par Rodolf Etienne
Introduction
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L’exposé qui suit s’inscrit en droite prolongation des arguments énoncés en préface de l’ouvrage Les Indes/Lézenn, traduction créole de Les Indes d’Edouard Glissant, publié en version bilingue français/créole, aux Editions « Le Serpent à Plumes » en septembre 2005.
Il s’attache à démontrer le rôle des grandes capitales dans la pleine valorisation de l’identité pan-créole.
Un peu d’histoire
En soi, l’affirmation d’une volonté pan-créole n’a rien de nouveau. En 1950 déjà, pour parler de la Martinique, le créoliste Gilbert Gratiant auteur de Fab Compè Zicaq (Désormeaux. 1976) affirmait sa volonté (son rêve !) de voir un jour « tous les créoles du Monde réunis ». Plus tard, à la suite de Gilbert Gratiant (qui n’a d’ailleurs jamais cessé d’être un militant pan-créole), la pan-créolité et les réflexions qu’elle soutient ont mobilisé de nombreux créolistes, engagés dans des études avisées en matière d’identité créole.











Par PHILIPPE TORRETON Comédien


A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), soit au coeur de l’Afrique, cette région est l’une des plus belles du monde. Autour d’un lac, des cultures montent en terrasses jusqu’au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.







