Mercredi 30 avril, Vendredi 2 et samedi 3 mai 19h30 au Théâtre de Foyal
–Dossier de presse —
« Le salon n’est pas le salon. Le salon est la cuisine. La chambre n’est pas la chambre. La chambre est le cabinet.“
Cette chanson en apparence enfantine surgit constamment dans la cave de la maison familiale où se retrouvent les trois frères et sœurs. A l’aide de jeux et de souvenirs d’enfance, Lalo, Cuca et Beba facturent à leurs parents une éducation castratrice et répressive. Rien de mieux que le jeu pour soigner leurs plaies toujours béantes. Ensemble,
ils créent un artefact théâtral, une mise en abyme où ils se transforment en acteurs qui interprètent leurs propres rôles, ceux des parents et des autres personnages liés au présumé parricide.
L’auteur insiste sur les thématiques du pouvoir, de la mort et de la liberté, de manière abstraite. Que faut-il retirer de cette œuvre ? Le crime n’a pas d’importance majeure, c’est seulement sa représentation. Même si Lalo tue ses parents métaphoriquement, le crime n’est pas un problème du point de vue moral.