Par Anne Cheyvialle

Le Figaro le 19/10/2012 à 10:08 | publié
Le message est on ne peut plus clair: l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) intitule sa dernière note de perspectives économiques «la débâcle de l’austérité». Ces experts, traditionnellement jugés keynésiens, se défendent de toute idéologie. «Notre analyse s’appuie sur les faits», insiste Xavier Timbeau, le directeur des prévisions, qui dresse un sombre panorama sur 2012 et 2013.
Selon l’OFCE, la zone euro va enchaîner deux années de récession, à 0,5% et 0,1% du PIB. Les pays du Sud seront les plus touchés: l’Espagne, l’Italie, le Portugal et surtout la Grèce avec un recul de presque 10 points de PIB. «Il y a dans cette zone un vrai risque de désintégration politique et sociale», alerte Timbeau. L’Allemagne reste la locomotive européenne – 0,8% de croissance en 2012 et 0,6% sur 2013 – tandis que l’économie française sera en stagnation. Autre signal alarmant, le chômage touche un «niveau record sur les dix dernières années», et continuera de grimper à 12% en 2013.






Cette aventure, nous raconte les acteurs en rébellion contre le metteur en scène, refusant l’illusion qu’on leur impose au profit de la sincérité passionnelle.





Un petit groupe d’artistes martiniquais aussi prompts à la manifestation qu’à la création tentent depuis une quinzaine de jours de s’opposer au renouvellement de la direction actuelle du CMAC et demandent plus ou moins confusément l’abandon du label « Scène nationale » pour l’établissement. Ils étendent aujourd’hui leurs revendications à la politique du SERMAC et à celle du Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France. Avec quels arguments ? Et bien tout simplement, en ce qui concerne le CMAC, parce que les exigences (de qualité?) d’un tel label sont beaucoup trop hautes pour les productions martiniquaises ! Du moins pour celles de ces artistes là ! Pour les deux autres structures c’est le manque de place et de financements accordés à leurs prestations qui est en cause.
Madame, Monsieur,


Début 2012, publication du dernier ouvrage de Gérard Lockel, véritable livre testament et guide de lecture pour comprendre l’univers du gwoka et déchiffrer les clés et les paradoxes du gwoka moderne. Génie autodidacte non reconnu au plan local mais dont l’œuvre autorise à le classer dans le gotha mondial des musiciens qui ont apporté quelque chose de nouveau à la musique, Gérard Lockel est un trésor humain vivant, poursuivant encore aujourd’hui ses offrandes de contribution à la constitution de la musique guadeloupéenne.