— Par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité —
Comme l’ensemble de la presse écrite, notre journal subit depuis plusieurs semaines des effets violents de la crise générale: nouvelle diminution des recettes publicitaires, baisse des recettes de diffusion –comparées à l’an passé, à la même époque–, alors que les coûts de production et de distribution connaissent de nouvelles augmentations. Ces nouvelles pressions s’exercent sur nous alors que nous avons procédé à d’importantes économies ces dernières années.
Dans l’actuel contexte, le risque d’une asphyxie financière de la presse écrite existe bel et bien. Et il n’est pas vrai qu’il existerait un modèle économique alternatif « tout numérique », comme veulent l’imposer les grands groupes, les grands oligopoles comme Google, ou encore certains cercles étatiques. Tout en travaillant au développement d’une plate-forme numérique efficiente, nous allons continuer à moderniser nos journaux, à améliorer leur contenu éditorial et leur diffusion. D’autre part, nous lancerons, dans quelques semaines, la préparation de la Fête de l’Humanité, qui se tiendra les 13, 14 et 15 septembre. Mais nous devons d’ores et déjà faire face à l’urgence.


Pourquoi les profs n’ont-ils plus d’autorité intellectuelle ni morale ? Pourquoi les lettres au rectorat se multiplient-elles ? Pourquoi les élèves sont-ils de plus en plus arrogants et ignares ? Pourquoi suis-je de plus en plus lâche, moi, prof qui m’étais juré de ne jamais renoncer ?




Entretien avec Lawrie Balfour professeur associé de Théorie Politique à l’Université de Virginie. Spécialiste des questions raciales en démocratie, elle a publié en 2011 Democracy’s Reconstruction Thinking Politically with W.E.B. Du Bois aux presses d’Oxford et prépare actuellement un ouvrage sur les réparations de l’esclavage et Jim Crow. Alors qu’en France le débat des réparations de la « Traite des Noirs » a été rouvert il y a quelques mois, nous lui avons posé quelques questions sur son passionnant projet :

M Marronnage (18’)
Alors que se déroule ici la Semaine nationale de la santé mentale, la controverse s’envenime aux États-Unis autour de la publication prochaine de la cinquième mise à jour du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) surnommée la «bible des psychiatres». Rédigé par l’Association américaine de psychiatrie (APA), le DSM-5 sera dévoilé en grandes pompes le 18 mai lors d’un congrès annuel de l’association. L’objectif de ce guide est d’établir un langage commun en matière de maladies mentales.
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— Par Guilhem Saltel, Co secrétaire du Parti de Gauche Gwadloup
Le discours embrouillé de Max Tanic, directeur de feu la SHED, société gestionnaire de l’hôtel, depuis des mois n’aura trompé que quelques journalistes bien distraits. C’est sans surprise et presqu’avec soulagement que les salarié-e-s ont accueilli la nouvelle de la mise en liquidation. Qui pouvait croire à une procédure de « redressement » d’un hôtel en « chimpontong » , privé même d’eau et d’électricité, sans clients recherchés, en pleine saison dite basse, ayant épuisé les fonds de la SEMAVIL en paiement de salaires sans activité malgré toute la bonne volonté et les réclamations du personnel ? Dans la mer mouvementée du Diamant, le personnel a été mené en bateau, non pas vers le Rocher, mais vers un naufrage annoncé! C’est le Titanic de Tanic, mais hélas pas seulement de lui!

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