Le musée inauguré le mardi 4 juin François Hollande est investi d’une lourde mission : attirer 300.000 visiteurs par an, changer l’image d’une ville et rapprocher les deux rives de la Méditerranée.
Après douze ans de discussions, d’hésitations, de changement de ligne puis de directeur, le MuCEM va enfin être inauguré, aujourd’hui, par le président de la République. François Hollande avait annulé une première visite, en début d’année, à cause de la guerre au Mali. Mais il avait promis de revenir, tant l’occasion était belle: le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) est l’un des derniers grands chantiers culturels de la décennie. D’un coût de 167 millions d’euros, c’est un projet financé à 65 % par l’État et à 35 % par les collectivités locales, le département et la région. Qui sait quand la France disposera à nouveau d’un tel budget pour promouvoir l’art? Le nouveau musée ouvrira ses portes au public ce vendredi 7 juin, soit au beau milieu de l’année célébrant Marseille et la Provence, en tant que capitale européenne de la culture: c’est l’un des faits marquant de la manifestation, qui elle aussi, est née dans la douleur.









« J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L’écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d’offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.





Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
Que nous soyons tous différents, selon nos origines, nos conceptions politiques, religieuses, idéologiques, nos âges ou nos expériences diverses, quoi de plus normal dans toute société démocratique ? Mais il arrive que les démocraties se perdent, dans des expériences négatives. Cela se produit lorsque nous oublions le sens du bien commun, surtout quand l’Etat et les partis politiques n’ont guère le souci d’un sens plus élevé de la politique. C’est ce qui s’est produit avec la tragédie de la chlordécone. Des intérêts particuliers ont prévalu sur le bien public. Il appartient donc aux différentes composantes de la société civile de se révolter et de réaffirmer le sens du bien public c’est-à-dire de l’intérêt général. Telle la tache de l’heure, celle qui nous dicte de manifester le premier juin contre la reprise de l’épandage aérien. Et nous devons le faire pour plusieurs raisons :


