— par Roland Sabra —

Caméra à l’épaule le plan inaugural,celui d’ouverture est saisissant, il donne la coloration à la totalité du propos du film : une maison de bric et de broc accrochée, on ne sait où dans la végétation qui l’entoure, surplombe en partie le vide, prête à verser à tout moment pourrait-on croire. La précarité de l’ensemble est redoublée et illustrée par l instabilité de la caméra. L’image n’est pas fixe, elle tremble. Les plans s’enchaînent, tourbillonnent comme une tourmente, avec maestria. D’emblée le malaise, la fatigue visuelle, l’insécurité s’installent chez le spectateur. On ne veut pas voir ça. Ça, c’est la vie dans un bayou de Louisiane, dans un temps qui pourrait être celui d’avant la Création quand le ciel, la terre et l’eau étaient encore confondus, quand la limite entre les espèces n’était pas établie, quand les différences entre le monde animal et le monde humain n’avaient pas lieu. On verra plus tard des Aurochs totalement imaginaires, sorte de sangliers sauvages démesurés dotés de cornes, rêvés ou cauchemardés, n’ayant que peu de rapport avec ce qu’ont pu être les ancêtres taurins auxquels le cinéaste les rattache.




Il y a au moins deux manières de concevoir l’esthétique. D’un côté on peut voir dans l’esthétique une théorie de l’art, un domaine du savoir s’interrogeant sur les conditions de production et de réception de l’œuvre d’art. D’un autre côté, la notion d’esthétique peut renvoyer à l’ensemble des idées à partir desquels un artiste ou un groupe d’artistes exprime leur conception de l’art.
Les résultats provisoires de l’étude sur le recensement de 2008 menée par Maks Banens et Éric Le Penven montrent une concentration des couples de même sexe dans les villes ; plus celles-ci sont importantes, plus le pourcentage de couples homosexuels est élevé. Dans l’agglomération parisienne, 7,4 couples sur 1.000 sont de même sexe, soit 19.000 couples. À Paris intra-muros, 2,4 % des couples sont homosexuels. Plus la ville est petite et moins le pourcentage de couples homosexuels est élevé. Avec des exceptions. Comme à Montpellier où, pour 1.000 couples, 6,8 sont de même sexe. « Pour les couples de lesbiennes, Montpellier est la première ville de France », relève Maks Banens, avec 2,7 couples de femmes pour 1.000, contre 2,4 pour 1.000 à Paris.










Si Platon a écrit toute sa philosophie sous la forme de dialogues, transformer ce théâtre des idées en spectacle vivant impose une véritable épreuve dramatique. Derrière chaque mot, le metteur en scène doit déceler (ou inventer) une intention, une situation, des non-dits… Bref, élaborer le sous-texte qui, sur scène, en dit plus long que les paroles échangées ; cet ensemble de signes qu’on appelle théâtralité. Au contraire, s’en remettre aux seules idées philosophiques, se réfugier derrière la force (si grande soit-elle) des sujets traités par Platon, c’est renoncer à tout projet véritablement scénique, et condamner le spectateur au plus opaque des ennuis.

Poursuivi pour injures raciales par un collectif antillais, l’humoriste Nicolas Bedos s’est déclaré « peiné que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré », mercredi 9 janvier sur France info. « Il faut apprendre à lire un papier qui est l’inverse exactement de ce qu’ils ont compris. Cela me fait de la peine que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré », s’est insurgé l’humoriste, assurant qu’il a écrit « une satire du touriste gros con facho qui vient justement dans les îles pour se dorer la couenne ».
