ? La vision d’une organisation de travail et de ses enjeux – Pour en finir avec le harcèlement – De l’épuisement au burnout – Après le burnou t: le retour au travail – Le mal d’autorité – Gestion de conflits collectifs – Sortir d’un stress posttraumatique – Par ici, les incivilités ! – Une addiction ? quelle addiction ? – Quand rôdent les pensées suicidaires – Le diagnostic opératoire, les actions ciblées, la restitution

Préface
C’est un plaisir sincère et un honneur d’écrire la préface de ce livre que je considère comme une œuvre importante par la façon d’avoir su conjuguer une analyse structurante et innovante des problèmes humains et de leurs résolutions.

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Recherches en esthétique n° 22

16 mai 2017 18h à l’ESPE

7° et dernière conférence du CEREAP,
en lien avec le CRILLASH, de cette année universitaire,
le mardi 16 mai, à 18h, salle polyvalente de l’ESPE (ex IUFM)
Présentation du nouveau numéro de la revue Recherches en Esthétique, sur « Art et hasard »
Intervenants : Widad Amra, Dominique Berthet, Lise Brossard, Manuel Norvat

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voir sur Madinin’Art

« Art et hasard » conférence du CEREAP
Mardi 21 février 2017 , à 18 h ESPE (Route du phare, Fort-de-France)

« Art et hasard » 21e colloque du CEREAP
26 & 27 novembre 2016 au Mémorial ACTe

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Le Mai de Saint-Pierre 2017

Du dimanche 7 mai (au 30 juin)
« Terre et Espace » / C.D.S.T.
Exposition philatélique et cartophile
Lundi 8 mai 8 h à 17 h
Table en fête / Domaine du Fort
Expositions, évangélisation, déjeuner festif, marché local, animations organisée par la Communauté du Chemin Neuf
8 h 15
Mémoire et renaissance / Place Monuments aux Morts
Dépôt de gerbes, 8 mai 1945
8 h 30 Messe commémorative célébrée par Mgr David MACAIRE / Cathédrale
10 h Procession à l’Ossuaire / Cathédrale
11 h
Ouverture de l’exposition
« La Catastrophe de 1902, la Martinique se souvient » / Place BERTIN
organisée par l’association AMARHISFA
12 h
Célébration du centenaire de la statue « La Renaissance » de Madeleine de Jouvray
19 h Concert / Place Bertin
La Pastorale des Artistes
19 h
Les premières de la mode / Château Depaz (entrée 30 euros)
organisées par l’association les Premières de la Mode
Mercredi 10 mai : Journée Porte ouverte du R.S.M.A.
/ Place Bertin
du jeudi 11 au dimanche 14 mai
Grand Prix Pétanque de la Caraïbe / Boulodrome, stade Gabriel Suvelor organisé par le Club Bouliste de Saint-Pierre

19 h
Récital poétique « Le Renouveau de Saint-Pierre » par Rigobert THOBOR, poète passionné/ Espace Marché Couvert

 

 

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RPLL, Carte blanche : Lucette Salibur passe le relai à Gaël Octavia

Rencontres Pour Le Lendemain ( RPLL ) : Gaël Octavia le 16 mai 2017

L’esprit de l’amitié, l’esprit du courage, l’esprit de la persévérance…d’autres encore, tout aussi forts et sincères, ont imprégné la soirée des  Rencontres Pour Le Lendemain  à la Médiathèque Alfred Melon Degras du St Esprit. Exceptionnellement elle n’a pas eu lieu le dernier mardi du mois et les habitués, moins nombreux, peuvent se trouver frustrés de n’avoir pu profiter de la qualité de la prestation que Lucette Salibur et ses invités (Catherine Julien, Marlène Piejos, Lisette Salomon, Jean-Michel Dubray, Alex Donote, Daniel Talbot, Véronique Dorwling-Carter et José Exélis) nous ont offerte.

C’est avec simplicité et authenticité que, en retraçant la biographie de Lucette, nous avons vu se dérouler toute l’histoire du théâtre populaire martiniquais du XXème siècle jusqu’à nos jours. Sa diversité (de ses expériences balbutiantes à ses réussites), son « internationalité » (Afrique, Canada, Europe), sa spécificité caribéenne.

Lucette Salibur nous a projeté toute une série de photographies illustrant les différentes pièces ou films dans lesquels elle a travaillé. Nous avons retrouvé avec émotion notamment les visages du Sermac.

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Lire « Tropique de la violence. » de Natacha Appanah

— Par Françoise Dô (*)—

J’ai alors dit la chose la plus stupide de ma vie « Mais c’est la France ici quand même  » et Chebani a tellement ri qu’il en a eu les larmes aux yeux. (p.113)

Lire Tropique de la violence

Qu’est-ce que c’est? Très clairement accepter d’être emporté à Mayotte. 

J’ai pas envie… a été ma réaction naturelle. Pour quoi faire… a été ma seconde réaction naturelle. C’est une histoire qui se passe à Mayotte et « Mayotte, c’est la France et ça n’intéresse personne. » (Extrait de la page 112). 

C’est plutôt vrai. 

J’ai tout de même ouvert la première page pour lire les premières lignes à reculons. Quelques heures plus tard j’y étais toujours. Propulsée à Mayotte, par une écriture initialement au rythme quasi-frénétique. On croit à l’histoire de Marie mais il ne s’agit pas de cela. D’abord ébouriffée du voyage donc, puis giflée. Putain Mayotte quoi! J’ai brûlé comme peut brûler un pneu un jour de grève.

Brûler de la rage de vivre malgré la misère. Car la misère est ce dont il est question.

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« Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant : Aimé Césaire »

Jeudi 18 mai 2017 à 18h

Salle de conférence du Crédit Agricole au Lamentin
Une contribution à une approche militante de la pensée et de la pratique politiques de CÉSAIRE, l’homme le plus célèbre et, de loin,
le plus important de notre vie publique.
L’historien et homme politique martiniquais Édouard de LÉPINE nous convie ici à réfléchir sur notre identité de Martiniquais, sur la reconnaissance de la personnalité collective du peuple martiniquais, sur notre droit à l’initiative historique et à la responsabilité.

Vous êtes invités à découvrir cet ouvrage

Introduction de l’historien et de ses ouvrages par Michel PONAMAH, homme de lettres, proviseur honoraire

Présentation simultanée des « Écrits politiques d’Aimé CÉSAIRE » : 400 textes et discours politiques de 1935 à 2008 en 5 volumes !

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« L’insurrection de l’âme » de Raphaël Confiant

Autobiographie imaginée d’un Martiniquais dont l’oeuvre et la trajectoire marquèrent l’histoire non seulement de l’Algérie et du Tiers-monde, mais aussi du monde entier : Frantz Fanon, le «guerrier-silex» comme le définissait son compatriote Aimé Césaire.
Vie brève d’à peine trente-six années, assemblée à la manière d’un puzzle dont les pièces s’ajustent et se disjoignent, se recomposent pour mieux s’éloigner, entre l’île natale perdue-retrouvée, la France découverte dans sa vérité vraie, l’Algérie, sa patrie d’adoption, passionnément aimée et l’Afrique noire, terre longtemps rêvée.
Fulgurances d’une pensée qui brasse la psychiatrie, la psychanalyse, l’anthropologie, l’histoire, la sociologie et la littérature, qui sans cesse interroge, dissèque, dénonce, propose, exalte, avec comme souci primordial celui de l’Homme quelles que soient sa race, sa langue, sa religion, sa culture. Frantz Fanon a bâti une oeuvre d’une profondeur et d’une complexité redoutables dont le point d’orgue, Les Damnés de la terre (1961), demeure à ce jour une référence pour tous les peuples opprimés.
Derrière le théoricien et le militant révolutionnaire, l’éminent praticien hospitalier et le rédacteur du journal El Moudjahid, il y avait une personnalité hors du commun qui n’aimait pas se livrer, tout entièrement dévouée qu’elle était à la lutte contre l’oppression coloniale.

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Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant

17, 18, 19, 20 mais 2017 au T.A.C. 19h 30

Textes : Joël Pommerat, Thomas Vinterberg, Mogens Rukov
Adaptation et Mise en scène : Guillaume Malasné
Adaptation et Assistance à la mise en scène : Caroline Savard
Lumière : Viviane Vermignon
Décor : Dominique Guesdon

L’Autre Bord a choisi d’adapter et de réunir deux textes :

Cet Enfant de Joël Pommerat et Festen du danois Thomas Vinterberg.

Lire la critique de M. Bigot de Cet enfant

A l’origine de Cet enfant, il y a eu des rencontres avec des femmes de Normandie vivant en cité. C’était en 2002. Le projet avait été demandé par la Caisse d’Allocations Familiales du Calvados et le Centre Dramatique National – Comédie de Caen. Plusieurs jours durant, ces femmes, Joël Pommerat et nous, l’équipe de comédiens, nous avons échangé et réagi ensemble sur le thème de la parentalité. Suite à ces rencontres, Joël Pommerat a écrit, à sa façon, sans jamais retranscrire une histoire directement racontée, mais plutôt en rêvant les déchirements de tous. Cet enfant est une suite de séquences imaginées de confrontations familiales, qui étirent à leur maximum les tensions ordinaires du lien parent-enfant.

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Le président Emmanuel Macron devra éviter la « chienlit »

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Les 9 et 10 janvier, en deux tribunes successives parues, ici et là, notamment sur mon mur, j’avais posé la question suivante : « Macron aura-t-il un destin national ? ». Au vu de l’évolution des évènements, j’avais, fin février, soumis ces articles à la presse pour une parution commune. La question n’était pas totalement idiote puisque 3 mois plus tard, c’est Macron lui-même qui répond à mon interrogation en se faisant porter au sommet de l’Etat par le peuple français. Non seulement il a eu un destin national, celui-ci a été plus précoce que prévu.

Ma question pouvait paraître prétentieuse à un moment où tous les observateurs regardaient de haut celui qui voulait devenir le plus jeune président de la république française. Au point qu’au lendemain de ma tribune du 9 janvier 2017, pour répondre à certaines critiques, je dus ajouter une suite. Il est vrai que la mise en perspective des faits politiques n’a guère droit de citer en Martinique, le délayage du connu et les ressucées de l’archiconnu étant plus confortables. J’ai pris la voie de l’analyse en essayant de prévoir l’avenir avec des risques d’erreur assumés.

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La nouvelle et incroyable odyssée d’Iliade

— Par Marina Da Silva —

Le Théâtre Paris-Villette accueille pendant dix jours un projet théâtral hors-norme avec des détenus du centre pénitentiaire de Meaux autour de dix chants de l’Iliade. Magistral. (Photo Charlotte Gonzales)
Ils arrivent un à un sur le plateau où il y a seulement des chaises disposées en arc-de-cercle et prennent la parole pour se présenter. Mon nom est Achille, fils de Pelée… Agammemnon… Patrocle… Ils sont en jean ou en survêtement mais la densité de leur regard et de leur présence nous aimante. L’effet de déplacement est prodigieux. Tous les spectateurs – qui ont payé leur place – connaissent les enjeux de cette nouvelle odyssée de l’Iliade interprétée par des détenus, des ex-détenus devenus comédiens et des comédiens professionnels, qui va être donnée en dix épisodes, dix jours de suite, et se construit encore chaque jour en répétition avant d’arriver en pleine lumière.
Un projet titanesque. L’an dernier, en janvier 2016, Valérie Dassonville et Adrien de Van, directeurs du Théâtre Paris-Villette, avaient lancé Vis-à-vis, une proposition inédite et audacieuse autour de la création artistique en milieu carcéral, qui s’était clôturée par un premier chant de l’Iliade, monté par Luca Giacomoni avec des détenus du Centre pénitentiaire de Meaux.

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Patrick Chamoiseau : « Les frontières sont devenues des guillotines »

Le grand écrivain martiniquais publie « Frères migrants », une ode à la tolérance et à l’accueil. Entretien.

— Par Marie Lemonnier —

Drame majeur de notre temps, la question des migrants n’a trouvé aucune réponse dans notre monde actuel, comme si celle-ci s’avérait réellement impossible à concevoir à l’heure de la mondialisation marchande et du repli sur soi. Ce sont ainsi des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont abandonnés à la mort, transformant la Méditerranée en cimetière et nos frontières en murs de sang. Une catastrophe humanitaire, politique mais aussi poétique, souligne le grand écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992 pour «Texaco».

A l’occasion de la parution de son nouveau livre «Frères migrants», publié aux éditions du Seuil, il explique à «L’Obs» pourquoi la poésie doit en effet d’urgence revivifier nos systèmes de représentation afin de renouveler notre vision du monde, réinventer le sens de nos frontières et organiser une solidarité des souverainetés nationales. Dans une vibrante «Déclaration des poètes» qui clôt l’ouvrage (extraits à découvrir ici), il formule aussi les grands principes humains qui pourraient nourrir ce nouvel imaginaire et conduire à la «mondialité» voulue par son ami Edouard Glissant.

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