— Par Yaneily García García.—
Il n’y a aucun doute que le Festival Patria Grande a commencé du bon pied. Pour son inauguration et au détriment de la tranquillité des voisins de la Tribune Anti-impérialiste – mais à la grande joie des centaines de personnes qui se sont réunis dans cet endroit emblématique de La Havane – le son puissant et sain du rock latin a agité ce morceau du Malecón pour inonder la capitale cubaine avec des rythmes plus proches de nos racines qu’au genre occidental apparu et interprété aux États-Unis et en Angleterre.
Le concert d´ouverture de la première édition de ce festival a réuni les groupes nationaux Tesis de Menta et Tendencia, et les étrangers Curva Sur, du Venezuela ; Ra la Culebra, de Colombie ; La Milixia, du Costa Rica ; Puya, de Puerto Rico et NoTeVaGustar, d’Uruguay. Ces deux derniers parmi les plus reconnus du continent.
Les centaines de personnes qui étaient présentes autour de la scène de la Tribune ont pu apprécier une grande variété des sons caractéristiques de chaque groupe, dont le sancocho rock et les fusions avec le ska, le reggae, la murga et la salsa, démontrant la fierté et l´attachement aux racines latines que défendent ces groupes.

Pourquoi cette campagne?
Une femme (issue de l’immigration) se plaignant d’être méprisée et victime de violences conjugales a été défendue par l’UFM et voici l’organisation assignée en justice devant le Tribunal de Grande Instance de Fort de France en la personne de sa présidente Rita Bonheur et de Nicole Ramael, intervenante sociale.
« L’embellie des Trois Ilets », ce concept de développement économique et socio culturel territorial porté par la Région Martinique, a présenté une belle mise en oeuvre théâtralisée par le Théâtre du Silence des « Hommes d’argile » de la commune des Trois Ilets.
«On the Phenomenon of Bullshit Jobs»: «Sur le phénomène des jobs à la con». C’est le titre de
Jean-Pascal Mouthier, fondateur du Théâtre de la Comédie, est menacé d’expulsion par son bailleur : le syndicat ecclésiastique des prêtres.
Bonvini ek lonnè respé ba zott toutt ki vini adan konsitt tala ki ka woulé pou rann péyi Matnik pli djok. Nou ké gadé wè, dabò pou yonn, sa KTKZ yé. Pou dé, asou ki sa pawol KTKZ ké woulé jòdi a.
Non programmé en Martinique pour l’instant

« Quelques mots écrits pour dire psy »
Un développement durable doit répondre à nos besoins présents, sans que cela empêche les générations futures de répondre aux leurs. Le développement durable gaspille-t-il des ressources de l’environnement ?
Frédéric Buval, maire-conseiller général de la trinité et les membres de son conseil municipal ont le plaisir de vous inviter à rencontrer
Tout récemment j’ai écouté, rien que des lèvres d’une enseignante de la matière, que l’histoire n’a besoin que de la mémoire ». Une affirmation pareille m’a rappelé que pour Hérodote, reconnu comme le « père de l’historiographie », tout au moins dans le monde occidental, les dites Histoires –dont le titre signifie en grec « recherche ou quête- avaient pour but de faire connaître les mœurs et les traditions du « monde antique » objet de ses études, et d’abonder sur les conflits armés entre ces peuples, leurs causes et les arguments des parties. Il ne s’agissait pas de recueillir des événements pour leur ultérieur apprentissage par cœur, mais il faisait appel à une morale ou à un enseignement pour comprendre le présent et tenir en considération sa signification fondamentale pour une projection vers le futur. Si l’on passe revu des cultures anciennes, telles celles de la Chine ou de l’Inde, ni Confucius ni Bouda, associés à l’histoire de ces civilisations, n’insistent sur les données et les chiffres, les noms et les relations de faits, parce que ce n’est pas la mémorisation ce qu’a prévalu dans leurs discours mais l’analyse et le raisonnement dérivés de leurs légendes et une sorte de réalité mythique liée à la pensée et à la sensibilité des ancêtres.
Malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, la presse écrite est une composante fondamentale de notre espace public, et donc de notre démocratie. On peut faire à la presse écrite beaucoup de reproches et en plus, elle collectionne les handicaps.
« Yéro, élève en CAP menuiserie au lycée Léonard de Vinci (75015), en rétention depuis le 25 octobre » Yéro Sall, lycéen d’origine mauritanienne, mineur isolé étranger, a été arrêté le 25 octobre, alors qu’il rentrait tranquillement chez lui. Il est depuis en rétention. Son délit ? Double selon la préfecture : un premier délit serait en effet d’être majeur, d’avoir 23 ans au lieu des 17 ans qu’il déclare.
Au cours de la Première Guerre mondiale, des centaines de milliers de soldats « indigènes » sont venus, de gré ou de force, se battre pour leur colonisateur et ont largement payé le prix du sang. Le réalisateur et écrivain Mehdi Lallaoui, connu pour ses films et ouvrages sur la colonisation et l’immigration, apporte, avec un livre et un documentaire, une précieuse pierre au travail de reconnaissance de ces relégués de l’histoire.
La pièce de Fabrice Murgia, Notre peur de n’être a connu un vif succès en juillet 2014 au Festival d’Avignon, où elle a été créée. C’est cependant à la Comédie de Saint-Étienne, dirigée par A. Meunier que revient le mérite d’avoir accueilli ses répétitions , et ce durant deux mois. Née à la faveur d’un travail de réflexion long de deux ans, et inspirée par l’essai de Michel Serres, Petite poucette, cette pièce sur l’archi-solitude de l’homme moderne devant ses écrans résulte pourtant d’un travail collectif.
Avec leur ouvrage Main basse sur la culture, les journalistes Michaël Moreau et Raphaël Porier
nous entraînent dans les arcanes de la marchandisation de la culture.