— Communiqué de la direction nationale de l’UPLG —
Nemo pa dwet mo : solidarité patriyotik.
Dans l’indifférence de nos compatriotes et le mépris de nos décideurs et de nos élus.
Depuis 19 jours, un transporteur guadeloupéen a engagé une grève de la faim devant l’Hôtel de Région pour faire reconnaître son droit à travailler dans son pays. Pour faire de la place à une grosse société de transport qui est en train d’accaparer l’ensemble du marché du transport de passagers, tous les petits transporteurs guadeloupéens sont obligés d’arrêter leur activité. Ceux qui font de la résistance comme Monsieur NEMO, en grève de la faim, sont poursuivis en justice et condamnés bien plus lourdement que des délinquants. Après les nombreuses représailles de différents services de l’État, il est à bout. Les autorisations que les services de l’État et les organisateurs des transports lui ont refusé pendant les 25 ans qu’il a exercé dans le transport vers Jarry, d’autres qui viennent d’ailleurs, qui bénéficient de toutes les subventions, les obtiennent sans difficultés, et cette fois, sans assurer la même qualité de service offerte nos transporteurs guadeloupéens non subventionnés.