Par Victor Lina, psychologue-clinicien,
« Quelques mots écrits pour dire psy »
–Apparue depuis quelques décennies dans l’espace social aux Antilles, malgré quelques initiatives individuelles dans les médias ou quelques rares manifestations publiques, une journée portes ouvertes en 1995, l’organisation des premières rencontres des psychologues de la Caraïbe en Martinique en 2003, ou encore, la sortie de la revue MIBI en 1996, cette discipline demeure encore timidement présente. Aussi, cette initiative revêt l’ambition de s’adresser au plus large public et d’inscrire dans la durée une pratique d’écriture et de réflexion dans le domaine de la psychologie.
Écrire sur la psychologie aux Antilles, sur la psychologie en Martinique puisque c’est en ce lieu que nous sommes et que nous exerçons, n’a rien à voir avec une promenade de santé pourrait-on se dire.
Mais marchons, s’il s’agit de tenter d’avancer et voilà que nous rencontrons un enfant accompagnée de sa mère. Un enfant, mais qu’est-ce qu’un enfant ?
Pourquoi questionner des évidences tout le monde sait ce qu’est un enfant, non ?
Pas si sûr. Déjà, la question se pose : est-il ?

Luce Descoueyte a vécu une quarantaine d’années à la Martinique et son nom est inséparable de l’aventure de la psychanalyse à la Martinique et du GAREFP
Même si, dimanche 10 février à Los Angeles, le Grammy du meilleur album de blues a échappé à And Still I Rise de l’Heritage Blues Orchestra, coproduit par la municipalité d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), leur nomination aux 55es Grammy Awards, les prestigieuses Victoires de la musique américaines, dans l’unique catégorie récompensant le blues, fait rêver…

— La question de la gestation pour autrui (GPA) a fait irruption dans le débat sur le projet de loi ouvrant le mariage civil aux couples de personnes de même sexe, par effraction pourrait-on dire, lorsque la circulaire du ministère de la justice, annoncée dès le 16 janvier devant la Commission des lois, a fait l’objet d’une dépêche le 29 janvier.
Il était né Donaldson Toussaint L’Ouverture Byrd II, mais c’est sous le nom de scène Donald Byrd que ce trompettiste de légende a joué avec les plus grands. C’est par la voix de son neveu que l’on a appris son décès lundi 4 février 2013 à l’âge de 80 ans.
Une étude française souligne que le risque associé aux édulcorants est supérieur à celui du sucre
Le Principal du Collège Edouard Glissant après avoir été suspendu les 04 et 05 février de ses fonctions par le Ministère de l’Éducation Nationale a été autorisé à reprendre ses fonctions le 06 février. La presse nous dit qu’ « après une bagarre relativement bénigne, survenue entre adolescentes au sein du collège, le Principal a convoqué dans son bureau leurs parents. Par la suite, le père excédé par les faits qui lui ont été relatés, a porté à sa fille des coups d’une rare violence. Une scène à laquelle a assisté le Principal. Elle remonte au 25 janvier. Or le chef d’établissement n’a signalé ce fait grave au Recteur que le 29 janvier. Une faute d’appréciation, […) considérée comme une faute professionnelle. » ( France-Antilles du 06-02-13 page 5).
Acclamé par les critiques, Lincoln est présenté comme l’un des films les plus achevés de Steven Spielberg : « sobre, complexe et historiquement fidèle » ; ainsi perçoit-on de manière générale cette œuvre. Certaines plumes parlent d’une lecture froide, délibérément antiromantique de la période ; une « esthétique réaliste » qui donne l’apparence du « vrai ». Spielberg n’a-t-il pas jeté une lumière crûe sur le monde interlope de la politique washingtonienne d’alors ; un univers raciste, misogyne, gangréné par les magouilles auxquelles « Honest Abe » prête même implicitement son concours ?
Il y a une Taubira Pride. Depuis le début de l’examen du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, mardi dernier, le Palais-Bourbon bruisse d’admiration pour la garde des Sceaux. «C’est une rock star chez les députés PS», constate un habitué de l’hémicycle. «Elle est plus que cela, complète Matthias Fekl, jeune élu PS. Elle incarne le sens de l’engagement.» «Elle reste calme, mais dégage une rare passion. On a l’impression qu’on fait quelque chose d’utile, de fort. Ça n’arrive pas tous les jours, et elle y est pour beaucoup», dit aussi Barbara Romagnan. Comme beaucoup d’élus, cette députée socialiste est «hyperemballée». Claude Bartolone, président de l’Assemblée, le confirme : «Il y a aussi une reconnaissance de ce qu’elle représente, son parcours, son profil, ses origines. On me dit « Simone Veil », « Badinter » et elle. Elle est dans le top 10.»
La sortie du dernier Tarantino, Django Unchained, un western spaghetti qui narre la revanche d’un esclave, bientôt suivi en France de la sortie du Lincoln de Spielberg, un biopic plus classique (aux Etats-Unis, le second est sorti avant le premier), permet aux spectateurs de se replonger, à un très court intervalle, dans une des périodes les plus sombres de l’histoire des Etats-Unis, qui soulève encore de nombreuses questions.
Pour : Avec ses douze nominations aux Oscars, le profil de ce Lincoln semble bien peu mystérieux : un grand film prestigieux sur le prestige d’un grand président des Etats-Unis. Heureusement, c’est beaucoup plus intéressant que ça. Plus original aussi.
–Il est impossible d’installer les bouleversements liés aux nouvelles méthodes de procréation médicalement assistée (PMA) à l’intérieur de l’ancienne organisation familiale, dont le cadre législatif avait été conçu pour donner aux enfants nés en son sein un père cumulant les fonctions de géniteur présumé, d’éducateur privilégié et de donneur de nom.
Entretien | André Kaspi, spécialiste de l’histoire américaine,[…] explique en quoi le réalisateur s’est éloigné de la vérité historique pour raconter la vie d’Abraham Lincoln.
L’Assemblée nationale a adopté samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe.
e Benoist Magnat
–Un front large comme un pare-brise, un AK-47 glissé dans la barboteuse, des membres inférieurs atrophiés et des pouces maousses comme des poêlons à raclette. C’est — en gros — le portrait bien trop souvent dessiné du lardon d’aujourd’hui, croulant sous l’avalanche des écrans : télé, console de jeux vidéo, ordinateur, Facebook, smartphone et désormais tablette. Nocive, l’avalanche, évidemment… Psychologies Magazine relaie d’ailleurs, ce mois-ci, l’appel à la vigilance de cinquante experts « face à l’utilisation abusive des écrans », accompagné de huit pages anxiogènes sur le sujet. Mais voilà qu’un rapport intitulé l’Enfant et les écrans vient faire un sort aux idées reçues. Oui, les jeux vidéo « peuvent stimuler de nombreuses compétences ». Oui, les réseaux sociaux « peuvent être un espace d’expérimentation et d’innovation ». Ce rapport n’est pas l’œuvre d’une bande de hippies geeko-libertaires, mais de l’Académie des sciences qui, sous la plume de Jean-François Bach, Olivier Houdé, Pierre Léna et Serge Tisseron (1), dessine « un chemin de raison », rappelant sans cesse l’évidence, à savoir la nécessité d’un encadrement parental et scolaire dans les activités numériques de ceux que Michel Serres appelle joliment les « petits poucets » et « petites poucettes ».
–Bruno Nestor-Azérot, député de la Martinique vient de faire une déclaration retentissante à l’Assemblée Nationale Française dans le débat sur le mariage pour tous. Je ne reviendrai pas sur son positionnement qui relève de ses convictions personnelles, qu’il faut tolérer même si je ne suis pas d’accord, mais sur l’argument qu’il a considéré comme le plus important dans son argumentation. Il a déclaré :