"Eastern Boys", de Robin Campillo, avec Olivier Rabourdin, Kirill Emelyanov, Danil Vorobjev, Edea Darcque. 2h08.

La rencontre ambiguë entre deux hommes inspire un film réussi et hors du commun à Robin Campillo, auteur des Revenants.
Il s’en passe, à Paris, du côté de la gare du Nord ! Dans Eastern Boys, dont l’ouverture dépeint le ballet des voyageurs et des égarés qui se frôlent dans ce décor bourdonnant, on n’en doute pas longtemps : le cash, le sexe et d’inavouables plaisirs y transitent au quotidien. Mais le documentaire n’est pas l’objectif de Robin Campillo, fidèle scénariste et monteur de Laurent Cantet (L’Emploi du temps, Entre les murs), qui signe ici son deuxième long métrage après Les Revenants, un film d’anticipation dans lequel des morts s’invitaient chez les vivants.
Plus réaliste, parfois hyperréaliste, Eastern Boys s’empare d’une histoire nettement plus vraisemblable mais pas moins échevelée, de bout en bout inattendue, forte de son atmosphère dérangeante, tendue, immorale, et au final plutôt belle et mémorable. Car cette fois, ce sont des immigrés qui s’invitent dans la vie bien ordonnée d’un bourgeois parisien… Daniel, un quadra esseulé campé par l’excellent Olivier Rabourdin, repère une bande de jeunes venus de l’Est, sans doute des Russes, peut-être des Roumains ou des Polonais, on ne sait trop.

Une cinquantaine de directeurs de théâtres nationaux et régionaux ont appelé le ministre du Travail et la ministre de la Culture a rejeter l’accord conclu en mars.
L’écrivaine, éditrice, féministe et ancienne chroniqueuse à l’Humanité, membre du conseil d’administration des Amis de l’Humanité, Régine Deforges, est décédée jeudi soir. A l’âge de 78 ans, ce sont les suites d’une crise cardiaque qui l’ont emportée à l’hôpital parisien Cochin.
Le futur est au présent, sous nos yeux.
Ils arrivent sur le plateau par les côtés de la salle, bras tendus, un revolver au bout de la main. Deux vieux clowns de réforme. L’un, crâne d’œuf au bas duquel pend un postiche élimé de rouquin, l’autre « Bibendum » noirci, enperruqué de faux cheveux noirs, raides et lustrés, sont enfermés dans les bas-fonds d’un théâtre poussiéreux. Ils attendent. Ils parlent pour ne rien dire. Ils se racontent des histoires. Ils attendent un ordre, une mission. Ils parlent et ils attendent un nouveau contrat. Ils affabulent et ils attendent un autre assassinat. Ils mentent et ils attendent, peut-être leur propre mort. Ils inventent et ils attendent. Qu’attendent-ils ? Oh ce n’est pas Godot ! N’est pas Beckett qui veut !
Avec près de cinquante toiles, le Musée d’Orsay, à Paris, propose la plus importante exposition consacrée au peintre
(1853-1890) depuis 1947, avec les textes foudroyants et flamboyants du poète sur « le suicidé de la société ».
Solange, une nouvelle association féministe est née dans notre pays et elle souhaite te rendre un vif hommage.
Second et dernier temps des «Regards sur les minorités» proposés par la bibliothèque universitaire de Martinique, avec la contribution attendue de Pap Ndiaye, professeur à Sciences Po, spécialiste de l’Amérique du Nord et de la condition noire. Nous vous proposons deux rendez-vous avec lui :
George Pau-Langevin, née le 19 octobre 1948 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est une avocate et personnalité politique française, membre du Parti socialiste depuis 1975. Elle est députée de la vingt et unième circonscription de Paris et conseillère municipale du 20e arrondissement de Paris. Le 16 mai 2012, elle est nommée ministre déléguée auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargée de la Réussite éducative, dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.
Richard-Viktor Sainsily Cayol, créateur-protéiforme, tantôt peintre, tantôt sculpteur, est lié à moi écrivain par le fil d’une parabole magique. Nous caressons tous les deux le même grand vieux rêve qui a hanté tant d’artistes caribéens au cours de plusieurs années. Nous voudrions que la création soit plurielle, pluridimensionnelle, c’est-à-dire que plusieurs arts s’épanouissent dans l’intimité du même individu et se traduisent presque malgré lui par des
Après le désastre, la gauche peut-elle se reconstruire ? Il faudra pour cela qu’un ensemble massif de conditions soient réunies : le défi est colossal. Un premier élément tient à l’avenir du Front national. Avec une bonne douzaine de villes conquises, et quelque 1 300 conseillers municipaux, il s’enracine par le bas, et entend à partir de là monter en puissance, conquérir diverses positions, régionales, nationales, et se constituer, selon le vocabulaire de Marine Le Pen, en parti de gouvernement.
Victor PERMAL est un artiste peintre martiniquais.
A chaque campagne électorale,
C’est l’un des enseignements d’une étude de l’Institut national de veille sanitaire parue ce mardi. Elle détaille l’évolution des diagnostics de séropositivité en France. Et montre que les découvertes de contaminations ne diminuent pas depuis 2008.
Notre association loi 109 située en Région Toulousaine aura 10ans en 2015. Elle a été, créée par des parents adoptifs, et vise l’aide Humanitaire via les parrainages et l’organisation de rencontres amicales favorisant les échanges entre parents adoptifs, et les parrains. Au-delà de ces rencontres, nous nous battons pour l’aide aux organisations œuvrant dans le domaine de la survie de l’enfant par les parrainages d’enfants défavorisés en Haïti et ou collectif, notamment à travers la Fondation pour les Enfants d’Haïti. Egalement par la vente d’artisanat ou le bénéfice des ventes va pour les enfants
UN MARIN, UN MARTINIQUAIS, NOTRE GRAND-PÈRE

Commun, de Pierre Dardot et Christian Laval. Éditions la Découverte, 600 p., 25 euros. L’ouvrage, très important, entend procéder
à une refonte théorique d’une pensée et d’une stratégie qui osent se dire révolutionnaires, en prise avec les transformations de la société capitaliste mondialisée. Cette refonte s’opère autour du « commun », ni bien commun spirituel, ni bien commun chose matérielle, ni encore substance (propriété privée ou publique). Il relève de « l’inappropriable » et renvoie à une activité de mise en commun dont la référence est ce qui est juste pour tous ceux qui y participent. Il veut dépasser le dualisme marché capitaliste et État souverain.
Pleins feux sur des patrimoines menacés et des expressions rares, comme les joutes poétiques pratiquées par des dockers. Des rendez-vous exceptionnels.
Un film de fiction a coûté en moyenne 5,57 millions d’euros, un documentaire 0,62 million et un film d’animation 8,11 millions en 2013, selon une étude du Centre national du cinéma (CNC) publiée vendredi. Sur dix ans, le coût de production de ces oeuvres françaises a augmenté de 28,4 % (2,8 % par an), affirme cette étude réalisée sur le coût définitif de production de films français. En 2013, la part des droits artistiques se montait à 8,5 % en 2013 dans le coût total, dont 4,2 % pour les dépenses d’écriture (sujet, adaptation et dialogues), le reste concernant les droits d’auteur du réalisateur ou les droits musicaux, par exemple. L’interprétation représente 13,2 % du coût total, le pourcentage le plus haut depuis 2004 : 8,7 % pour les rôles principaux, 1,5 % pour les seconds rôles.
Le revoilà dans Le Monde. Mais comme un sujet qui monte, un personnage que les moins de 30 ans associent à Mediapart, Bettencourt, Cahuzac, pour ne pas dire Zorro, la moustache plus épaisse. Ils l’ont vu au « Grand Journal » de Canal+, il y a trois semaines, quitter le plateau parce que Brice Hortefeux ne voulait pas s’asseoir à côté de lui. Edwy Plenel riait en coulisses et encore à l’image, heureux d’être l’affreux jojo, quand d’autres journalistes qui, pourtant, ne l’apprécient guère reprenaient les révélations de Mediapart pour poser les questions dérangeantes à sa place. Il riait, très conscient de l’effet que produisait son éviction, il riait de les déranger tous. Encore et encore.