La question : « J’ai plusieurs mots de passe pour mes démarches en ligne : messagerie, achats, banque, etc. Mon fils me dit qu’ils se ressemblent trop et qu’ils ne sont pas assez sécurisés. Pouvez-vous me donner des conseils pour utiliser des mots de passe suffisamment protecteurs ? »
La réponse de Service-public.fr : « Il existe des règles simples à adopter pour protéger votre sécurité numérique et éviter d’être la proie de cybercriminels. Le site cybermalveillance.gouv.fr vous conseille. »
- Utiliser un mot de passe différent pour chaque accès : si l’un est piraté, seul le service concerné sera vulnérable ;
- Créez des mots de passe suffisamment longs et complexes : un bon mot de passe doit comporter au minimum 12 signes mélangeant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux, afin de freiner les attaques réalisées par des ordinateurs qui testent des dizaines de milliers de combinaisons par seconde ;
- Créez des mots de passe impossibles à deviner : évitez d’employer des informations personnelles faciles à retrouver, comme le prénom de votre enfant, une date anniversaire, votre groupe de musique préféré. Évitez également les suites logiques simples comme 123456, azerty, abcdef… qui font parties des mots de passe les plus courants et qui sont les premières combinaisons qu’essaieront les cybercriminels pour essayer de forcer vos comptes.


Pas…(Étit lespri févriyé dé-mil-nef ?)

Le renoncement de la Guadeloupe et de la Guyane à s’unir pour quoi que ce soit à la Martinique a connu sa première expression dans leur refus caractérisé de participer à la Grande région Antilles-Guyane envisagée il y a environ 50 ans. La Martinique y était seule favorable et elle avait raison, selon moi. La création de plusieurs institutions ou organismes régionaux pouvait paraître aller en ce sens. Mais il est évident que les autres collectivités craignaient que le statut de chef de file de la Martinique ne se prolonge dans la Grande région. Ce qui était d’autant plus insupportable que la conscience d’être des « pays » s’opposait à toute perte de souveraineté d’un DFA par rapport à l’autre. On a retrouvé le même réflexe quand se sont présentées les dissensions à l’égard de l’académie et de l’université.
Avec Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni
4 février 1794: Toussaint Louverture obligea la France à signer la première abolition de l’esclavage
Le SNUEP-FSU, une nouvelle fois, condamne fermement les propos tenus vendredi par E. MACRON, cette fois-ci lors du débat sur l’outremer.
Résultats de l’enquête de satisfaction (anonyme) en ligne que AUTM a réalisé au mois de novembre 2018 sur le réseau de la Cacem. Nous vous remercions d’y avoir répondu.
An tan ladérad ek lé brimad
Avec Guillaume Canet, Juliette Binoche, Vincent Macaigne
« Dans un salon consacré au livre, et à la littérature française, n’est-il plus possible de parler français ? »
Février est, pour certains une période où, par l’intermédiaire du Carnaval, l’on se doit de tout oublier.
Un petit banc de bois blanc sur le sol parsemé de journaux parmi lesquels on reconnaît, le Monde, le Diplo, France-Antilles, les pages saumon du Figaro. Le décor est planté en décalage avec l’univers supposé d’un clochard, tout comme son apparence. La soixantaine bien tassée, barbe naissante, sous un smoking défraîchi, foulard noué autour du cou, il porte une chemise bien blanche. Son mode d’énonciation est marqué de l’hésitation de celle ou celui dont la parole est restée trop longtemps sans adresse. Ses mots font référence aux poètes, aux plus grands, et empruntent à l’argot d’un temps qui n’est plus mais qui fût le sien. Proche et lointain, il est d’un monde où l’humain déclinant est en fuite. Il s’adresse à un autre, un petit autre dans le vide d’un retour qui ne peut être, mirage d’une image perdue au désert des trottoirs peuplés de ses semblables. Il dit la violence et la mort, le sexe et l’inceste, l’alcool et la came, l’espérance envolée dans les sordides trafics autour des corps du désir protéiforme dans son apparence mais unique en son essence : survivre.
de Peter Farrelly
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », une défiance s’exprime envers les médias dominants et s’est traduite par un certain nombre de discours critiques et d’initiatives, allant de l’organisation de manifestations devant des sièges de grands médias au blocage d’imprimeries. Elle s’est également exprimée par des agressions verbales et physiques contre des journalistes de terrain. Certains éditorialistes, directeurs de journaux ou prétendus « experts » ne se sont pas privés des mettre toutes ces expressions de la colère à l’égard des grands médias dans un seul et (trop) grand sac : celui de la haine des médias et de la démocratie. Retour sur ces amalgames et mauvais procès.
Édouard Glissant s’en va
D’après une étude publiée ce vendredi dans Livres Hebdo, le secteur enregistre un recul de 1,7% par rapport à 2017. Plus grand déclin du marché depuis dix ans. Seules la BD et l’édition jeunesse sont épargnées par ce naufrage.
Nécrologie
La scène nationale propose une masterclass autour du concert de Frédéric B.Briet intitulé «A silent way». Le contrebassiste est connu pour avoir travaillé la relation musique-danse…Gratuit/Concert public : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.