Représentant le gouvernement français aux obsèques de Hugo Chavez, Victorin Lurel a multiplié les louanges à propos de l’ancien président vénézuélien, mort cette semaine à l’âge de 58 ans. « Chavez, c’est de Gaulle plus Léon Blum », a déclaré sur RTL et Europe 1 le ministre des Outre-mer, qui s’est dit impressionné par la dépouille du dirigeant : « Il était tout mignon (…), frais, apaisé. »
La comparaison est osée. Mais pour Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer qui représentait le gouvernement français aux obsèques de Hugo Chavez organisées vendredi à Caracas, le président vénézuelien était un grand dirigeant. « Toute chose égale par ailleurs, Chavez, c’est de Gaulle plus Léon Blum. De Gaulle parce qu’il a changé
fondamentalement les institutions et puis Léon Blum, c’est-à-dire le Front populaire, parce qu’il lutte contre les injustices », a-t-il déclaré depuis le Venezuela aux radios RTL et Europe 1.
Victorin Lurel a en outre réfuté le qualificatif de « dictateur » pour désigner l’ex-dirigeant controversé. « Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, (…) que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur », a-t-il déclaré.

« Ces filles sont des kamikazes, elles veulent mourir ! Pour elles, on est des bourgeoises », lâche Loubna Méliane, du mouvement féministe des Insoumises, en avalant son chocolat chaud. Voilà quelques mois que la jeune mère de famille a pris ses distances avec le groupuscule « sextrémiste » hypermédiatisé Femen. L’assistante parlementaire du député PS Malek Boutih n’est pas la seule trentenaire à avoir déserté. A leur place, de nouvelles recrues, plus jeunes, sans passé militant, investissent chaque week-end le local des Femen, niché dans le quartier de la Goutte-d’Or, à Paris. Désormais, les activistes aux seins nus naviguent en marge, et même en rupture, du très institutionnalisé milieu féministe français. « On n’a pas vraiment de relation avec les autres associations », confirme l’Ukrainienne Inna Chevtchenko, 22 ans. Et pour cause. En dépit du soutien de quelques figures du MLF, peu de représentantes de la jeune garde du féminisme français adhèrent aux méthodes made in Ukraine…
Un Bouddha trône en majesté, entouré de représentations des douze signes du zodiaque et de génies protecteurs. Une ornementation aussi raffinée que symbolique pour une boîte de médecine en bambou laqué noir et or, d’origine birmane et datant du 19e siècle. La statuette zen domine la structure en compartiments, où l’on stockait les feuilles à thé fermentées. En sommeil dans les réserves depuis 2008, cet échantillon remarquable des dernières acquisitions du quai Branly attire les regards. Le plateau des collections permanentes, qui dénombre 300.000 œuvres en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Océanie, bénéficie à présent d’une signalétique adaptée aux mouvements des objets, dont seulement 3.400 sont exposés dans un espace de 5.300 m2.
C’est le 8 mars, c’est la
Lettre ouverte à chacune et chacun, individuellement et collectivement.
Frantz Fanon a abordé sous le titre de la bataille du voile, l’enjeu central constitué par le thème du dévoilement des femmes algériennes durant la domination coloniale française. Le voile des femmes était considéré comme le symbole par excellence de la nature rétrograde de la société algérienne et la colonisation présentée comme une mission de civilisation qui se donnait pour objectif premier de libérer les algériennes du patriarcat arabo-musulman dont elles étaient victimes en les dévoilant.
Il n’y a pas de différence majeure entre les dirigeants hommes et femmes. Leurs traits de personnalité et leur style de leadership sont les mêmes. Le sexe n’est pas une variable pertinente. Telle est la conclusion d’une recherche effectuée en compilant les résultats de 25 enquêtes européennes et américaines sur les qualités attribuées à quelque 20 000 cadres dirigeants, 12 593 hommes et 7 016 femmes, complétés par une étude strictement française ( » L’impact du genre sur les traits de personnalité des leaders et les effets sur leur style de leadership « , thèse de doctorat).
De magnifiques personnages. Et c’est assurément la force mais aussi la limite de ce film,
Le peintre a réalisé un portrait équivoque du leader soviétique au lendemain de sa mort. « Jamais l’expression tête de nœud n’a été aussi réjouissante! », sourit Paul Fuks, psychanalyste. Son analyse de l’œuvre, 60 ans plus tard.
De nouveau le doute, mais un cran au-dessus. En 2009 à l’issue de la crise LKP, certains Guadeloupéens se demandaient si les élus avait bien pris la mesure de la crise de confiance qui frappait désormais le pays . Aujourd’hui, ils s’interrogent sur leur capacité à les en faire sortir.
Hugo Chávez
L´héritage de Martí et de Bolivar comme guide pour la lutte révolutionnaire des peuples
—Le metteur en scène et comédien Jérôme Savary est mort lundi soir des suites d’un cancer à l’âge de 70 ans, à l’hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans la banlieue parisienne, a annoncé mardi 5 mars sa famille.
Cesaria Evora, sempre viva, toujours vivante. Repartie vers la terre mère le 17 décembre 2011, vaincue par le diabète et le coeur encombré. Mae Carinhosa, la mère affectueuse, onzième album studio de « Cize », sort pourtant le 4 mars. Il comporte 13 titres inédits enregistrés entre 1997 et 2005 à l’occasion de sessions d’enregistrement au cours desquelles la chanteuse cap-verdienne avait accumulé les chansons comme autant d’oeufs dans son panier. En maîtresse de maison avertie, elle y puisait à sa guise afin de réussir une omelette de qualité. Ceux qui n’étaient pas dans l’ambiance du moment attendaient leur heure, au salon des refusés.
La nature toute entière est une cérémonie continuelle – un festin. 


Malgré l’extravagance de son accoutrement, il a bien fallu se rendre à l’évidence : le pape est un homme comme les autres. Mais il faut avouer que la décision qu’a prise Benoît XVI de nous quitter le 28 février a mis tout le monde K.-O.

Elle est congolaise, elle est romancière et elle n’était pas prévue au programme. Surtout pas pour l’inauguration du premier festival Etonnants Voyageurs de Brazzaville. Mais ce 14 février, dans un grand auditorium encadré par deux portraits du président Denis Sassou-Nguesso qui font de la réclame «pour une république unie et indivisible», le discours de l’ambassadeur de France venant de succéder à celui d’un représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, on commençait vaguement à s’assoupir quand soudain Gilda Moutsara, 38 ans, grimpe sur scène, attrape le micro sous le nez du ministre de la Culture et réveille tout le monde en plaidant avec véhémence la cause de « 400 familles sinistrées qui dorment dans la cour de la mairie de Makélékélé » depuis les terribles inondations de décembre: 