Théâtre de Foyal
3 représentations : jeudi 30 , vendredi 31 mai et samedi 1er juin à 19h30.
La pièce Une oeuvre forte, empreinte d’humanité, tissée d’émotions contradictoires, qui creuse les tréfonds de l’intime. Cette histoire nous emmène dans l’atelier d’un fabricant de poupées. De poupées créées à partir des matières premières les plus rares comme des yeux en verre soufflés qui donnent vie à ses créations. Daniel, l’artiste, est au centre de l’attention : une rétrospective de son oeuvre se prépare, des journalistes du monde entier doivent venir rencontrer le maître. Pourtant, au sein de sa famille, le héros de la fête semble en retrait. Depuis des années, il s’isole, cependant aujourd’hui une mystérieuse admiratrice, Pélopia, entre dans l’atelier et redonne son souffle au maître…






















Est-il possible d’envisager des réparations financières pour les crimes commis lors de l’esclavage ? En décrétant que «l’histoire ne peut pas faire l’objet d’une transaction», François Hollande vient de répondre négativement à cette question, le 10 mai, lors de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage. La formule est habile. Pourtant, si l’on regarde les choses de plus près, la question est plus complexe, et ne peut être évacuée aussi facilement. Christiane Taubira, qui est à l’origine de la loi de 2001 reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité, et instituant la journée du 10 mai, a eu raison de corriger immédiatement le tir présidentiel, en évoquant dès le lendemain la nécessité de réfléchir à des formes de politique foncière et de redistribution des terres en faveur des descendants d’esclaves dans les territoires français d’outre-mer. 