Par Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi | Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern
Titre original Once Upon a Time in America
23 mai 1984 en salle | 3h 49min | Policier, Drame | Date de reprise 6 mai 2015
Synopsis :
Le film raconte l’histoire de David Aaronson, surnommé Noodles, en alternant entre trois périodes de sa vie : son adolescence dans le Lower East Side en 1922, son âge adulte durant la prohibition en 1933, et sa vieillesse en 1968. Noodles se souvient de sa jeunesse de voyou, marquée par sa rencontre avec Max et la formation de leur bande dans le ghetto juif, enrichie par le commerce illégal d’alcool. Il revit aussi sa relation amoureuse échouée avec Deborah. Après la mort de ses amis en 1933, Noodles fuit New York et se réfugie dans une fumerie d’opium. Plus de trente ans plus tard, il revient en ville et découvre que Max, qu’il croyait mort, est devenu un puissant sénateur sous le nom de Bailey. Max, traqué par des hommes influents, demande à Noodles de le tuer pour expier leur passé, mais celui-ci refuse.

François Hollande a enfoncé des portes ouvertes, en rappelant que « les pays les pauvres étaient les plus touchés par les cyclones et les désordres climatiques ».
Le 17 mai aura lieu la journée internationale de lutte contre l’homophobie2. A cette occasion, KAP Caraïbe souhaite sensibiliser les martiniquais-es aux discriminations en lien avec l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Aux corps prochains
Visite en avant-première du plus ambitieux lieu de mémoire jamais dédié à l’esclavage.Un équipement culturel sans précédent aux Antilles.
— Par Maurice Belrose —
Pédagogies de l’échec
Mardi 5 mai, les députés ont voté l’adoption de la loi renseignement par 438 voix pour et 86 contre. En attendant la suite du processus législatif, Octave Klaba, fondateur et Chairman d’OVH, revient en détail sur les conséquences réelles de cette loi, pour les hébergeurs, les FAI et leurs clients.
L’écrivain algérien Kamel Daoud, visé par une fatwa dans son pays d’origine, a reçu mardi le Goncourt du premier roman pour Meursault, contre-enquête. Bernard Pivot évoquait en octobre dernier […] ce roman virtuose, à la fois un complément et une suite à L’étranger d’Albert Camus. Relisez sa chronique.
Le 8 mai 1945, le jour même de la victoire alliée sur le nazisme, de violentes émeutes éclatent à Sétif, en Algérie.
En 1967, Jean-Jacques Servan Schreiber, dans son célébrissime livre Le Défi Américain, pronostiquait avec 13 ans d’avance l’irruption du micro-ordinateur et démontrait que « l’arme absolue » mise en œuvre par les Américains pour dominer le monde était l’investissement dans les universités. « L’Amérique tire en ce moment un profit massif du plus rentable des investissements : la formation des hommes« , écrivait ce visionnaire, qui dirigeait alors l’hebdomadaire l’Express. A l’époque, voici 48 ans, les Etats-Unis comptaient déjà 45% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, la France commence à peine à atteindre ce chiffre.
Douloureuse Amérique
Le choix du site d’implantation du cyclotron dans nos régions fait l’objet d’un énorme battage médiatique en Guadeloupe. En Martinique, nous n’avons pas voulu risquer d’éloigner le débat de l’essentiel : sécurité des populations, des patients, égalité des chances face au cancer, robustesse technique et financière du montage. Compte tenu d’une demande conjointe des autorités médicales des 3 régions pour que la ministre diligente des missions d’experts, nous avons préféré que ces missions se déroulent sereinement, afin que la décision soit prise sans interférences, sur des bases objectives, saines, factuelles.
Extraits « Le Canard Enchaîné » 6 mai 2015 :
— Par Graziella Pogolotti —
Henri CORBIN nous a quittés, le mois dernier. Je me souviens de lui dans ce texte, de 1997, retrouvé et que je vous demande aimablement d’accueillir. Qu’il repose en paix.
Université des Antilles – Faculté des LSH – Campus de Schoelcher
Pièce tirée de Cahier d’un retour au pays natal & de Et les chiens se taisaient d’Aimé Césaire
Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express, première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques.
Durant quinze années, le Centre de recherches caraïbes de l’université de Montréal a été présent aux Antilles, par ses chercheurs et ses étudiants. Installé à la Martinique dans le beau lieu historique de l’ancien monastère de Fonds St-Jacques, le centre a d’abord permis le sauvetage et la restauration du lieu. Puis,il a réalisé de multiples travaux en anthropologie, linguistique, archéologie, géographie,démographie, zoologie et écologie et publié un grand nombre de livres et d’articles.
Exposition individuelle
Au moment où la souffrance au travail s’impose comme un problème majeur, le management moderne persiste à placer, dans son discours au sujet des salariés, leur épanouissement au cœur de son projet. Un consensus nouveau serait né entre patrons et employés. Or, selon Danièle Linhart dans son dernier ouvrage, « la Comédie humaine du travail », « le drame du travail contemporain » réside précisément dans « le fait qu’il joue sur les aspects les plus profondément humains des individus », au lieu de mobiliser leurs registres professionnels. Aux antipodes du vieux taylorisme déshumanisant ? Seulement en apparence, montre ici la sociologue.
C’était il y a soixante-dix ans jour pour jour. C’était hier. La fin de l’exclusion civique des femmes, et le début d’un admirable mouvement d’émancipation. Mais l’insidieuse offensive patriarcale qui refait surface aujourd’hui n’a rien à envier à ses inspirateurs du siècle dernier, pour qui « séduire et être mère, c’est pour cela qu’est faite la femme ». Le 24 mars, l’eurodéputé du Front national Dominique Martin ne disait rien d’autre en proposant d’encourager les femmes à « revenir au foyer » avec un salaire parental d’éducation pour lutter contre le chômage et améliorer l’éducation des enfants. C’était il y a quelques semaines… Le langage est plus policé. Les arguments plus sournois. Mais « le pouvoir hypnotique de la domination », comme le nomme Virginia Woolf, est toujours agissant. « De Wall Street aux champs de canne à sucre, les normes entre les deux sexes se font au détriment des femmes », relève un rapport de l’ONU publié lundi, qui s’inquiète de l’effet dévastateur des politiques d’austérité sur l’égalité hommes-femmes.